Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1970
| Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde 1970 | ||||||||
| Fédération | Confédération brésilienne de football | |||||||
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| Classement |  Vainqueur
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| Organisateur(s) |  Mexique
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| Participation | 9e | |||||||
| Meilleure performance | Vainqueur en 1958 et 1962
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| Sélectionneur | Mário Zagallo | |||||||
| Capitaine | Carlos Alberto | |||||||
| Meilleur buteur | Jairzinho (7) | |||||||
| Maillots | ||||||||
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| Équipe du Brésil de football à la Coupe du monde | ||||||||
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L'Équipe du Brésil de football remporte la Coupe du monde de football de 1970 au Mexique.
Le Brésil s'appuie sur une génération d'attaquants exceptionnelle avec Pelé, Gérson, Jairzinho, Rivelino et Tostão. Il s'agit de l'une des Coupes du monde les plus spectaculaires[1].
Effectif[modifier | modifier le code]
Entraîneur : Mário Zagallo
| N° | Pos. | Nom | Naissance et âge | Sélections | Club |
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| 1 | Gardien | Félix | 23 |  Fluminense
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| 2 | Défenseur | Brito | 28 | Flamengo
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| 3 | Milieu | Piazza | 16 | Cruzeiro
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| 4 | Défenseur | Carlos Alberto (c) | 40 | Santos
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| 5 | Milieu | Clodoaldo | 7 | Santos
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| 6 | Défenseur | Marco Antônio | 7 | Fluminense
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| 7 | Milieu | Jairzinho | 45 | Botafogo
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| 8 | Milieu | Gérson | 54 | São Paulo
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| 9 | Attaquant | Tostão | 36 | Cruzeiro
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| 10 | Attaquant | Pelé | 81 | Santos
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| 11 | Milieu | Rivelino | 21 | Corinthians
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| 12 | Gardien | Ado | 2 | Corinthians
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| 13 | Attaquant | Roberto | 9 | Botafogo
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| 14 | Défenseur | Baldocchi | 1 | Palmeiras
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| 15 | Défenseur | Fontana | 6 | Cruzeiro
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| 16 | Défenseur | Everaldo | 8 | Grêmio
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| 17 | Défenseur | Joel | 26 | Santos
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| 18 | Milieu | Paulo César | 14 | Botafogo
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| 19 | Attaquant | Edu | 29 | Santos
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| 20 | Attaquant | Dadá Maravilha | 3 | Atlético Mineiro
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| 21 | Défenseur | Zé Maria | 1 | Portuguesa
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| 22 | Gardien | Leão | 2 | Palmeiras
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Phase finale[modifier | modifier le code]
Premier tour, groupe III[modifier | modifier le code]
Les doubles vainqueurs brésiliens retrouvent dans leur groupe les champions sortants anglais, ainsi que deux solides équipes d'Europe de l'est, la Tchécoslovaquie et la Roumanie. Le « désaccord des champions » entre le Brésil et l'Angleterre se montre à la hauteur des espérances, le Brésil gagnant 1-0[2] au bout d'un match de qualité. Gordon Banks, gardien de but de l'Angleterre, effectue l'un des plus célèbres arrêts de l'histoire sur une tête de Pelé placé aux six mètres. Le Brésil et l'Angleterre se qualifient sans surprise pour les quarts de finale.
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Brésil .svg){kind=small}
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4 - 1 |  Tchécoslovaquie
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Estadio Jalisco, Guadalajara | ||
16:00 Historique des rencontres
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Rivelino  24ePelé 59eJairzinho 61e, 81e
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Petráš 11e
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Spectateurs : 52 897 Arbitrage : Ramon Barreto  | ||
| Rapport | |||||
| Brésil
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1 - 0 |  Angleterre
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Estadio Jalisco, Guadalajara | ||
| 12:00 Historique des rencontres
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Jairzinho 59e
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Spectateurs : 66 834 Arbitrage : Abraham Klein  | |||
| Rapport | |||||
| Brésil
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3 - 2 | .svg){kind=small} Roumanie
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Estadio Jalisco, Guadalajara | ||
| 16:00 Historique des rencontres
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Pelé 19e, 67e Jairzinho 22e
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Dumitrache 34e Dembrovschi 84e
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Spectateurs : 50 804 Arbitrage : Ferdinand Marschall  | ||
| Rapport | |||||
Quart de finale[modifier | modifier le code]
Le Brésil l'emporte sur le Pérou 4-2 au terme d'un match spectaculaire entre deux équipes portées vers l'attaque.
| Brésil
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4 - 2 |  Pérou
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Estadio Jalisco, Guadalajara | ||
| 12:00 Historique des rencontres
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Rivelino 11e Tostão 15e, 52eJairzinho 75e
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Gallardo 28e Cubillas 70e
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Spectateurs : 54 270 Arbitrage : Vital Loraux .svg){kind=small} | ||
| Rapport | |||||
Demi-finale[modifier | modifier le code]
Les demi-finales présentent des affiches prestigieuses avec quatre équipes ayant toutes au moins un titre à leur palmarès. Le Brésil défait l'Uruguay 3-1 dans une demi-finale au goût de finale, qui a comporté un autre moment lumineux du roi Pelé : sur une ouverture au ras du sol, il se trouve en face-à-face avec le gardien uruguayen Ladislao Mazurkiewicz. Arrivant de la droite avec le ballon venant sur sa gauche, le gardien anticipe sur un contrôle et une course balle au pied de Pelé. Le Brésilien, laissant parler tout son génie, ne touche pas le ballon et effectue ainsi un grand pont sur le gardien. Malheureusement ce coup de génie n'aura pas le destin qu'il mérite car Pelé croise trop son tir vers le but vide et la balle frôle le poteau. Il s'agit pour beaucoup, d'un des plus beaux gestes du créateur et buteur brésilien, illustrant l'instinct et l'innovation de ce joueur d'exception.
| Brésil
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3 - 1 | Uruguay
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Estadio Jalisco, Guadalajara | ||
| 16:00 Historique des rencontres
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Clodoaldo 44e Jairzinho 76eRivelino 89e
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Cubilla 19e
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Spectateurs : 51 261 Arbitrage : José María Ortiz de Mendíbil .svg){kind=small} | ||
| Rapport | |||||
Finale[modifier | modifier le code]
Dans la finale, le Brésil frappe le premier, une tête de Pelé sur un centre de Rivelino à la 18e minute. Roberto Boninsegna égalise pour l'Italie après une gaffe dans la défense brésilienne. Dans la deuxième mi-temps, la puissance de feu et la créativité du Brésil ont raison de l'Italie qui est resté accrochée à son système défensif prudent. Gérson double la mise pour le Brésil d'un tir puissant des 20 mètres. Il frappe ensuite un coup franc des 40 m sur Pelé qui remet de la tête sur Jairzinho lancé qui ne peut que marquer. Après une magnifique démonstration de maîtrise collective face à des Italiens déboussolés, Pelé décale son capitaine Carlos Alberto sur le flanc droit pour le dernier but. Le but de Carlos Alberto, après une série de mouvements par l'équipe brésilienne de la gauche au centre, est un modèle de construction. Cette victoire a consacré le premier tri-campeão (triples champions) dans l'histoire du football. Du côté italien, une vive polémique s'installe à propos du Ballon d'or en titre, Gianni Rivera, qui n'est entré en jeu qu'à la 84e minute, soit après le but de Carlos Alberto.
Avec cette troisième victoire après 1958 et 1962, le Brésil a gagné le droit de conserver la Coupe Jules-Rimet définitivement (ironiquement, elle a été volée en 1983 à Rio de Janeiro et n'a jamais été récupérée). L'entraîneur brésilien Mário Zagallo était le premier footballeur à devenir champion du monde en tant que joueur (1958, 1962) et entraîneur, et Pelé est toujours le seul joueur à avoir gagné trois coupes du monde.
| Brésil
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4 - 1 |  Italie
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Stade Azteca, Mexico | |||||||||||||||||||||
| Historique des rencontres
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Pelé 18e Gérson 66eJairzinho 71eCarlos Alberto 87e
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Boninsegna 37e
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Spectateurs : 107 412 Arbitrage : Rudi Glöckner  | |||||||||||||||||||||
| Félix - Carlos Alberto, Brito, Piazza, Everaldo - Clodoaldo, Gérson - Jairzinho, Tostão, Pelé, Rivellino | Équipes | Albertosi - Burgnich, Cera, Bertini (  75e Juliano), Rosato, Facchetti - Domenghini, de Stisi, Mazzola - Boninsegna ( 84e Rivera), Riva | ||||||||||||||||||||||
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Meilleurs buteurs[modifier | modifier le code]
L'excellent ailier brésilien Jairzinho a marqué au moins un but dans chacune des six rencontres que le Brésil a jouées (dans le premier match, contre la Tchécoslovaquie, il en a marqué deux), un exploit qui n'a été jamais répété.
Références[modifier | modifier le code]
- So Foot, « Rétro - Coupe du monde 1970 - Brazil tri campeão », (consulté le )
- (en) « Brazil 1–0 England », sur http://www.thefa.com (consulté le )
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