Coux et Bigaroque-Mouzens
Coux et Bigaroque-Mouzens | |||||
Le château de Monsec à Mouzens. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Chazelas 2020-2026 |
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Code postal | 24220 | ||||
Code commune | 24142 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Couzensois | ||||
Population municipale |
1 223 hab. (2021) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 05″ nord, 0° 58′ 22″ est | ||||
Superficie | 27,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée Dordogne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.couxetbigaroque-mouzens.fr | ||||
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Coux et Bigaroque-Mouzens est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est issue du regroupement des deux communes de Coux-et-Bigaroque et de Mouzens[1].
Géographie
Communes limitrophes
Coux et Bigaroque-Mouzens est limitrophe de huit autres communes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Coux et Bigaroque-Mouzens[15],[16]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[17].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[18],[19]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[18] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur près de deux kilomètres carrés, en cinq sites séparés, et correspond aux coteaux situés de chaque côté du ruisseau d'Aurival, ainsi qu'au nord des routes départementales 703 et 703E1.
ZNIEFF
Coux et Bigaroque-Mouzens fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[20],[21], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[22].
Urbanisme
Typologie
Coux et Bigaroque-Mouzens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].
Prévention des risques
À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc la zone basse des territoires de Coux-et-Bigaroque et de Mouzens[28],[29].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les bourgs de Coux-et-Bigaroque et de Mouzens proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur cet article et celui-ci.
Toponymie
Histoire
La création de la nouvelle commune, entérinée par l'arrêté du 21 décembre 2015[30], est effective le , entraînant la transformation des deux anciennes communes, Coux-et-Bigaroque et Mouzens, en communes déléguées.
Celles-ci sont supprimées en date du [31].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Coux et Bigaroque-Mouzens dépend de l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[32].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Vallée Dordogne[32] et de la 4e circonscription législative[33].
Intercommunalité
À sa création en 2016, elle fait partie de la communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède[32].
Administration municipale
Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2020), le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des deux anciennes communes (quinze pour Coux-et-Bigaroque et onze pour Mouzens, soit un total de vingt-six)[30]. Le maire de la nouvelle commune est élu début 2016. Les maires des deux anciennes communes deviennent maires délégués.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[34]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure[35], soit dix-neuf[36].
Communes déléguées
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Coux-et-Bigaroque (siège) |
24142 | CC Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède | 19,33 | 987 (2015) | 51
|
Mouzens | 24298 | CC Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède | 8,14 | 233 (2015) | 29 |
En date du , les deux communes déléguées de Coux-et-Bigaroque et de Mouzens sont supprimées[31].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Coux et Bigaroque-Mouzens relève[39] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
En , le conseil municipal a validé le gentilé « Couzensois » comme nom des habitants de la commune nouvelle[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 1 223 habitants[Note 6], en évolution de +0,25 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Emploi
En 2016, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans[42], les actifs représentaient 524 personnes, soit 43,0 % de la population municipale. Il y avait 59 chômeurs, soit un taux de chômage de cette population active de 11,3 %.
Établissements
Au , il y avait 120 établissements[43], dont soixante au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix-neuf dans la construction, dix relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et huit dans l'industrie[44].
Culture locale et patrimoine
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Commune de Coux et Bigaroque-Mouzens (24142) », sur le Code officiel géographique de l'Insee (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Belves - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Coux et Bigaroque-Mouzens et Pays de Belvès », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Belves - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Coux et Bigaroque-Mouzens et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- Espèces, INPN, consulté le .
- [PDF] FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site FR7200664, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- Espèces, INPN, consulté le .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- PPR inondation - 24DDT20090002 - Dordogne Amont, DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
- [PDF] Plan de prévention du risque inondation p. 13 et 19, DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
- « Arrêté Arrêté n° PREF/DDL/2015/0229 portant création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 136-139 (lire en ligne [PDF]).
- Préfecture de la Dordogne, « AP portant modification de l'arrêté n° PREF/DDL/2015/0229 du 21/12/2015 portant création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens 24-2019-12-31-011 », (consulté le ), p.62-64.
- Commune de Coux et Bigaroque-Mouzens (24142), Insee, consulté le 16 novembre 2017.
- [PDF] Circonscriptions législatives 2017, Préfecture de la Dordogne, consultée le 16 novembre 2017.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 17 septembre 2020.
- [PDF] La loi « Communes Nouvelles » expliquée aux élus Qu'est-ce qui change ?, août 2019, p. 3.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.
- Léa Sanchez, « Michel Rafalovic, maire de la nouvelle commune », Sud Ouest édition Périgueux, 7 janvier 2015, p. 22.
- « Passage de témoin », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 15.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
- Histoire et patrimoine, site Internet de Coux et Bigaroque-Mouzens, consulté le .
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Commune de Coux et Bigaroque-Mouzens (24142) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4, sur Insee (consulté le 6 août 2018).
- « Établissement », sur Insee (consulté le ).
- Commune de Coux et Bigaroque-Mouzens (24142) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1, sur Insee (consulté le 6 août 2018).