Alexandre Arcady
Naissance |
Alger, Algérie |
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Profession | réalisateur |
Alexandre Arcady, né Arcady Egry[1] le à Alger (en Algérie), est un réalisateur français.
Biographie
Aîné de cinq frères[2], né d'une mère juive d'Algérie[3] et d'un père légionnaire d'origine hongroise, il s'exile avec sa famille en métropole en 1961, faisant partie des premiers arrivants de la Cité Balzac de Vitry-sur-Seine[4]. Dans sa jeunesse, il milite au sein du mouvement de jeunesse sioniste Hachomer Hatzaïr[5]. En 1966-67, il part vivre en Israël dans un kibboutz près de la frontière libanaise[6]. De retour en France, il débute en 1968 une carrière de comédien en apparaissant dans une série intitulée La cravache d'or, puis dans des films comme Avoir vingt ans dans les Aurès (1972). Parallèlement, il s'essaye à la mise en scène de théâtre (la première est Haute surveillance de Jean Genet en 1970 au théâtre Récamier), est assistant à la direction de plateau au Théâtre de la Ville puis directeur du Théâtre Jean-Vilar de 1972 à 1975. Il réalise quelques courts métrages, des téléfilms et des émissions pour Antenne 2 et FR 3 à partir de 1974. Il enregistre en 1978 une captation du Dom Juan de Molière[7].
En 1977, il crée avec Diane Kurys une société de production, Alexandre Films. Il coproduit les premiers films de son associée, Diabolo menthe (1977) et Cocktail Molotov (1980). En 1979, Le Coup de sirocco, son premier long métrage, est largement autobiographique, et porte sur la vie des pieds-noirs en Algérie puis de leur exode. C'est aussi le premier qui s'adresse au public des pieds-noirs, jouant sur la chronique nostalgique de l'exil et le souvenir du « pays perdu ». Le film sera un succès inattendu et prometteur[8].
Il est marié avec Marie-Jo Jouan, journaliste à France 2. Ensemble, ils ont une fille prénommée Lisa et un fils réalisateur (La colline a des yeux, Mirrors) connu sous le nom d'Alexandre Aja. Il a également eu un fils avec Diane Kurys, le jeune écrivain connu sous le nom de Sacha Sperling[4].
Filmographie sélective
- 1979 : Le Coup de sirocco
- 1982 : Le Grand Pardon
- 1983 : Le Grand Carnaval
- 1985 : Hold-up
- 1986 : Dernier été à Tanger
- 1989 : L'Union sacrée
- 1991 : Pour Sacha
- 1992 : Le Grand Pardon 2
- 1995 : Dis-moi oui
- 1997 : K
- 1999 : Là-bas... mon pays
- 2002 : Entre chiens et loups
- 2004 : Mariage mixte
- 2008 : Tu peux garder un secret ?
- 2010 : Comme les cinq doigts de la main
- 2012 : Ce que le jour doit à la nuit [9].
- 2014 : 24 jours
Théâtre
- 1970 : Haute surveillance de Jean Genet, mise en scène Arcady, Théâtre Récamier
- 1974 : Le Maître du tambour de Jean Pélégri, mise en scène Alexandre Arcady, Théâtre de Suresnes
- 1976 : La mouche qui tousse d'Étienne Rebaudengo, mise en scène Arcady, Théâtre La Bruyère
- 1976 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset, mise en scène Pierre Vielhescaze, Tréteaux de France
- 1976 : Hotel Baltimore de Lanford Wilson, mise en scène Arcady, Espace Pierre Cardin
Source
- Alexandre Arcady, Le Petit Blond de la Casbah (autobiographie), Plon, 7 mai 2003
Notes et références
- Le Vrai Nom des stars de Michel Bracquart - M.A. Éditions - 1989 - (ISBN 2-86676-463-3)
- Deux d'entre eux travailleront avec lui, l'un comme chef décorateur, l'autre comme régisseur général.
- Sa grand-mère s'appelait Messaouda Hadjadj, Adaptation au cinéma du livre de Yasmina Khadra ce que le jour doit à la nuit, L'Expression (Algérie), par Adel Mehdi, 2 juillet 2012
- Alexandre Arcady, émission Secrets de tournage sur Europe 1, 2 août 2013
- Les 100 ans de la jeunesse militante, Crif.org, 10 juin 2013.
- Fiche du film "Pour Sacha" par Studio Canal
- Alexandre Arcady. Son état civil, sur Allociné
- Alexandre Arcady, sur cine-zoom.com
- Alexandre Arcady adapte Yasmina Khadra
Voir aussi
Liens externes
- « Alexandre Arcady » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- « Alexandre Arcady » (fiche bio), sur Allociné
- Alexandre Arcady @ ECI Global Talent Management