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Robert Le Moal

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Robert Le Moal
Image illustrative de l’article Robert Le Moal
Biographie
Nationalité Française
Naissance
Saint-Servan (France)
Décès (à 62 ans)
Saint-Servan (France)
Période pro. 19321937
Poste Demi
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
0000-1927 OC de la Côte d'Émeraude
1927-1932 US servannaise et malouine
1932-1937 Stade rennais 056 0(1)
1937- JA Saint-Servan
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
0 France A'
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 25 mars 2018

Robert Le Moal, né le à Saint-Servan et mort dans la même ville le , est un footballeur français des années 1920 et 1930. Durant sa carrière, il évolue au poste de demi, principalement à l'US servannaise et malouine et au Stade rennais. Figurant parmi les meilleurs joueurs bretons de sa génération, il compte plusieurs sélections en équipe de France B.

Robert Le Moal naît le à Saint-Servan[1], commune voisine de Saint-Malo.

En 1926, il joue sous les couleurs de l'Olympique Club de la Côte d'Émeraude, qui regroupe les meilleurs joueurs de la JA Saint-Servan et de l'Étoile dinardaise, et commence à s'illustrer en championnat de l'Ouest, la compétition organisée par la LOFA[2],[3]. Cette même saison, il apparaît ainsi parmi les éléments sélectionnés en équipe de l'Ouest, regroupant les meilleurs joueurs des clubs bretons, et y côtoie ainsi le gardien de but Alexis Thépot[4]. Ces performances lui permettent de rejoindre à l'été 1927 l'US servannaise qui, avec dix titres de champion, a dominé les compétitions régionales depuis leur création en 1903. Il fait ses débuts sous le maillot servannais le , à l'occasion d'une rencontre amicale jouée face au Racing Club de France[5],[6].

Avec l'US servannaise, Robert Le Moal remporte le championnat de l'Ouest en 1929. Il acquiert également une réputation sur la scène nationale : il est ainsi sélectionné à plusieurs reprises en 1930 en équipe de France B[7], et est reconnu par la presse nationale spécialisée comme l'un des deux meilleurs éléments de son club, avec Jean Noury[8].

En 1932, le professionnalisme est autorisé dans le football français, et un premier championnat de France est mis en place. L'US servannaise et malouine reste sous statut amateur et continue de disputer le championnat de la LOFA. Pour sa part, Robert Le Moal rejoint le Stade rennais[9], qui a opté pour le statut de club professionnel après trois années de conflit avec la LOFA et la FFFA, qui l'ont conduit à renoncer à toute compétition pour ne disputer que des rencontres amicales durant trois ans. Durant cette période, Robert Le Moal a déjà eu l'occasion de porter le maillot rennais à cinq reprises, prêté par son club à l'instar de son coéquipier Jacques Jean[1],[10]. Il joue ainsi un tournoi au Luxembourg au printemps 1930 avec le club rennais[7], et même un match... contre l'US servannaise et malouine, le , malgré la rivalité entre les deux clubs[11].

Kálmán Székány, l'entraîneur hongrois du Stade rennais, titularise Robert Le Moal lors de l'ensemble des matchs de son équipe durant la saison 1932-1933. Associé, le plus souvent, à Jacques Jean et à l'international tchécoslovaque Jaroslav Bouček au milieu de terrain, il marque son premier but professionnel en Coupe de France, le , lors d'un troisième tour gagné par les Rennais au parc des sports de la route de Lorient, contre l'Union athlétique du 16e arrondissement de Paris[12],[13]. La saison suivante, il demeure titulaire dans l'entrejeu, cette fois associé à Alexandre Cahours et à son entraîneur Pepi Schneider[14], et dispute vingt-trois matchs de championnat[15].

En 1934, les arrivées de deux joueurs internationaux, Jean Laurent et l'Argentin Carlos Volante (en) amènent Robert Le Moal à évoluer principalement avec l'équipe réserve du club[16], alors même qu'il continue de figurer parmi les joueurs appelés en sélection de la LOFA[17]. Durant deux saisons, il continue néanmoins de faire quelques rares apparitions en Division 1, appelé à quatre reprises en équipe première par Pepi Schneider[18],[19]. En 1937, après une saison lors de laquelle il ne joue qu'avec l'équipe réserve au niveau amateur, Robert Le Moal retourne dans sa ville natale pour jouer à la JA Saint-Servan[20].

Le , il meurt à Saint-Servan à l'âge de 62 ans[1].

Statistiques

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Statistiques de Robert Le Moal
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s) Total
Division M. B. M. B. M. B.
1932-1933 Drapeau de la France Stade rennais UC Division nationale 18 0 6 1 24 1
1933-1934 Drapeau de la France Stade rennais UC Division 1 23 0 5 0 28 0
1934-1935 Drapeau de la France Stade rennais UC Division 1 1 0 0 0 1 0
1935-1936 Drapeau de la France Stade rennais UC Division 1 3 0 0 0 3 0
1936-1937 Drapeau de la France Stade rennais UC Division 1 0 0 0 0 0 0
Total sur la carrière 45 0 11 1 56 1

Notes et références

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  1. a b et c Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, , 488 p. (ISBN 978-2-909275-40-6), p. 463
  2. Claude Loire, op. cit., p. 129
  3. « Jeanne d'Arc Saint-Servan », sur sportsregions.fr (consulté le )
  4. Claude Loire, op. cit., p. 131
  5. « Le Racing Club de France à Saint-Malo », L'Ouest-Éclair, Rennes, no 2457,‎ , p. 7 (ISSN 1261-6249, lire en ligne, consulté le )
  6. « R.C. France bat U.S. Servannaise par 2 à 1 », L'Ouest-Éclair, Rennes, no 2461,‎ , p. 5 (ISSN 1261-6249, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Claude Loire, op. cit., p. 151
  8. Gabriel Hanot, « Le cran et l'unité d'action de Saint-Servan ont eu raison du F.C. Mulhouse », Le Miroir des sports, Paris, no 578,‎ , p. 48 (ISSN 2554-0432, lire en ligne, consulté le )
  9. Claude Loire, op. cit., p. 162
  10. Claude Loire, op. cit., p. 149
  11. Claude Loire, op. cit., p. 160
  12. Claude Loire, op. cit., p. 163
  13. Claude Loire, op. cit., p. 164
  14. Claude Loire, op. cit., p. 167
  15. Claude Loire, op. cit., p. 168
  16. Claude Loire, op. cit., p. 170
  17. Claude Loire, op. cit., p. 173
  18. Claude Loire, op. cit., p. 172
  19. Claude Loire, op. cit., p. 176
  20. Claude Loire, op. cit., p. 183

Liens externes

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