Association des communes de France aux noms burlesques et chantants
Association des communes de France aux noms burlesques et chantants
Mémorial des assises du groupement des communes de France aux noms burlesques, pittoresques et chantants en , à Corps-Nuds.
| Fondation |
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| Siège |
Saint-Lys (31470) |
|---|---|
| Pays |
| Site web |
|---|
Le Groupement des communes de France aux noms burlesques, pittoresques et chantants a été fondé en 2003 par Patrick Lasseube, ancien maire (2001-2008) de Saint-Lys, pour regrouper des communes françaises ayant des particularités toponymiques, afin de valoriser leur image.
Rencontres[modifier | modifier le code]
Le groupement organise chaque année des rencontres afin de promouvoir leurs communes et leurs patrimoines architecturaux, historiques ou gastronomiques. Seules sont admises à participer aux rencontres les communes ou les hameaux « dont le nom évocateur prête à sourire, à rire ou dont la musicalité est porteuse de pittoresque et de folklore ».
- : première rencontre officielle à Mingecèbes (« mange-oignon » en occitan, hameau de Saint-Lys)[1] ;
- : Beaufou (Vendée), 14 participants ;
- : Cocumont (Lot-et-Garonne), 22 participants ;
- : Arnac-la-Poste (Haute-Vienne), 23 participants ;
- et à Vaux-en-Beaujolais (Rhône), inspirateur du roman Clochemerle ;
- et à Vatan (Indre) ;
- et à Bouzillé (Maine-et-Loire) ;
- et à Cassaniouze (Cantal) ;
- et à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) ;
- et à Andouillé (Mayenne) ;
- et à Vinsobres (Drôme)[2] ;
- au à Beaufou (Vendée) ;
- et au Quiou (Côtes-d'Armor);
- et à Marans (Charente-Maritime)[3];
- et à Folles (Haute-Vienne);
- et à Monteton (Lot-et-Garonne);
- et à Ballots (Mayenne) ;
- et à Bourgougnague (Lot-et-Garonne) ; les éditions intermédiaires ayant été compromises par la pandémie de Covid-19 ;
- et à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine);
Communes membres[modifier | modifier le code]
En 2018, le groupement compte 41 membres ; communes et lieux-dits, mais certains quittent ensuite le groupement[4].
- Andouillé
- Arnac
- Arnac-la-Poste
- Ballots
- Beaufou
- Bellebrune
- La Bénisson-Dieu
- Bèze
- Bourgougnague
- Bouzillé
- Cassaniouze
- Chantemerle-sur-la-Soie
- Cocumont
- Corps-Nuds
- Coubisou
- Cudos
- Cucugnan
- Folles
- Grateloup-Saint-Gayrand
- Latronche
- Les Lèches
- Longcochon
- Marans
- Messein
- Minjocèbos, lieu-dit de la commune de Saint-Lys
- Moncrabeau
- Monteton
- Nouvoitou
- Plumaudan
- Poil
- Le Quiou
- Saint-Arnac
- Saint-Barbant
- Saint-Pompon
- Simplé
- Trécon (depuis 2016[3])
- Vatan
- Vaux-en-Beaujolais (Clochemerle)
- Vieillevie
- Vinsobres
Communes ayant quitté le groupement ou ayant refusé :
- Mariol (Allier) devait organiser l'édition 2014[5] mais a annulé à la suite de l'élection d'un nouveau maire[6] préférant garder une image sérieuse[7].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Anne Belondrade (photogr. Patrick Lasseube), Villages de France aux noms burlesques, Rennes, Ouest-France, coll. « Itinéraires de découvertes », , 143 p. (ISBN 978-2-7373-5887-6, présentation en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site du groupement national des communes aux noms burlesques, pittoresques et chantants
- la « Liste des villes qui ne sont pas des insultes », sur le wiki Echolalistes
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Les communes aux « noms burlesques et chantants » veulent s'associer pour défendre leur image », sur Maire info, .
- « Rencontre 2013 à Vinsobres », sur le site de la commune de Mariol.
- Marie-Amélie Blin, « Poil, Montcuq... Les communes aux noms cocasses se réunissent », Le Figaro, (consulté le ).
- Sylvain Cottin, « De Condom à Montcuq : ces villages aux noms burlesques qui ne font pas rire tout le monde », Sud Ouest, .
- « Mariol capitale burlesque en 2014 », La Montagne, .
- Laurent Bernard, « Le burlesque ne fait plus rire à Mariol », La Montagne, .
- Blandine Le Cain, « Corps-Nuds, Beaufou, Bouzillé : les noms de communes à la fête », Le Figaro, .
