Épalinges
Épalinges | ||||
Maison de commune d'Épalinges. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Lausanne | |||
Communes limitrophes | Lausanne, Le Mont-sur-Lausanne | |||
Syndic Mandat |
Alain Monod (PLR) 2021-2026 |
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NPA | 1066 | |||
No OFS | 5584 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Palinzard | |||
Population permanente |
9 822 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 2 149 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 33′ 00″ nord, 6° 40′ 00″ est | |||
Altitude | 804 m |
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Superficie | 4,57 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.epalinges.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Épalinges (/e.pa.lɛ̃ʒ/ Écoutez) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Lausanne. Elle fait partie du nord de l’agglomération lausannoise.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le territoire d'Épalinges s'étend sur 4,57 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 61,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 14,0 %, les surfaces boisées 25,4 % et les surfaces improductives 0,0 %[3].
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par de nombreuses lignes de bus du réseau des Transports publics de la région lausannoise, mais également par la ligne M2 du métro de Lausanne. La plupart des lignes de bus transitent par le terminus du métro, la station Croisettes. Ainsi les lignes 45, 46, 62 et 64 traversent la commune.
La route principale 1 (H1), ici la route de Berne, Genève - Lausanne - Épalinges - Berne - Zurich - Winterthour - Saint-Gall traverse la commune. La sortie 10 Vennes de l'autoroute A9 Vallorbe - Lausanne - Brigue dessert la commune.
Histoire
[modifier | modifier le code]Épalinges s'est créée, vraisemblablement au début du dernier millénaire, par des défrichements successifs sur la forêt du Jorat. La première trace écrite d’Épalinges remonte au XIIIe siècle.
L'une des particularités de la ville est d'être presque entièrement enclavée dans la commune de Lausanne. La question du rattachement de la commune à Lausanne a d’ailleurs été un sujet de discussions, notamment au cours des années 1940. Après plusieurs débats au sein du Conseil, la question est définitivement tranchée le par un refus massif.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune, qui se prononce [epalɛ̃ʒ], dérive d'un surnom de personne latin, Hispanius ou Spanius, avec le suffixe latin -anicu[4].
Sa première occurrence écrite date de 1182, sous la forme de Spanengis[4].
La commune se nomme Palindzou[5] [paˈlɛ̃dzu][4] en patois vaudois
Son ancien nom allemand est Späningen[4].
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Palinzards (ou les Palindzards)[6].
Ils sont surnommés les Bêgou[7],[8] (lè Bègo en patois vaudois, soit les Jars)[6].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Épalinges compte 9 822 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 2 149 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 14,2 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 38,3 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 22,4 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[10].
La même année, la commune compte 4 701 hommes pour 5 068 femmes, soit un taux de 47,9 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[10].
Politique
[modifier | modifier le code]Liste des syndics d'Épalinges
[modifier | modifier le code]- ?-1913 : Louis Favrat.
- 1914-1929 : Charles Favrat.
- 1930-1945 : Oscar Diserens, Parti libéral.
- 1946-1950 : Charles Béboux.
- 1950-1964 : Fernand Favrat, Parti radical-démocratique (PRD).
- 1965-1981 : Paul-André Collet, PRD.
- 1982-1989 : Francis Michon, PRD.
- 1990-1993 : Jacqueline Pittet, Parti socialiste (PS).
- 1994-2011 : Yvan Tardy, PRD.
- 2011-2021 : Maurice Mischler, Les Verts.
- Actuellement : Alain Monod, Parti libéral-radical (PLR).
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Sites et monuments
[modifier | modifier le code]- L’église des Croisettes, inaugurée le , a été construite sur les plans de l'architecte David Edelstein, soit Perret-Gentil, originaire de Valangin. Le financement a été apporté par la commune de Lausanne, à qui cet édifice appartient toujours. Le campanile a été remplacé en 1913 lors d'une grande restauration qui a touché toute la partie occidentale de l'édifice[11]. Située un peu à l’écart du centre du village, l'église est située sur un terrain de près de 2 ha déclaré non constructible et acheté par la commune au début des années 1950[12]. Elle figure sur la liste des biens culturels d'importance régionale.
- Dès 1976, Épalinges a accueilli l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC), une fondation privée à but non lucratif fondée en 1964. Les groupes de recherche de l'Institut ont été intégrés en 2008 à la Faculté des Sciences de la vie de l'École polytechnique fédérale de Lausanne.
- Épalinges accueille le Département de biochimie de l'Université de Lausanne (UNIL)[13], une partie du Centre Ludwig de l'Université de Lausanne pour la recherche sur le cancer[14], le Biopôle[15] et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Raymond Burki, dessinateur humoristique né le à Épalinges.
- Jean-Louis David, coiffeur et entrepreneur français, y a vécu de 2002 à 2019.
- Ingvar Kamprad, fondateur d'Ikea, y a vécu de 1976 à 2014[16].
- Henri Rieben, professeur honoraire de l'UNIL et président de la Fondation Jean Monnet, né le à Épalinges, il y vécut toute sa vie.
- Georges Simenon, écrivain belge, y a vécu de 1964 à 1972[17].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Heidi Viredaz-Bader et Francis Michon, Épalinges : 100 ans d’histoire en photographies, 2005.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Florence Cattin, « Épalinges » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 47
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 41.
- « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Épalinges », sur ucv.ch (consulté le ).
- David Genillard, « Aigle célèbre Burki et sa passion du vin », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise 89, , 667 p., p. 128-129.
- « Église des Croisettes », sur Commune d'Épalinges.
- Faculté de biologie et de médecine – Department of Biochemistry (page consultée le 17 septembre 2011).
- Faculté de biologie et de médecine – Ludwig Center for Cancer Research of the UNIL (page consultée le 17 septembre 2011).
- Biopôle – Contact (page consultée le 17 septembre 2011).
- Laurent Antonoff, « M. Ikea a quitté Epalinges », sur 24 Heures, .
- Alain Bertrand, Georges Simenon, Lyon, La Manufacture, , 292 p., p. 253-254.