Aller au contenu

Louis Legrand (graveur, 1863-1951)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 octobre 2021 à 16:54 et modifiée en dernier par Daehan (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Louis Legrand
Naissance
Décès
(à 87 ans)
Livry-GarganVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activités
Lieu de travail
Influencé par
Distinction

Louis Auguste Mathieu Legrand est un peintre, dessinateur et graveur français né à Dijon le et mort à Livry-Gargan le [1]

Biographie

Employé de banque, Louis Legrand suit les cours du soir à l'École des beaux-arts de Dijon et obtient le prix Devosge en 1883.

En 1884, il s'installe à Paris et s'initie aux techniques de gravure avec Félicien Rops, sa technique préférée étant celle de l'aquatinte. Il reçoit sa première commande d'une série : Les premières illustrées.

Dès 1887, il collabore au journal Le Courrier français. Les dessins qu'il y fait paraître ont le plus souvent pour thème la mort et la déchéance. Poursuivi pour obscénité, il purge une courte peine d'emprisonnement et abandonne ensuite la carrière d'illustrateur satirique.

En 1891, il participe au Gil Blas pour illustrer le numéro spécial consacré au Moulin Rouge. Il s'intéresse au monde de la danse, en illustrant notamment un Cours de danse fin de siècle (Paris, E. Dentu, 1892) dont les planches sont imprimées dans l'atelier d'Auguste Delâtre. Il fréquente assidûment les salles de répétition et les coulisses de l'école de danseuses ouverte par Nini-Patte-en-l'air rue Frochot.

En 1900, il reçoit une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris.

En 1906, il est décoré de l'ordre de la Légion d'honneur.

Œuvre

Modèle:Message galerie Avant Henri de Toulouse-Lautrec, il a reproduit la vie nocturne parisienne de la Belle Époque.

La Bretagne fut également une de ses sources d'inspiration. Le musée départemental breton de Quimper conserve plusieurs de ses gravures d'inspiration bretonne.

L'éditeur et collectionneur d'art Gustave Pellet lui édita 300 gravures et lui acheta tous ses pastels[2]. Il grava pour lui également des sujets érotiques[3].

Illustrations

  • Joseph Gayda, Ce brigand d'amour, huit gravures, 1885.
  • Les Petites du Ballet, 1893.
  • La Petite Classe, 1908.

Conservation

États-Unis
France
Suisse

Expositions

Notes et références

  1. Archives de Côte d'Or en ligne, acte n°711 du 29/9/1863, avec mention marginale du décès, vue 185.
  2. Notice sur Louis Legrand, par la galerie Ary Jan à Paris[réf. incomplète].
  3. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éditions A. Roussard, 1999, p. 366.

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éditions A. Roussard, 1999, p. 366.
  • Erastène Ramiro, Louis Legrand, peintre-graveur, Paris, 1896. — Catalogue de son œuvre gravé et lithographié.
  • Gustave Kahn, « Louis Legrand, peintre graveur », L'Art et le Beau. — Numéro spécial consacrée à cet artiste.
  • Camille Mauclair, Louis Legrand, peintre et graveur, Éditions Floury, 1910.
  • Victor Arwas, Catalogue Raisonné de l'Œuvre de Louis Legrand, Londres, Éditions Papadakis.
  • Collectif, Louis Legrand, entre Femmes et Remous, [catalogue d'exposition], Namur, musée Provincial Félicien Rops, 2006.
  • Namur Province, no 34, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gilles Genty, De Caillebotte à Picasso - Chefs-d'œuvre de la Collection Oscar Ghez, [catalogue d'exposition], Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, 2007.

Liens externes