Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière

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Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière
Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière

Naissance
Lunéville (Meurthe)
Décès (à 81 ans)
Nîmes (Gard)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17571802
Distinctions Baron de l'Empire
Chevalier de la Légion d'honneur

Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière, né le à Lunéville (Meurthe) et mort le à Nîmes, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

Entré au service le 10 avril 1757, en qualité d'exempt des gardes du roi de Pologne, il fut admis, le 6 mai 1761, comme volontaire dans le régiment de Navarre-infanterie.

Le marquis de Soupire l'ayant employé comme aide-de-camp, il fit avec distinction les guerres de Hanovre, de 1761 à 1762, et se signala aux batailles de Fillingshausen, de Grebenstein et de Johannesberg, aux sièges de Wolfenbüttel et de Brunswick.

Après le traité de Paris du 10 février 1763, il fut mis à la suite du régiment de la marine, et obtint une sous-lieutenance le 5 suivant ; il quitta à cette époque le service du roi Stanislas pour rester définitivement attaché à celui de la France.

La Barollière fit les campagnes de Corse de 1768 et 1769, et donna de nouvelles preuves de valeur aux affaires de Santo-Piétro, de Lento, d'Olmetta et de Pontenovo. Nommé capitaine le 17 juin 1770, il fut employé à l'état-major de de Bourcet et y demeura attaché jusqu'au 5 mai 1772, époque à laquelle il passa dans la légion royale.

Désigné, le 16 juillet 1776, pour remplir les fonctions de capitaine en second dans le Régiment Mestre de Camp Général dragons (2e), il entra, le 12 mai 1779, dans le 1er régiment de chasseurs à cheval, dans lequel il fut nommé capitaine-commandant le 4 septembre 1780.

Major du 3e régiment de même arme le 15 avril 1784, il en devint lieutenant-colonel le 1er mai 1788, colonel le 25 juillet 1791, et fit partie des camps de Paris et de Versailles de 1789 à 1791.

Nommé Maréchal de camp le 6 décembre 1792, il commanda en cette qualité l'avant-garde de l'armée de la Moselle, se distingua à la bataille de Valmy, et à la prise de Verdun ; protégea le mouvement rétrograde de l'armée française aux combats de Pellingen et de la montagne Verte, et fut fait général de division le 6 mai 1793.

Démissionnaire le 30 juillet, il cessa ses fonctions le 1er septembre suivant.

Le général Labarollière reprit de l'activité le 6 thermidor an II et fut appelé au commandement de la 6e division militaire.

Envoyé à l'armée des côtes de Cherbourg, il obtint par intérim le commandement de la Vendée, et se fit particulièrement remarquer à la bataille de Martigné-Briand le 27 messidor, aux combats de Vihiers les 29 et 30 du même mois.

Réformé le 1er vendémiaire an V, il fut remis en activité le 28, avec ordre d'aller prendre le commandement des départements situés sur le Rhin et la Moselle. Mis en non-activité par suppression d'emploi le 13 vendémiaire an VI, il cessa ses fonctions le 22.

Napoléon Ier le réemploya, le 24 frimaire an VIII, lui confia le commandement de la 13e division militaire, et le 21 thermidor suivant celui de la 14e.

Mis à la retraite le 10 prairial an XI, il alla en jouir à Pont-à-Mousson.

Le premier Consul le comprit dans la promotion des membres de la Légion d'honneur le 23 vendémiaire an XII.

États de service

Titres, honneurs, décorations, ...

Armoiries

  • Écartelé ; au premier et quatrième d'argent à l'épée haute en pal de sable, à la poignée d'or ; au deuxième des Barons tirés de l'armée ; au troisième d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois croissants d'argent - Livrées : aux couleurs de l'écu

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