Charles Friedrich

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Charles Friedrich
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Charles Friedrich, né le à Phalsbourg (alors en Lorraine annexée, aujourd'hui en Moselle) et mort le à Moyeuvre-Grande[1] (en Moselle), est un homme politique français, ouvrier métallurgiste de métier. De 1925 à 1936, il fut membre du Comité central du Parti communiste français[2].

Entre les deux guerres, à la fin des années 1920 il s'est notamment opposé au principe du front unique[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Friedrich est né le dans le hameau de Buchelberg à Phalsbourg en Lorraine allemande.

  • 1922 : il devient président de la section communiste de Rombas.
  • 1924 : il est délégué au IIIe congrès du PCF, à Lyon.
  • 1925 : lors du IVe congrès du PCF, à Clichy, il est élu membre suppléant du Comité central.
  • 1926 : il est gravement malade et part pour Moscou.
  • 1928 : de retour en France, il se consacre à la rédaction de l'Humanité en langue allemande.
  • 1929 : il assiste à la réunion clandestine du Comité central, à Achères.
  • 1931 : il s'établit à Strasbourg.
  • 1932 : il devient membre titulaire du Comité central.
  • 1936 : le congrès du PC réuni à Villeurbanne ne le réélit pas au Comité central.
  • 1939 : au printemps, il quitte, vraisemblablement, le PCF.
  • 1947 : il demeure un responsable de la CGT lors de la scission syndicale et est élu conseiller municipal communiste de Thionville, ce qui peut laisser supposer qu'il avait rejoint à nouveau le PCF.
  • 1949-1951 : il est directeur de la colonie de vacances appartenant à l'Union Départementale des Syndicats Métallurgistes de la Moselle CGT qui se trouve à La Petite Pierre dans le Bas-Rhin[réf. souhaitée].
  • 1951 : il est affaibli par un grave accident.
  • 1959 : il achève son mandat de conseiller municipal.
  • 1979 : la Fédération de la Moselle du PCF et l'Association des vétérans du PCF appellent à ses obsèques, qui ont lieu à Moyeuvre-Grande.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Éditions de l'Atelier, 1997.
  3. Charles Friedrich (1929), « Pourquoi le front unique, tel qu'il a été réalisé à Metz, est contraire aux décisions de notre parti », L'Humanité d'Alsace-Lorraine, 15 mai 1929, p. 1.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • ADSSD (1931) Mémorandum de la région Alsace-Lorraine au Comité Exécutif de l'Internationale Communiste à Moscou, Rapport sur la situation en Alsace-Lorraine et la proposition du comité régional sur l'indépendance du parti d'Alsace-Lorraine, 2e partie, signé Friedrich, 3Mi6/71 séquence 477
  • ZANOUN, Louisa. Language, Regional Identity and the Failure of the Left in the Moselle Département, 1871-1936. European History Quarterly, 2011, vol. 41, no 2, p. 231-254 (résumé)
  • Carrol, A., & Zanoun, L. (2011). The view from the border: a comparative study of autonomism in Alsace and the Moselle, 1918–29. European Review of History : Revue européenne d'Histoire, 18(4), 465-486 (résumé) .
  • Zanoun, L. (2009). Politics in a French Border Region.pdf Interwar politics in a French border region : the Moselle in the period of the Popular Front, 1934-1938 (Thèse de Doctorat de philosophie, London School of Economics and Political Science ou LSE, effectuée sous la direction de Robert Boyce) ; résumé (voir notamment p. 76, p. 99, 104, 112, 204, 206, 207…)