Saint-Agnan (Saône-et-Loire)
Saint-Agnan | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grand Charolais | ||||
Maire Mandat |
Marie-France Mauny 2020-2026 |
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Code postal | 71160 | ||||
Code commune | 71382 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Agnanais | ||||
Population municipale |
689 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 30′ 20″ nord, 3° 52′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 216 m Max. 332 m |
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Superficie | 25,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Digoin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Digoin | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Saint-Agnan est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Saint-Agnan est située dans le canton de Digoin, sur la rive droite de la Loire, entre Digoin et Bourbon-Lancy. Le ruisseau le Blandenan se jette dans la Loire à 2 km.
Communes limitrophes
Perrigny-sur-Loire | Les Guerreaux | |||
N | La Motte-Saint-Jean | |||
O Saint-Agnan E | ||||
S | ||||
Coulanges (Allier) | Molinet (Allier) |
Urbanisme
Typologie
Saint-Agnan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,7 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones urbanisées (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (4,6 %), terres arables (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Histoire
À Issanghi, hameau de la commune, il exista un prieuré de l'ordre de Grammont, fondé par les sires de Bourbon[8].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Blandenant[9].
La commune Les Guerreaux a été créée en 1868 en partie à partir de terres qui appartenaient à la commune de Saint-Agnan. Le lieu-dit Le Boulet (anciennement Boulay) qui fut une commanderie de l'ordre du Temple[10] puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[11] en faisait partie.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2021, la commune comptait 689 habitants[Note 4], en évolution de −3,5 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
- L'église paroissiale de Saint-Agnan, vraisemblablement construite au XIIe siècle. À partir de 1894, elle fut agrandie. Elle se compose de nos jours d'une nef unique comportant de trois travées[16].
- Le prieuré grandmontain d'Issangy[17], en grande partie détruit et dont ce qu'il reste, devenu une ferme, ne constitue qu'une part infime de l'enclos primitif[18]. La chapelle, dont la voûte a disparu, a été couverte d'une charpente et transformée en grange. Vestiges d'un autre bâtiment.
- Au hameau de Saint-Denis : ancienne chapelle consacrée à saint Antoine, dont la construction remonterait au XIIe siècle[19].
Personnalités liées à la commune
- Mayeul Brezun, né à Paris mais issu de cette commune a été élu joueur le plus claqué de France a Fifa 20.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de Saône-et-Loire
- Liste des commanderies templières en Bourgogne
- Art roman en Saône-et-Loire
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digoin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- M. Monnier, Description des communes de Saône-et-Loire, réédité par les Editions du Bastion en 1998, , 478 p., p. 14.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Agnan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Alain Demurger, Le peuple templier, CNRS, , 604 p. (ISBN 978-2-2711-2976-5, présentation en ligne) .
- Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe siècle) », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 36-37,39,44.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Mme Oursel, « Inventaire du patrimoine, Edifices et objets remarquables recensés au titre de l'inventaire départemental des années 1960 aux années 1980. Saint-Aignan. eglise paroissiale », sur archives.71.fr, .
- André Cullus Sur les pas des Grandmontains... Le prieuré de Viaye à Saint-Vincent-en-Velay, Beaujeu-Gramond à Blacé-en -Beaujolais, Blandone-Issangy à Saint-Agnan-en-Charolais, Le Gueurce-Barbarandière à Colombier-en-Brionnais, éditions du G.E.R.E.G., 2011.
- Paul Aubague (président de l'association La Chapelle de Saint-Denis), « Les vestiges du prieuré grandmontain d'Issangy à Saint-Agnan », revue Images de Saône-et-Loire, n° 197, mars 2019, pages 17 à 21.
- Paul Aubague, Saint-Agnan : la chapelle retrouvée du village de Saint-Denis, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 204 (décembre 2020), pp. 14-15.