Mohand Cherif Sahli

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Mohand Chérif Sahli
Muḥand Cṛif Sahli (kab)
ⵎⵃⴰⵏⴷ ⵛⵔⵉⴼ ⵙⴰⵃⵍⵉ (ber)
Fonctions
Ambassadeur d'Algérie en Chine

(5 ans)
Prédécesseur M'hamed Yala
Successeur Taleb Bendiab Chaïb
Ambassadeur d'Algérie en République Tchèque

(6 ans, 3 mois et 17 jours)
Successeur Noureddine Delleci
Ambassadeur d'Algérie en Corée du Nord

(7 ans)
Ambassadeur d'Algérie au Vietnam

(7 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tasga (Souk-Oufella) (Algérie)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Alger (Algérie)
Nationalité Algérien
Parti politique FLN
Diplômé de Université de Paris Sorbonne
Profession Diplomate, Écrivain, Historien

Mohand Cherif Sahli, né le 6 octobre 1906 au village Tasga de Souk Oufella (Algérie) et mort le 4 juillet 1989 à Alger, d'origine de la tribu des Aït Waghlis, il est écrivain, historien, militant de la cause algérienne et ancien ambassadeur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mohand Cherif Sahli est né à Tasga, commune de Souk Oufella dans la tribu des Aït Ouaghlis. Il effectue sa scolarité primaire à Sidi Aïch et secondaire au lycée Bugeaud (Emir) d’Alger. Il termine le cycle universitaire à Paris, Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie et une agrégation. Il enseigne à Paris entre 1930 et 1939. Révoqué en 1939 pour ses écrits nationalistes et défaut de naturalisation. Il s’engage dans la lutte pour la cause algerienne. Il devient journaliste, critique et créateur des journaux: El Oumma, El Ifriqia, El Hayat et Résistance algérienne. En 1939, il rencontre Mostefa Lacheraf. En 1950, il renoue avec l’enseignement en France.

Il écrit en 1947, Le message de Youghourta et L’Emir Abdelkader Chevalier de la foi. En 1955, il est membre de la commission presse de la fédération FLN de France. De 1957 à 1962, il est représentant permanent du FLN, puis ambassadeur du GPRA dans les pays scandinaves. Au lendemain de l’indépendance, il est directeur des Archives, puis ambassadeur en Chine, Corée du Nord, Vietnam, puis en Tchécoslovaquie (1971-1978). Il ne s’est jamais marié et a été recueilli, depuis sa retraite en 1978, par le fils d'un de ses cousins, chez qui, il est mort, le à Alger. Il est enterré au carré des Martyrs d’El Alia[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abdelkader, chevalier de la foi, 1967 (Éditeur Amicale des Algériens en Europe (A.A.E)).
  • Le complot contre les peuples africains,1950 à Alger, Les éditions algériennes En-Nahdha.
  • Décoloniser l'histoire. L'Algérie accuse le complot contre les peuples africains,1986, édition ENAP, Alger
  • L'Emir Abdelkader.: Mythes français et réalités algériennes,1988, édition ENAP, Alger
  • Le message de Yougourtha, 1968 Edition Paris : L'Algérien en Europe.

Notes et références[modifier | modifier le code]