NCSM Miramichi (J169)

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NCSM Miramichi
Type Dragueur de mines
Classe Bangor
Histoire
A servi dans  Marine royale canadienne
Constructeur Burrard Dry Dock Co. Ltd.
Chantier naval North Vancouver - Colombie-Britannique, Canada
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Démoli en 1949
Équipage
Équipage 83 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 54,9 m
Maître-bau 8,7 m
Tirant d'eau 2,51 m
Déplacement 667 t
Propulsion 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty - 2 moteurs alternatifs verticaux à triple détente - 2 arbres d'hélices
Puissance 2 400 ch (1 790 kW)
Vitesse 16 nœuds (29,6 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 x canon de 12 livres QF (76,2 mm)
2 x canons Oerlikon de 20 mm
40 charges de profondeur en tant qu'escorte
Carrière
Pavillon Canada
Indicatif J169

Le NCSM Miramichi (pennant number J169) (ou en anglais HMCS Miramichi) est un dragueur de mines de la Classe Bangor lancé pour la Marine royale canadienne (MRC) et qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conception[modifier | modifier le code]

Le Miramichi est commandé dans le cadre du programme de la classe Bangor de 1939-40 le 23 février 1940 pour le chantier naval de Burrard Dry Dock Co. Ltd. de North Vancouver en Colombie-Britannique au Canada. La pose de la quille est effectuée le 3 novembre 1940, le Miramichi est lancé le 2 septembre 1941 et mis en service le 26 novembre 1941.

La classe Bangor doit initialement être un modèle réduit de dragueur de mines de la classe Halcyon au service de la Royal Navy[1],[2]. La propulsion de ces navires est assurée par trois types de motorisation: moteur diesel, moteur à vapeur à pistons à double ou triple expansion et turbine à vapeur. Cependant, en raison de la difficulté à se procurer des moteurs diesel, la version diesel a été réalisée en petit nombre[2].

Les dragueurs de mines de classe Bangor version canadienne déplacent 683 tonnes en charge normale. Afin de pouvoir loger les chaufferies, ce navire possède des dimensions plus grandes que les premières versions à moteur diesel avec une longueur totale de 54,9 mètres, une largeur de 8,7 mètres et un tirant d'eau de 2,51 mètres. Ce navire est propulsé par deux moteurs alternatifs verticaux à triple détente alimentés par deux chaudières à tubes d'eau à trois tambours Admiralty et entraînant deux arbres d'hélices. Le moteur développe une puissance de 2 400 chevaux-vapeur (1 790 kW) et atteint une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h) .Le dragueur de mines peut transporter un maximum de 152 tonnes de fioul.

Leur manque de taille donne aux navires de cette classe de faibles capacités de manœuvre en mer, qui seraient même pires que celles des corvettes de la classe Flower. Les versions à moteur diesel sont considérées comme ayant de moins bonnes caractéristiques de maniabilité que les variantes à moteur alternatif à faible vitesse. Leur faible tirant d'eau les rend instables et leurs coques courtes ont tendance à enfourner la proue lorsqu'ils sont utilisés en mer de face.

Les navires de la classe Bangor sont également considérés comme exiguës pour les membres d'équipage, entassant 6 officiers et 77 matelots dans un navire initialement prévu pour un total de 40.

Histoire[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Après sa mise en service à Vancouver, en Colombie-Britannique, le 26 novembre 1941, le Miramichi passe toute la guerre sur la côte Ouest du Canada en alternance entre le service dans la Esquimalt Force (Force d'Esquimalt) et la Prince Rupert Force (Force de Prince Rupert) comme dragueur de mines et patrouilleur.

Pendant l'été et l'automne 1943, le Miramichi est utilisé occasionnellement comme navire d'entraînement. Il est désarmé le 24 octobre 1945 à Esquimalt[3].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Après la guerre, le Miramichi est vendu à l'Union Steamship Company of British Columbia en 1946. Il doit être converti en navire marchand, mais cela n'est jamais entrepris et le navire est vendu à la casse et démoli à Vancouver en 1949-1950[3],[4].

La ville de Miramichi possède la cloche du navire, qui est exposée à l'hôtel de ville. La communauté a reçu la cloche de la marine, suivant la tradition navale dans le cas des navires canadiens désarmés portant le nom d'une ville. Les archives des cloches navales du Musée naval et militaire de la base des Forces canadiennes d'Esquimalt contiennent des informations sur les baptêmes du NCSM Miramichi[5].

Commandement[modifier | modifier le code]

  • T/Lieutenant (T/Lt.) John Charles Barbour (RCNR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) John Charles Barbour (RCNR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) William Frederick Wood (RCNR) du au

Notes:
RCNR: Royal Canadian Naval Reserve

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Brown, p. 124
  2. a et b Chesneau (1980), p. 61
  3. a et b Macpherson and Barrie, p. 173
  4. Colledge, p. 414
  5. « Christening Bells » [archive du ], sur CFB Esquimalt and Naval Military Museum (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Arbuckle, J. Graeme (1987). Badges of the Canadian Navy. Halifax, Nova Scotia: Nimbus Publishing. (ISBN 0-920852-49-1).
  • (en) Brown, D.K. (2000). Nelson to Vanguard: Warship Design and Development 1923–1945. Chatham Publishing. (ISBN 1861761368).
  • (en) Chesneau, Roger, ed. (1980). Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946. Greenwich, UK: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-146-7).
  • (en) Haycock, Kenneth John (2012). Vassilopoulos, Peter (ed.). The History of the RCMP Marine Services. Pacific Marine Publishing. (ISBN 978-0-919317-47-5).
  • (en) Macpherson, Ken; Barrie, Ron (2002). The Ships of Canada's Naval Forces, 1910–2002 (3 ed.). St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing Limited. (ISBN 1551250721).
  • (en) Macpherson, Ken (1997). Minesweepers of the Royal Canadian Navy 1938–1945. St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing. (ISBN 0-920277-55-1).

Liens externes[modifier | modifier le code]