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Enguerrand de Bournonville

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Enguerrand de Bournonville
Fonction
Militaire (en)
Titres de noblesse
écuyer
Biographie
Naissance
Vers 1368
Décès
Sépulture
église Saint-Médard de Soissons
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Fratrie
Enfant
Blason

Enguerrand de Bournonville, né vers 1368 et mort exécuté le 26 mai 1414 à Soissons est un chef de guerre au service du duc de Bourgogne Jean sans Peur pendant la Guerre de Cent Ans, plus précisément pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Il est issu d'un lignage noble de seigneurs du Boulonnais qui a donné plusieurs capitaines. Il y possède plusieurs seigneuries.

Entré au service des ducs de Bourgogne comme simple écuyer d'écurie, il combat dans le pays de Liège, en Italie, en Île-de-France, dans le Berry et en Picardie et s'affirme comme un chef militaire de premier plan. Capitaine de Soissons pour le duc de Bourgogne, il y meurt exécuté par ordre du roi Charles VI après la prise de cette ville. Un chroniqueur le qualifie alors de « fleur de tous les capitaines de France ». Le camp bourguignon conserve ensuite sa mémoire. Au XIXe siècle, on croit retrouver son tombeau dans l'église de Marle et on le reconstruit, mais cette tombe était plutôt celle de son fils Antoine de Bournonville.

Biographie

Un lignage de seigneurs du Boulonnais

Ruines du château de Lianne, Beaurainville. Carte postale ancienne.

Enguerrand de Bournonville est issu de la famille de Bournonville, lignage noble de seigneurs implantés dans le Boulonnais et qui y possède de nombreuses seigneuries. Il est le troisième fils de Robert I de Bournonville (mort vers 1369) et de Jeanne de Cramailles (morte entre 1369 et 1373), fille de Jean seigneur de Cramailles. Son frère aîné est Aleaume de Bournonville (1360-1415) et son cousin germain est Lyonnel de Bournonville (v. 1390-1429). Par leur grand-mère Mahaut de Fiennes, ils sont tous trois les petits-neveux du connétable de France Robert de Fiennes[Sch 1].

Fils cadet, Enguerrand n'hérite pas de la seigneurie de Bournonville, réservée à son frère Aleaume, mais reçoit la seigneurie de Lianne, pour laquelle il prête hommage en 1403. Ce château, situé dans l'actuelle commune de Beaurainville, surplombe et surveille la Canche. Il épouse vers 1400/1401 Julienne de La Motte, héritière des seigneuries de Pernes, Havenquerque et Huplandre (terres toutes deux situées dans la commune actuelle de Pernes) et veuve de Robert de Croutes[Sch 2].

Ils ont deux enfants :

  • Antoine, seigneur de Bournonville, mort en 1480 ;
  • Béatrice de Bournonville, qui épouse Florent de Calonne[Sch 3].

Écuyer au service des ducs de Bourgogne

Jean sans Peur, huile sur chêne, musée du Louvre, début du XVe siècle.

Enguerrand de Bournonville entre au service des ducs de Bourgogne vers 1390-1400, au moment où Philippe Le Hardi intègre à son hôtel des représentants des principaux lignages de Picardie. Il est cité pour la première fois dans l'entourage de Philippe Le Hardi en 1404, comme écuyer d'écurie, avant de servir le fils de celui-ci, Jean sans Peur. Le retenir dans son hôtel est un moyen, pour le duc de Bourgogne, de pallier l'absence de lien féodal, puisque Bournonville est issu du comté de Boulogne, qui ne dépend pas du duc. En 1405, Enguerrand de Bournonville est fait prisonnier par les Anglais en combattant contre eux sous les ordres de son cousin le comte de Saint-Pol et Jean sans Peur l'aide à payer sa rançon. L'année suivante, il représente le duc de Bourgogne à Pise, où Jean sans Peur prétend sans succès exercer le pouvoir. Les Florentins, après avoir annexé Pise, malmènent Bournonville[Sch 4].

Enguerrand est directement au service de Philippe Le Hardi puis de Jean sans Peur, contrairement à son frère Aleaume, qui ne sert le duc de Bourgogne que parce qu'il est un parent et serviteur du comte de Saint-Pol, qui devient un conseiller du duc de Bourgogne à partir des années 1390 [Sch 5].

La bataille d'Othée

À partir de 1408, Jean sans Peur confie fréquemment à Bournonville sa propre protection lors de divers voyages. Il est ainsi un des capitaines bourguignons de la campagne menée par Jean sans Peur dans le pays de Liège, à la tête d'une compagnie de plus de 150 hommes. Il participe à la victoire bourguignonne de la bataille d'Othée du 23 septembre 1408 contre les Liégeois[Sch 6].

Il est un des chefs d'un corps de cavalerie de 1400 combattants qui déborde les Liégeois par un mouvement tournant, semble-t-il décisif[1], les Liégeois se retrouvant frappés de deux côtés[2]. Le rôle d'Enguerrand de Bournonville dans cet épisode est rappelé dans une chanson bourguignonne composée après la bataille :

« Le duc fut à cheval montés
Et en très bonne vollenté
A sa gent de bien faire.
Mais quant il eult bien advisé
Des Lieghois la grant fiereté
Adonc prist sa meffaire,
Prist Robert Le Roux et Helli
Et monseigneur de Raisse,
Et Enguerran de Bournonville
Pour rompre la bataille[3]. »

Le duc de Bourgogne, satisfait, lui offre des récompenses financières et le promeut chambellan en 1409[Sch 6]. Les chambellans sont alors l'élite de l'hôtel princier de Jean sans Peur, et les simples écuyers comme Bournonville sont très minoritaires (6%) par rapport à une très large majorité de chevaliers (92%)[4]. Dans le lignage de Bournonville, les aînés, comme Aleaume, Antoine fils d'Enguerrand, Louis, fils aîné d'Antoine, ou leur cousin Lyonnel, sont chevaliers alors que les cadets, comme Enguerrand ou Pierre le second fils d'Antoine, sont seulement écuyers[Sch 7].

Un Bourguignon dans Paris

En 1409, Enguerrand de Bournonville participe à une expédition en Italie menée par les armées unies des différents princes français. Il aide sans succès le maréchal Boucicaut lors de la révolte de Gênes, pendant laquelle Boucicaut perd le contrôle de cette cité. Bournonville revient en France en 1410. Il séjourne alors à Paris, aux côtés de Jean sans Peur et est officiellement désigné comme son conseiller. Tout en restant un homme du duc de Bourgogne, il devient le chef de la garde du dauphin, Louis de Guyenne[Sch 8].

Pendant la période où il séjourne à Paris, Enguerrand de Bournonville a une liaison adultérine avec une Parisienne, Ydette de Lours, sans doute rencontrée à l'hôtel d'Artois, résidence de Jean sans Peur. Elle donne naissance à deux enfants, encore jeunes et à charge de leur mère en 1418[Sch 8]. Entretenir ainsi un second foyer parisien semble assez courant à cette époque parmi les seigneurs des armées bourguignonnes. On en trouve en effet d'autres qui ont la même attitude, suivant en cela l'exemple du duc lui-même, Jean sans Peur, père d'un bâtard parisien[5].

Révolte des Cabochiens. Miniature extraite des Vigiles du roi Charles VII de Martial d'Auvergne, vers 1484, BnF.

En 1411-1413, quand éclatent les hostilités entre Armagnacs et Bourguignons, Bournonville est un chef de guerre bourguignon de premier plan. Il défend Paris contre les armées du duc d'Orléans et leur fait la guerre au sud de Paris et dans le Berry. Il protège Jean sans Peur lors de la révolte des Cabochiens[Sch 9].

Un chef de guerre important et prospère

En janvier 1409, le duc de Bourgogne nomme Enguerrand de Bournonville châtelain du château d'Éperlecques, fonction rémunératrice[Sch 10]. Les années 1410-1411 sont pour lui une période de prospérité. Il récupère sa terre de Lianne dont il avait été privé quelques années et en acquiert d'autres. Le total des gratifications qu'il reçoit de Jean sans Peur est important et dépasse les 2 000 livres[Sch 8]. Ce soutien financier du prince envers l'un de ses capitaines est une attitude habituelle chez Jean sans Peur, qui veut que la noblesse de ses États puisse conserver son rang[4].

La guerre lui apporte aussi des profits, puisqu'elle est l'occasion de diverses confiscations et pillages, qui montrent une certaine rapacité[Sch 8]. C'est sans doute avec l'accord secret de Jean sans Peur, que, de concert avec Georges de La Trémoille, Enguerrand de Bournonville pille les biens du prévôt Pierre des Essarts récemment tué[6].

Parmi les capitaines bourguignons, Enguerrand de Bournonville fait partie de ceux qui sont plutôt issus d'une noblesse assez basse, puisqu'il est un cadet d'un lignage seigneurial, comparativement à un capitaine issu d'un lignage princier comme Jean de Chalon-Arlay, prince d'Orange. Bournonville reste toute sa vie écuyer alors que les capitaines de Jean sans Peur sont à presque 90% des chevaliers[7].

Pourtant, en campagne, Enguerrand de Bournonville mène des compagnies aux effectifs importants, dépassant la centaine d'hommes. En 1412, sa compagnie n'est qu'une composante de la « retenue » de plus d'un millier d'hommes qu'il tient au service du roi. Au fil du temps, la proportion de chevaliers augmente par rapport aux écuyers. Pour une partie d'entre eux, ce sont des Picards, notamment originaires du Boulonnais. Sept de ses parents, six cousins - dont Guillaume de Bournonville et Lyonnel de Bournonville - et son fils bâtard Bertrand de Bournonville servent dans ses compagnies[Sch 11]. On ne relève que quelques étrangers, comme ce chevalier de Bohême cité en 1409, dont le nom est peut-être Simon Ostlingher[8]. Cette structuration des compagnies autour de groupes familiaux et de fidélités locales n'est pas particulière aux Bournonville et se retrouve ailleurs dans le royaume[9].

Décapité à Soissons

En 1414, après avoir été aux côtés de Jean sans Peur pour essayer sans succès de reprendre Paris dont les Bourguignons avaient été chassés, Bournonville s'installe dans la ville de Soissons, où son armée entre le 2 février. Soissons est alors une puissante forteresse, mais l'armée royale vient l'assiéger au début mai. Le 10 mai, un des capitaines de l'armée royale, Hector, frère bâtard du duc Jean Ier de Bourbon, est blessé par un carreau d'arbalète et meurt le lendemain. Cette mort, douloureusement ressentie dans le camp royal, sera fatale à Bournonville[Sch 12].

Le siège, dirigé par le roi Charles VI en personne, dure jusqu'au 21 mai 1414. L'artillerie royale ouvre des brèches dans la muraille et les faubourgs se rendent. Bournonville décide de fuir la ville dans la nuit du 20 au 21 mai. Mais un des capitaines bourguignons, Simon de Craon, seigneur de Clacy, l'en empêche. Le 21 mai, la ville de Soissons est prise d'assaut et mise à sac par l'armée royale, qui tue, pille et viole les habitants. Un des capitaines armagnacs, Raymonnet de La Guerre, fait prisonnier Bournonville, qui est condamné à mort par le roi[Sch 13].

Les récits de ces événements par les chroniqueurs décrivent à l'unisson le rôle d'Enguerrand de Bournonville et les brutalités commises après l'assaut[10], mais divergent sur les raisons de cette condamnation : il est condamné comme rebelle à l'autorité royale ou parce que Jean Ier de Bourbon a réclamé sa tête pour venger son demi-frère Hector. Certains seigneurs tentent en vain d'intercéder en sa faveur. Le 26 mai 1414 Enguerrand de Bournonville est décapité sur la place du marché de Soissons. Sa tête est exposée fichée sur une lance. Plusieurs de ses compagnons d'armes sont décapités ou pendus[Sch 14]. Les interventions en faveur de tel ou tel condamné réussissent parfois, comme celle du duc d'Alençon qui sauve ainsi un des hommes d'armes d'Enguerrand, Guillaume de Crannes[11],[12].

Enjeux mémoriels

« La fleur de tous les capitaines de France »

Jean sans Peur, attristé par la nouvelle de la mort d'Enguerrand de Bournonville, fait dire une messe pour le salut de son âme et confie sur-le-champ la fonction rémunératrice de châtelain du château d'Éperlecques, à son jeune fils, âgé d'une dizaine d'années, Antoine de Bournonville. Cette fonction est alors déléguée à un lieutenant. Il récompense également sa maîtresse parisienne, Ydette de Lours[Sch 10].

Dans sa Chronique, Enguerrand de Monstrelet, picard et membre du parti bourguignon, désigne ainsi Enguerrand de Bournonville : « Par renommée c'estoit la fleur de tous les capitaines de France[Sch 15] »

Par la suite, la littérature de cour bourguignonne souligne l'héroïsme et la fidélité au duc d'Enguerrand de Bournonville. Dans le Pastoralet, écrit entre 1422 et 1425, un long poème se termine par une comparaison entre Enguerrand de Bournonville et le fameux héros de chanson de geste Guillaume d'Orange :

« Mort est celly, Diex en ai l'ame
Qui d'Orenge valoit Guillame[Sch 16] »

Tombeau faussement attribué à Enguerrand de Bournonville, dans l'église de Marle

Confusion autour du tombeau de Marle

Dans l'église de Marle, un tombeau avec un gisant est présenté comme celui étant celui d'Enguerrand de Bournonville. Il est classé monument historique, comme l'ensemble de l'église[13].

Il a été déplacé et presque totalement reconstitué vers 1850, l'original, dont il ne reste quasiment plus rien, étant très mutilé. La tombe originelle a été fouillée en 1867 et on y a trouvé un corps, qu'on a identifié à Enguerrand de Bournonville. En fait, il est prouvé que cette tombe n'était pas celle d'Enguerrand de Bournonville, mais celle de son fils Antoine, mort en 1480. Le corps d'Enguerrand de Bournonville a été enseveli dans l'église Saint-Médard de Soissons, dont il ne reste plus rien[Sch 17].

Héraldique

La famille porte les armoiries suivantes : De sable au lion d'argent. Les Bournonville ont probablement adopté ces armes après le mariage de Jean II de Bournonville avec Mahaut de Fiennes. En effet, elles sont l'exacte inversion de celles du frère de Mahaut, Robert de Fiennes[Sch 18].

Enguerrand de Bournonville porte ces armes brisées d'un croissant : De sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules, l'épaule chargée d'un croissant d'or et avec pour supports un homme sauvage à dextre et un griffon à senestre[Sch 19].

Les armes figurant un lion couronné avec la queue fourchue en sautoir n'ont été adoptées par les Bournonville qu'au début du XVIIe siècle siècle[Sch 18].

Références

  • Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4)
  1. Schnerb 1997, p. 37-78
  2. Schnerb 1997, p. 77-78
  3. Schnerb 1997, p. 262
  4. Schnerb 1997, p. 82-85
  5. Schnerb 1997, p. 248-250
  6. a et b Schnerb 1997, p. 86-89
  7. Schnerb 1997, p. 241-243
  8. a b c et d Schnerb 1997, p. 90-96
  9. Schnerb 1997, p. 96-106
  10. a et b Schnerb 1997, p. 134-136
  11. Schnerb 1997, p. 141-149
  12. Schnerb 1997, p. 108-119
  13. Schnerb 1997, p. 119-130
  14. Schnerb 1997, p. 131-134
  15. Schnerb 1997, p. 11
  16. Schnerb 1997, p. 136-138
  17. Schnerb 1997, p. 253-257
  18. a et b Schnerb 1997, p. 39-40
  19. Schnerb 1997, p. 244
  • Autres références
  1. Bertrand Schnerb, « La bataille rangée dans la tactique des armées bourguignonnes au début du 15e siècle : essai de synthèse », Annales de Bourgogne, vol. 61, no 241,‎ , p. 5-32 (lire en ligne)
  2. Yves Charlier, « La bataille d’Othée et sa place dans l’histoire de la principauté de Liège », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, t. XCVII,‎ , p. 138-278 (lire en ligne)
  3. Alain Marchandisse et Bertrand Schnerb, « La bataille du Liège », dans Simone Mazauric (dir.), Écrire la guerre, écrire la paix. Actes du 136e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Faire la guerre, faire la paix », Perpignan, 2011, Paris, CTHS, (lire en ligne), p. 29-41
  4. a et b Bertrand Schnerb, « Noblesse et pouvoir princier dans les pays bourguignons au temps de Jean sans Peur (1404-1419) », dans Marco Gentile, Pierre Savy (dir.), Noblesse et États princiers en Italie et en France au XVe siècle, Rome, École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome » (no 416), , 434 p. (ISBN 978-2-7283-0839-2), p. 11-28
  5. Florence Berland, « Arriver, s’établir, repartir : les gens de la cour de Bourgogne à Paris (1363-1422) », dans Cédric Quertier, Roxane Chila, Nicolas Pluchot (dir.), Arriver en ville. Les migrants en milieu urbain au Moyen Âge, Paris, Publications de la Sorbonne, , 329 p. (ISBN 978-2-85944-724-3, lire en ligne), p. 131–143
  6. Pierre Courroux, « Albret contre La Trémoille. L’héritage des seigneurs de Craon-Sully au XVe siècle », Le Moyen Age, vol. CXXIV, no 2,‎ , p. 397 (ISSN 0027-2841 et 1782-1436, lire en ligne, consulté le )
  7. Bertrand Schnerb, « Les capitaines de Jean sans Peur, duc de Bourgogne (1404-1419) », dans Jean-Louis Kupper, Alain Marchandisse (dir.), À l’ombre du Pouvoir. Les entourages princiers au Moyen Âge, Liège, Presses universitaires de Liège, coll. « Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l’université de Liège », (ISBN 978-2-87019-283-2, lire en ligne), p. 329–342
  8. Bertrand Schnerb, « Des nobles de Bohême à la cour de Bourgogne au temps des ducs de la Maison de Valois », dans Martin Nejedly et Jaroslav Svatek (dir.), La noblesse et la croisade à la fin du Moyen Âge (France, Bourgogne, Bohême), Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes / Croisades tardives », , 288 p. (ISBN 978-2-8107-0373-9, lire en ligne), p. 109–130
  9. Patrice Barnabé, « La compagnie dans l’Aquitaine Plantagenêt : essai sur une forme de solidarité (XIIIe-XIVe siècles) », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 117, no 252,‎ , p. 461–482 (ISSN 0003-4398, lire en ligne, consulté le )
  10. Claude Gauvard, « De grace especial »: Crime, État et société en France à la fin du Moyen Âge, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale » (no 24), , 1025 p. (ISBN 978-2-85944-209-5 et 979-10-351-0239-5, lire en ligne)
  11. Alain Demurger, « Guerre civile et changements du personnel administratif dans le royaume de France de 1400 à 1418: l’exemple des baillis et sénéchaux », Francia, vol. 6,‎ , p. 151–298 (ISSN 2569-5452, lire en ligne, consulté le )
  12. Bertrand Schnerb, « « A l’encontre des Anglois ». Les défenseurs de la Normandie entre 1417 et 1419 », dans Anne Curry et Véronique Gazeau (dir.), La guerre en Normandie (XIe-XVe siècle), Caen, Presses universitaires de Caen, , 366 p. (ISBN 978-2-84133-889-4, lire en ligne), p. 195–215
  13. « Dalle funéraire (gisant) d'Enguerrand de Bournonville », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4)[présentation en ligne]

Articles connexes