Jean Combette

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Jean Combette
Le général Combette (écharpe rouge de la grand-croix de la Légion d'honneur) entouré d'officiels lors d'un ravivage de la « Flamme sous l'Arc de Triomphe - Flamme de la Nation » en .
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
SuresnesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Louis Joseph CombetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions

Jean Combette est un général de l'armée française né à Beaune le et mort à Suresnes (Hauts-de-Seine) le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1944, il s'engage dans les FFI puis dans la 1re armée du général de Lattre de Tassigny[2]. Affecté à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Nouveau Bahut 1945-1946), il est nommé sous-lieutenant en décembre 1945. Il est affecté à l'École de cavalerie de Saumur (1946-1947). Il participe ensuite aux guerres de décolonisation : cinq en Indochine et cinq ans en Algérie[3]. De 1968 à 1970, il devient chef de corps du 1er régiment de hussards parachutistes[4] stationné à Tarbes (Hautes-Pyrénées). En février 1975, il est appelé par le général Marcel Bigeard, nommé Secrétaire d'État à la défense par Valéry Giscard d'Estaing, pour devenir son Chef de cabinet, fonction qu'il quittera un an plus tard lorsqu'il fut nommé général de brigade. Il commande ensuite la 3e division blindée stationnée à Fribourg-en-Brisgau (République fédérale d'allemagne).

Élevé au rang et appellation de général de corps d'armée en 1983 il devient contrôleur général des armées[5].

De 1988 à 1994 il est président de la Mutuelle nationale militaire et membre du Conseil supérieur de la mutualité de 1992 à 1997. De 1999 à 2009, il devient président de l'association « La Flamme sous l’Arc de Triomphe »[6]. Il est désigné au mois de , membre d'honneur de l'Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire[7].

Président du Comité la Flamme (1999-2009)[modifier | modifier le code]

Durant sa présidence, le général de corps d'armée Jean Combette fait le constat des effectifs toujours plus réduits d'anciens combattants issus des deux conflits mondiaux et des guerres de l'Indochine et d'Algérie. Il souhaite par conséquent ouvrir le ravivage de la flamme à la société civile qui devient alors la « Flamme de la Nation ». Les efforts sont particulièrement portés sur les jeunes, collégiens, lycéens, qui dès lors, viendront en délégation raviver la flamme au côté de leurs professeurs. Il s'agit pour ces jeunes d'un geste « d'hommage et d'espérance », selon les mots du général Combette. Celui-ci prend soin, entouré des commissaires de la Flamme, d'expliquer à ces écoliers qu'il leur appartient désormais « de relever tous les défis de [leur] époque et de [s'] associer aux forces vives de la Nation pour construire [leur] avenir »[8]. Le président Nicolas Sarkozy remerciera dans une lettre officielle le général Combette du travail accompli.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Le général Combette totalise 10 citations dont 5 palmes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Décès - Beaune. Adieu au général Jean Combette
  3. Le général Jean Combette. - Comité d'Issy-les-Moulineaux et Vanves
  4. « Le général de corps d’armée combette s’est éteint », sur paratir-paris.org via Internet Archive (consulté le ).
  5. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000699096
  6. Jean COMBETTE, une flamme s’est éteinte | La Flamme sous l'Arc de Triomphe
  7. Décision de l'Assemblée générale de l'Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire du . Revue Croix de Guerre et Valeur Militaire no 301 septembre 2010 3e trimestre 2010
  8. Anne-Marie Balenbois, La Flamme sous l'Arc de Triomphe : Flamme de la Nation, NANE Editions, , 48 p. (ISBN 978-2-84368-152-3, lire en ligne).
  9. Site Legifrance
  10. Site Légifrance
  11. « Fncv federation nationale combattants volontaires france association », sur fncv.com via Internet Archive (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]