Pacific Remote Islands Marine National Monument

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Pacific Remote Islands Marine National Monument
Géographie
Pays
Superficie
225 038,88 km2
Administration
Type
Catégorie UICN
V
WDPA
Création
6 janvier 2009
Patrimonialité
Liste indicative du patrimoine mondial (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Administration
Site web
Cartes des îles et leur emplacement dans l’océan Pacifique

Le Pacific Remote Islands Marine National Monument est un groupe d’îles américaines se trouvant dans l’Océan Pacifique. Ces îles sont non organisées et non incorporées et sont gérées par le Fish and Wildlife Service du département de l'Intérieur des États-Unis. Ces îles mineures éloignées des États-Unis constituent un refuge pour de nombreuses espèces, et plusieurs espèces endémiques sont protégées telles que des coraux, des poissons, des crustacés, des mammifères marins, des oiseaux, des insectes, et des plantes n’existant nulle part ailleurs. Selon le gouvernement américain, il permet de protéger une partie de la plus grande diversité d'espèces marines et terrestres sur un territoire placé sous la juridiction d'un seul pays[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Anciennement connu comme Pacific Remote Islands National Wildlife Refuge Complex ou comme United States Pacific Island Wildlife Refuges, la zone a été proclamée comme monument national le par le président des États-Unis George W. Bush[1].

Lors de la conférence sur la protection des océans, le , le président Obama propose de l'étendre considérablement pour atteindre une surface de 2 030 000 km2, il s’agirait du plus vaste sanctuaire marin du monde. Les États-Unis entendent y interdire la pêche commerciale et l’exploitation énergétique. Au total, avec les engagements d’autres pays comme les Îles Cook ou les Kiribati, « plus de trois millions de km² » d’aires marines deviendrait un sanctuaire[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Territoires inclus[modifier | modifier le code]

Les îles suivantes constituent le Pacific Remote Islands National Wildlife Refuge Complex. Toutes sauf l’atoll Palmyra sont des territoires non incorporés[4].

Atoll / île Terres emmergées
(en km2)
Surface immergée
(en km²)
Lagon
(en km²)
Coordonnées Annexion Localisation
Atoll Johnston 2,6 274 130 16° 45′ N, 169° 31′ O 06.09.1859 Situé à 1 329 km au sud-ouest d’Honolulu.
Atoll Palmyra 3,9 1946 15 5° 53′ N, 162° 05′ O 21.02.1912 Situé à 1 765 km au sud-sud-ouest d’Honolulu, aux deux cinquièmes du chemin reliant l'archipel d'Hawaï et les Samoa américaines.
Île Baker 2,1 127 0° 12′ N, 176° 29′ O 28.10.1856 Située à 3 090 km au sud-ouest d'Honolulu, aux deux cinquièmes du chemin reliant l'archipel d'Hawaï et l'Australie.
Île Howland 2,6 136 0° 48′ N, 176° 37′ O 28.10.1856 Située à 3 048 km au sud-ouest d’Honolulu, aux deux cinquièmes du chemin reliant l'archipel d'Hawaï et l'Australie.
Île Jarvis 5 147 19° 18′ N, 166° 38′ E 28.10.1856 Située à 2 409 km au sud d'Honolulu, à mi-chemin entre l'archipel d'Hawaï et les Îles Cook.
Récif Kingman 0,01 1958 60 6° 24′ N, 162° 24′ O 08.02.1860 Situé à 1 719 km au sud-sud-ouest d’Honolulu, aux deux cinquièmes du chemin reliant l'archipel d'Hawaï et les Samoa américaines.
Wake 6,5 19° 18′ N, 166° 38′ E 17.01.1899 Situé à 3 706 km à l'ouest d'Honolulu
Total 22,7 4588 205

Climat[modifier | modifier le code]

Du fait que les îles sont éloignées les unes des autres sur l'océan, le climat diffère sur chaque île. Ainsi l'île de Baker, l'île Howland et l'île Jarvis ont un climat équatorial, avec de faibles précipitations, des vents continus et un soleil brulant. L'atoll Johnston et le récif Kingman ont un climat tropical mais généralement sec, lié aux alizés provenant du nord-est avec de faibles variations saisonnières de température. L'atoll Palmyra possède un chaud climat équatorial, du fait que l'atoll se trouve dans la zone de faible pression de la zone de convergence intertropicale où les alizés du Nord-Est et du Sud-Est se rencontrent, le climat est extrêmement humide avec 4 000 à 5 000 mm de précipitations chaque année.

Population[modifier | modifier le code]

Les îles ne possèdent aucune population indigène. Sur l'atoll Johnston, une population moyenne de 1100 militaires américains et consultants civils fut présente sur l'île, mais en tout le personnel du gouvernement américain quitta l'île. Environ 40 personnes, appartenant au US Fish and Wildlife Service et aux départements associés, vivent sur l'atoll de Midway. Entre 4 et 20 employés du Nature Conservancy et du US Fish and Wildlife vivent sur l'atoll Palmyra. Les autres îles sont normalement inhabitées.

L'accès à ces îles nécessite une autorisation spéciale délivrée uniquement par l'US Fish and Wildlife Service qui n'est généralement accordée qu'aux scientifiques. Seuls l'atoll de Midway et l'atoll Palmyra possèdent une piste d'atterrissage en fonction ; l'île Baker, l'île Howland, et l'atoll Johnston ont possédé des pistes d'atterrissage dans le passé qui ont depuis été abandonnées et ne sont plus opérationnelles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Cet article contient des informations issues du CIA World Factbook qui, en tant que publication du gouvernement des États-Unis, appartiennent au domaine public.

  1. a et b (en) Office of the Press Secretary, « Establishment of the Pacific Remote Islands Marine National Monument : A Proclamation by the President of the United States of America », (consulté le )
  2. « Les États-Unis annoncent un sanctuaire marin dans le Pacifique », sur Libération.fr, (consulté le ).
  3. « Les États-Unis veulent créer le plus grand sanctuaire marin du monde dans le Pacifique », sur Le Marin, (consulté le ).
  4. (en) Directorate of Intelligence, « The World Factbook - United States Pacific Island Wildlife Refuges » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]