Jean-Louis Boussingault
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Division 6 du cimetière du Père-Lachaise (d) |
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Jean-Baptiste Boussingault (grand-père paternel) |
Jean-Louis Boussingault (1883-1943) est un artiste peintre, graveur et illustrateur français. Il a pratiqué la pointe sèche, l'eau-forte et la lithographie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le dans le 6e arrondissement de Paris[1], Jean-Louis Boussingault, qui appartient à la famille du chimiste Jean-Baptiste Boussingault dont il est le petit-fils, fréquente dans les années 1900 les peintres André Dunoyer de Segonzac, Luc-Albert Moreau, Valdo Barbey et André Villeboeuf : ils sont tous élèves à l'académie Julian puis à l'académie de la Palette où il a comme enseignants Charles Guérin, Georges Desvallières, et Pierre Laprade. Au cours de l'été 1908, cette bande d'amis part en villégiature à Saint-Tropez et peint ensemble. Durant un temps, Dunoyer et Boussingault partagent un même atelier à Paris.
Il expose pour la première fois en 1909 au Salon des indépendants. En mai 1910, il inaugure avec André Dunoyer de Segonzac et Luc-Albert Moreau, par une exposition de dessins, la nouvelle galerie Barbazanges[2].
En 1914, Bernard Boutet de Monvel fait son portrait, et en juin, il collabore à la Gazette du Bon Ton, représentant une robe de Paul Poiret : ce dernier lui commande un important ensemble décoratif pour ses boutiques. Il l'appelle le « nouveau Constantin Guys ». Il collabore aussi à l'hebdomadaire illustré fondé par Paul Iribe, Le Témoin.
En 1919, il rejoint la Compagnie des arts français fondée par Louis Süe et André Mare, où il retrouve Dunoyer et Moreau : ils appartiennent au courant figuratif de l'art décoratif et travaille en fonction de commandes[3].
En septembre-, il expose à la galerie van Deene d'Amsterdam en compagnie de onze autres peintres.
Sa mort le au sein de la Clinique Oudinot dans le 7e arrondissement[4], en pleine guerre, ne passe pas inaperçue puisqu'une exposition hommage se tient du au au musée des Arts décoratifs. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (6e division)[5].
Conservation
[modifier | modifier le code]- L'Église Notre-Dame du Chêne à Liefravenberg, dessin et aquarelle, 1905, cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
- Femme se peignant, huile sur toile, 72 × 59 cm, musée des beaux-arts de Troyes.
- La Plante verte, huile sur toile, 80 × 65 cm, musée des beaux-arts de Troyes.
- Le Homard, huile sur toile, 24 × 41 cm, musée d'art moderne de Troyes.
- Trompette au chien, huile sur panneau, 31 × 21 cm, musée de L'Abbaye, Saint-Claude (Jura)[6].
- Portrait de jeune fille (la petite Rachel), huile sur toile, 73 × 60 cm, circa 1930, musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg.
Livres et albums illustrés
[modifier | modifier le code]- Maurice de Noisay, Tableau des courses ou Essai sur les courses de chevaux en France, illustré de 11 lithographies en couleurs, Paris, Nouvelle revue française, 1921.
- Jean-Léopold Duplan, Tableau de la vénerie, illustré de 14 lithographies en noir ou en couleurs, Paris, Nouvelle revue française, 1923.
- Léon-Paul Fargue, D'après Paris, avec des lithographies, Paris, Les amis de l'amour de l'art, [1931].
- Georges Courteline, Contes et nouvelles, avec André Dignimont, 2 vol., Paris, Librairie de France, 1930-1931.
- Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, illustré de pointes sèches, Paris, Éditions Jeanne Walter, 1932.
- Valéry Larbaud, Amants, heureux amants, avec huit gravures sur cuivre, Paris, Les Exemplaires, 1932.
- Jean-Louis Boussingault, Champs-Élysées, avec 14 planches, Paris, Aux dépens des cinq-vingt, 1935.
- Jean-Louis Boussingault, Visages, avec 14 planches en manière noire, Paris, Aux dépens des cinq-vingt, 1935.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Paris 6e, acte de naissance no 719, année 1883 (page 5/16)
- Jean-Louis Boussingault, le « magicien du blanc et du noir », exposition virtuelle, INHA, mars 2019.
- « Art déco », in Dictionnaire de la peinture, sous la dir. de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Paris, Larousse, 2003, page 33.
- Archives de Paris 7e, acte de décès no 833, année 1943 (page 25/31)
- Registre journalier d'inhumation de Paris Père Lachaise (page 26/31)
- Voir l'œuvre, sur le site officiel du musée de L'Abbaye, en ligne.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Boussingault par ses amis, par André Dunoyer de Segonzac, Luc-Albert Moreau, Valdo Barbey, André Villeboeuf, Paris, Éd. du Vieux Colombier, 1944.
- Jacques de Laprade, Boussingault (1883-1943), catalogue d'exposition, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 1944.
- (en) « Boussingault, Jean-Louis (1883 - 1943), Painter, engraver, draughtsman, lithographer », notice du Dictionnaire Bénézit, lire en ligne (ISBN 9780199899913).
- Michel Charzat, « Jean-Louis Boussingault, le peintre de l'amour de la vie », dans La Jeune peinture française, Hazan, Paris, 2010, pp. 110-115.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Peintre français du XXe siècle
- Graveur français du XXe siècle
- Graveur à la pointe sèche
- Aquafortiste français
- Lithographe français du XXe siècle
- Élève de l'Académie Julian
- Naissance en mars 1883
- Naissance dans le 6e arrondissement de Paris
- Décès en mai 1943
- Décès dans le 7e arrondissement de Paris
- Décès à 60 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 6)