HMS K7

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

HMS K7
Type Sous-marin
Classe K
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur HMNB Devonport Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu le
Équipage
Équipage 6 officiers, 53 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 103 m
Maître-bau 8,23 m
Tirant d'eau 6,40 m
Déplacement 1 980 tonnes en surface, 2 566 t en plongée
Propulsion 2 turbines à vapeur
4 moteurs électriques
1 groupe électrogène Diesel de 700 ch
Puissance 10 500 ch en surface et 1 440 ch en plongée
Vitesse 24 nœuds en surface
8 nœuds en plongée
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles d’étrave de 18 pouces (457 mm) avec 8 torpilles
2 canons de pont de 100 mm
1 canon de 72 mm
Rayon d'action 12 500 nautiques à 10 nœuds en surface
40 nautiques à 7 nœuds en plongée

Le HMS K7[Note 1] était un sous-marin britannique de classe K de Royal Navy, construit par HMNB Devonport. Sa quille est posée le et il est mis en service le .

Le K7 fut le seul navire de la désastreuse classe K à engager le combat avec un ennemi. Le , il tire une salve de torpilles sur le U-boot U-95 et marque un coup au but. Cependant, la torpille n’a pas explosé, avec la malchance qui a été décrite comme typique de la classe K. Le K7 a échappé aux représailles en s’éloignant à toute vapeur[1].

Le K7 a été impliqué dans un accident avec la 4e escadre de croiseurs légers. Il a également été impliqué dans la série catastrophique d’accidents survenus au cours d’un exercice de nuit qui a été désigné sarcastiquement comme la bataille de l'île de May. Le K7 a été endommagé en percutant le KHMS K4 en train de couler.

Le K7 a été vendu le à Sunderland.

Conception[modifier | modifier le code]

Le K7 avait un déplacement de 1 800 tonnes en surface et 2 600 tonnes en immersion[2]. Il avait une longueur totale de 103 m, un maître-bau de 8,08 m et un tirant d'eau de 6,38 m[3]. Le sous-marin était propulsé par deux chaudières Yarrow Shipbuilders alimentées au mazout, qui alimentaient chacune une turbine à vapeur Brown-Curtis ou Parsons développant 10 500 ch (7 800 kW) qui entraînaît deux hélices de 2,29 m de diamètre. En immersion, la propulsion était assurée par quatre moteurs électriques, produisant chacun de 350 à 360 ch (260 à 270 kW)[3]. Il avait également un moteur Diesel de 800 ch (600 kW), qui était utilisé le temps que la vapeur monte en pression, ou à la place de celle-ci[4].

Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 24 noeuds (44 km/h) et une vitesse en immersion de 9 à 9,5 noeuds (16,7 à 17,6 km/h)[3],[5]. Il pourrait opérer à une profondeurs de 150 pieds (46 m) et y parcourir 80 milles marins (150 km) à 2 noeuds (3,7 km/h)[2].

Le K7 était armé de dix tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), de deux canons de pont de 4 pouces (100 mm) et d’un canon antiaérien de 3 pouces (76 mm)[3]. Ses tubes lance-torpilles étaient répartis ainsi : quatre dans l’étrave, quatre dans la section centrale, tirant sur les côtés, et deux sur le pont dans un affût rotatif[2]. Son effectif était de cinquante-neuf membres d’équipage[5].

Engagements[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Edwyn Gray, British Submarines at War: 1914–1918, Pen and Sword, , 220–221 p. (ISBN 978-1-4738-5348-5, lire en ligne)
  2. a b et c (en) Edward C. Whitman, K for Katastrophe, US Navy, (lire en ligne [archive du ]), chap. 49
  3. a b c et d (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  4. (en) Anthony Bruce et William Cogar, Encyclopedia of Naval History, Routledge, (ISBN 978-1-135-93534-4, lire en ligne), p. 356
  5. a et b (en) Julian Holland, Amazing & Extraordinary Facts Steam Age, David & Charles, (ISBN 978-1-4463-5619-7, lire en ligne), p. 145

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]