Martainneville
Martainneville | |
La mairie et l'école. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Abbeville |
Intercommunalité | Communauté de communes de Blangy-sur-Bresle |
Maire Mandat |
Jean-Jacques Nantois 2014-2020 |
Code postal | 80140 |
Code commune | 80518 |
Démographie | |
Population municipale |
436 hab. (2014) |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 00′ 03″ nord, 1° 42′ 27″ est |
Altitude | Min. 84 m Max. 114 m |
Superficie | 7,58 km2 |
Élections | |
Départementales | Gamaches |
Localisation | |
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Martainneville est une commune française, située dans le département de la Somme en région Picardie.
Géographie
Communes limitrophes
Histoire
- Les cercueils de pierre découverts à Martainneville appartiennent à l'époque gallo-romaine et aux premiers siècles de la monarchie française[1].
On trouve Guillaume du Bus, chevalier, seigneur du Grand-Butz et du Petit-Butz vivant en 1270.
En 1293, Robert du Bus, fils de Raoul du Bus, demeurant à Martainneville-les-Butz, vend trois journaux de terre à un nommé Enguerrand Sorel[2].
En 1350 Alix du Bus, épouse du chevalier Firmin d'Aigneville, fait passer le Grand-Butz dans la famille d'Aigneville.
En 1590, Geneviève du Bus, fille de Jean du Bus, écuyer, seigneur du Petit-Bus, épouse de François de Créquy, vicomte de Langre, devient à son tour seigneur du Petit-Bus. C'est la dernière du nom[3].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur au chevron d'argent, chargé de trois trèfles de sable, accompagné de trois molettes d'or. |
La commune relève les armes de la famille Du Bus, qui tirait son nom d'un ancien hameau constitué autour de deux manoirs aujourd'hui disparus. Jusqu'au XIXe siècle, Martainneville portait encore le nom de Martainneville-lès-Butz, pour se différencier de Martaigneville, hameau de Bourseville (80). Le hameau des Butz (qui comprenait le Grand et le Petit-Butz) n'existe plus[4].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 436 habitants, en augmentation de 12,66 % par rapport à 2009 (Somme : 0,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- L'ancienne voie de Chemin de Fer:
- La ligne de chemins de fer Longpré-les-Corps-Saints / Gamaches, à voie unique, a été ouverte le 9 mai 1872 et déclassée le 10 novembre 1993. Elle desservait :
Longpré-les-Corps-Saints / Bettencourt-Rivière / Airaines / Allery / Wiry-au-Mont / Forceville / Oisemont / Cerisy-Buleux / Martainneville - Saint-Maxent / Vismes-au-Val / Maisnières / Gamaches et Longroy - Gamaches - De nos jours la ligne n'existe plus. Cette ligne faisait essentiellement du trafic fret en desservant les coopératives mais transportait aussi quelques voyageurs.
L'ancien arrêt se situait au point kilométrique 22,225 depuis la gare de Longpré-Les-Corps-Saints entre Martainneville et Saint-Maxent[11].
- Le château de Martainneville:
- La terre connut de nombreux propriétaires : en 1270, elle appartient à Jean de Martainneville et de 1317 à 1339 à Hugues de Monsures. Elle fut par la suite successivement vendue à Jean Journe en 1490 puis à Jacques de Vaudroy en 1605, avant d'être acquise par Jean de Gaude en 1606. De 1685 à 1720, Jean-François de Gaude est seigneur de Martainneville. En 1749, Marie-Thérèse, fille de François-Léonor de Gaude épouse Philippe Charles, Comte de Hunolstein. La terre passera dans cette famille, originaire d'Allemagne et attachée au duché de Lorraine en 1760 avant d'être rachetée en 1789 par Gabriel Vincent, marquis d'Hantecourt.
La 1re construction remonterait à la fin du XVIe siècle ou aux toutes premières années du XVIIe siècle comme en témoignent les deux tours qui subsistent aux angles du corps de logis côté jardin. Les travaux furent poursuivis au XVIIe siècle selon le schéma classique, corps de logis et deux courtes ailes en retour d'équerre côté cour. De grands travaux d'embellissement se déroulèrent au siècle suivant, avec son bel avant-corps central en saillie à 3 pans coupés orné de deux pilastres à refends supportant un fronton demi circulaire, caractéristique de l'architecture picarde des années 1750. Les ailes en retour ont été supprimées et des chaînages rectilignes ont remplacé les chaînages en harpe du siècle précédent.
La balustrade qui couronne l'avant-corps doit dater quant à elle du XIXe siècle.
Extrait : Châteaux «brique et pierre» en Picardie - quatre siècles d'architecture, Josiane Sartre, Nouvelles Éditions Latines en vente sur http://www.editions-nel.com/rayons/nouveautes.shtml
En 1936, le château de Martainneville, alors en mauvais état, est acquis par Joseph Andrieu.pour son fils Victor agriculteur assassiné en 1944.Exploité par Joseph puis par un fermier l'exploitation a été reprise par le petit fils de joseph en 1974 .Il est maintenant à la retraite et le chateau et les terres héritage des 7 enfants du Docteur Andrieu , frére de Victor et deuxiéme fils de Joseph sont en vente
- Église Saint-Pierre et Saint-Paul.
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L'église.
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Vue du clocher.
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Le chevet de l'église.
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Des contreforts en brique ont dû rigidifier les murs.
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Chapelle près de l'église, souvenir de l'ancien cimetière.
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Monument aux morts pour la patrie.
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En face de l'école.
Personnalités liées à la commune
Notes, sources et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, vol. reprise de 1883, t. Tome 1, 67, rue Saint-Jacques - 75005 Paris, Lorisse éditeur-diffuseur, , 14e éd., 439 p. (ISBN 2-84435-013-5)p. 13.
- René de Belleval, Trésor généalogique de la Picardie, 1860
- Jacques Dulphy
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=6274
- Dictionnaire du personnel politique de la Somme (1800-1945) p. 53.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 4 avril 2014, p. 15.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Source:Fcvnet [1]