Saint-Pierre-es-Champs

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Saint-Pierre-es-Champs
Saint-Pierre-es-Champs
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Bray
Maire
Mandat
Martine Borgoo
2020-2026
Code postal 60850
Code commune 60592
Démographie
Population
municipale
688 hab. (2021 en diminution de 2,27 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 55″ nord, 1° 43′ 41″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 222 m
Superficie 10,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Liens
Site web mairie-saint-pierre-es-champs.com

Saint-Pierre-es-Champs (prononcer [sɛ̃ pjɛʁ ɛ ʃɑ̃] ; nommé également Saint-Pierre-ès-Champs non officiellement) est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Réserve naturelle régionale des larris et tourbières de Saint-Pierre-es-Champs.

Saint-Pierre-es-Champs fait partie du pays de Bray.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée par l'Epte à l'ouest, limite géographique et historique de la Picardie et de la Normandie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 18 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-es-Champs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,4 %), prairies (33,2 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones urbanisées (3,7 %), zones humides intérieures (1,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6102, 6123 et 6149 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes apud S. Petrum de campis (1178) ; Sanctus Petrus in campis (1236) ; Sancti Petri in campis (vers 1320) ; Saint Pierre es champs (1454) ; Saint Pierre es camps (1454) ; Sainct Pierre es champs (1472) ; Sainct Pierre aux champs (XVe) ; Saint Pierre es champs (1522) ; Saint Pierre des Champs (1557) ; St Pierre aux Champs (1667) ; Pierre ès champs[14] (1794) sous la Révolution ; Saint-Pierre-ès-Champs (1840) ; Saint-Pierre-es-Champ (1952)[15].

Saint-Pierre est un hagiotoponyme.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de la Côte Sainte-Hélène témoigne d'une occupation humaine depuis l'ère néolithique[réf. nécessaire].

Antiquité[modifier | modifier le code]

La Côte Sainte-Hélène semble avoir été occupée depuis la période gallo-romaine, des restes de tuiles ont en effet été retrouvés sur le site[16], et correspondraient à la présence de temples et de pèlerinages dans le secteur[17].

Moyen-Âge et époque moderne[modifier | modifier le code]

Le premier village aurait été créé au 9e siècle, avec la construction d'une première église en l'an 838[17].

Au XIe siècle, une Chapelle dédiée à Sainte-Hélène est érigée sur la côte Sainte-Hélène[18], remplacée par un autre édifice au XVIe siècle[19], celle-ci sera laissée à l'abandon après l'assassinat en 1700 de l'Ermite Jean de Sacy qui y vivait. Un présence religieuse semble avoir été maintenue pendant un temps, 13 sépultures ayant été retrouvée à proximité de l'emplacement de la chapelle lors d'une campagne de fouilles réalisée en 1988 et 1989[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-es-Champs fait partie de la communauté de communes du pays de Bray (C.C.P.B.) et du canton de Grandvilliers.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1966 Robert Bouissou    
1966 1977 Octave Pellerin[20]   Chef d'une entreprise de menuiserie-charpenterie faliliale
1977 2014 Gérard Pellerin[20]   Fils d'Octave Pellerin
Chef d'une entreprise de menuiserie-charpenterie faliliale
2014[21] En cours
(au 4 juin 2020)
Martine Borgoo[22] DVD Agricultrice.
Conseillère départementale de Grandvilliers (2015 → )
Vice-présidente du conseil départemental de l'Oise (2021[23] → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[24]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 688 habitants[Note 3], en diminution de 2,27 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
495439531567612580704701623
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
570592523523469426414427403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
405407410373384331373399375
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
322347348351516661681680711
2021 - - - - - - - -
688--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 353 hommes pour 357 femmes, soit un taux de 50,28 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,9 
6,0 
75-89 ans
9,2 
17,2 
60-74 ans
18,2 
18,2 
45-59 ans
17,2 
24,2 
30-44 ans
22,7 
10,9 
15-29 ans
11,1 
23,4 
0-14 ans
20,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Pierre-es-Champs et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun à Saint-Pierre-es-Champs », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 526.
  16. Sébastien Aliaume, « A Saint-Pierre-Es-Champs. Le tilleul de la côte Sainte-Hélène devient Arbre Remarquable de France », sur actu.fr, (consulté le ).
  17. a et b Laurent Hellier, « Serge Rouet a enquêté sur l'étonnante histoire de Saint-Pierre-ès-Champs », sur actu.fr, (consulté le ).
  18. Par Alexandre Lepère Le 5 août 2018 à 10h05, « Saint-Pierre-es-Champs : Prenez de la hauteur ! », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  19. a et b Marie Géraldine Dartois, « Saint-Pierre-ès-Champs : qui connaît l'histoire de l'assassinat de l'Ermite de la côte Sainte-Hélène », sur actu.fr, (consulté le ).
  20. a et b « Gérard Pellerin, maire de Saint-Pierre-ès-Champs pendant 37 ans est décédé : Gérard Pellerin, maire de Saint-Pierre-ès-Champs pendant 37 ans est décédé à l'âge de 81 ans. », L'Éclaireur - La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a fait beaucoup pour son village. Celui qui était le président du club des aînés, a été à l’origine des Brayonnades. C’est aussi lui qui a créé la halle des Tourbières ».
  21. « Saint-Pierre-es-Champs », Cartes de France (consulté le ).
  22. « Martine Borgoo faite chevalier dans l’Ordre national du mérite », sur jfmancel.fr, (consulté le ).
  23. Esteban Nomine, « Canton de Grandvilliers : Martine Borgoo et Pascal Verbeke élus vice-présidents au Département de l’Oise », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Martine Borgoo, maire de Saint-Pierre-es-Champs, a hérité de la vice-présidence en charge de l’amélioration du cadre de vie et de la protection de la nature ».
  24. « Autour du Coudray-Saint-Germer, tour d’horizon des installations de maires : Plusieurs maires ont officiellement été élus ces derniers jours par les nouveaux conseils municipaux. On fait un point dans différentes communes autour du Coudray-Saint-Germer », L'Éclaireur - La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Pierre-es-Champs (60592) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  30. la réserve sur le site du Conservatoire d'espaces naturels de Picardie.