Maclas

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Maclas
Maclas
Façade de l'église.
Blason de Maclas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes du Pilat rhodanien
Maire
Mandat
Hervé Blanc
2020-2026
Code postal 42520
Code commune 42129
Démographie
Gentilé Maclaires [1]
Population
municipale
1 834 hab. (2021 en augmentation de 0,94 % par rapport à 2015)
Densité 181 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 47″ nord, 4° 41′ 07″ est
Altitude Min. 256 m
Max. 453 m
Superficie 10,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pélussin
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Maclas
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Maclas
Liens
Site web Site officiel

Maclas est une commune française située dans le canton du Pilat, département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

C'est dans la région Rhône-Alpes, précisément dans le département de la Loire, que se trouve le village de Maclas. Sur les contreforts du Pilat et surplombant la vallée du Rhône sur un plateau situé à 400 m d'altitude, ce village fait partie des quarante-sept communes du parc naturel régional du Pilat.

Avec un relief et un climat très contrasté, le village jouit d'un paysage entouré de vergers. L'arboriculture est la principale activité agricole.

L'accès à la commune depuis la vallée du Rhône offre un paysage remarquable à travers les gorges de Malleval et la chute d'eau du saut de Lorette. Depuis la commune, le panorama s'étend de l'ensemble du mont Pilat au nord à la vallée du nord à l'est. Par temps clair, les sommets alpins et notamment le Mont-Blanc peuvent être vus.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sablons », sur la commune de Sablons à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Maclas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pélussin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[11] et 8 104 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,4 %), forêts (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (10,5 %), prairies (2,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Maclas a certainement des origines très anciennes sans doute remontent elles jusqu'à l'époque gallo-romaine mais nous n'avons pas de sources sûres qui pourraient nous l'affirmer. Par contre, nous savons que son orthographe est apparue en 1352.

Durant le Moyen Âge, Maclas était sous l'emprise du baron de Malleval et ce n'est qu'en 1633 qu'elle s'en libéra pour créer sa propre baronnie. Celle-ci était installée au château du Buisson et englobait Maclas, Véranne, Saint-Appolinard et Roisey.

La famille de Villars en fut les premiers seigneurs. D'abord Claude de Villars et ensuite son fils Pierre qui dû vendre la baronnie à la famille de la Beau de Bérard qui en garda possession jusqu'à la Révolution française.

Durant le XVIIIe siècle, Maclas a utilisé les premiers moulins à soie et ce n'est qu'à la fin de ce siècle que son industrie s'est accrue abondamment. À la fin du XIXe siècle, Maclas a connu un essor gigantesque en matière d'activités toujours en rapport avec le textile.

Depuis la crise de 1930, l'activité du textile a décliné petit à petit. Mais le village a toujours gardé ce côté productif puisqu'il renferme actuellement une trentaine d'activités professionnelles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Parti Identité Qualité
Cellard Antoine
Mousset Claude
Mousset Claude
Mousset Claude
Buisson Jean
Buisson Jean
Buisson Jean
Buisson Jean
Viornery Pierre
Viornery Pierre
Blanc Louis
Crotte Jean
Viornery Pierre
Viornery Pierre
Chosson Pierre
Chosson Pierre
Trouillet Léon
Viornery Pierre
Limonne Antoine
Limonne Antoine
Limonne Antoine
Limonne Antoine
Juthier Jean
Juthier Jean
Juthier Jean
Juthier Jean
Fanget Alain
Fanget Alain
Fanget Alain
mars 2020 Blanc Hervé

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 1 834 habitants[Note 2], en augmentation de 0,94 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7808409459849901 0451 0241 0461 146
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1721 1241 1641 1701 2261 2071 2081 1741 128
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2371 3301 2951 1641 1241 1461 036981992
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0131 1111 1201 1371 2891 3061 5891 5751 685
2015 2020 2021 - - - - - -
1 8171 8271 834------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade de l'ancienne école libre, actuelle maison des associations (ornée d'une croix en brique).
  • Mairie.
  • Église Saint-Clair-et-Saint-Héand de Maclas.
  • Maison des Associations.

Loisirs et culture[modifier | modifier le code]

  • La musique de Maclas
Elle est composée d’une société musicale et d’une école de musique qui accueille, chaque année, plus de 150 élèves et musiciens.
La société musicale de Maclas est constituée de pilorkestra, un orchestre d’harmonie et d’évolution, un groupe de parade.
L’école de musique de Gambadon dispense des cours de solfège et d’instruments pour petits et grands. Elle initie également à la musique d’ensemble avec son orchestre junior.
L'association familiale composée de plus de 170 familles adhérentes, propose une multitude d'activités dans divers domaines et pour toutes les tranches d'âges. Soutien à domicile aux personnes âgées et service de télé assistance, Aide aux devoirs, ateliers artistiques, randonnées pédestres, atelier généalogie, activités sportives, accueil de loisirs (centres de loisirs), club ados, autant d'activités et de services qui rythment le quotidien de l'association.
  • Handball club du Pilat
Ce club a été créé avec la commune de Pélussin. Les matchs se déroulent principalement au gymnase de Maclas.
  • Tennis club de Maclas
Ce club se compose d'une importante école de tennis 80 enfants en 2011. Disposant de 2 courts extérieurs.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Maclas se blasonnent ainsi :

Écartelé: aux 1er et 4e d'azur plain, aux 2e et 3e de gueules à trois étoiles d'or; à la cotice d'argent chargée de cinq mouchetures d'hermine de sable brochant sur le tout.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/loire-42
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Maclas et Sablons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Pélussin », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]