Éclusier-Vaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Éclusier-Vaux
Éclusier-Vaux
Vue depuis le belvédère de Vaux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Laëtitia Dehan
2020-2026
Code postal 80340
Code commune 80264
Démographie
Population
municipale
86 hab. (2021 en augmentation de 6,17 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 56′ 16″ nord, 2° 47′ 16″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 115 m
Superficie 6,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Éclusier-Vaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Éclusier-Vaux
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Éclusier-Vaux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Éclusier-Vaux
Liens
Site web https://eclusiervaux.fr

Éclusier-Vaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Eclusier-Vaux
Maricourt Curlu et Hem-Monacu
Suzanne Eclusier-Vaux Frise
Cappy Dompierre-Becquincourt Herbécourt

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sous-sol de la commune est de formation secondaire. Sous une mince couche de terre végétale, se trouve la craie blanche en dessous de laquelle on rencontre la craie grise puis enfin la craie phosphatée qui constitue la plus grande partie du sous-sol du territoire communal[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est celui de la vallée de la Somme. Le fond de la vallée est composé de marais et d'étangs tandis que le versant est formé d'un falaise difficilement accessible. On appelle cette falaise la « Montagne », son altitude oscille de 50 à 70 mètres. Du haut de la Montagne de Vaux, on domine la vallée de la Somme jusque Cléry-sur-Somme. Cette falaise s'abaisse progressivement vers le sud et forme un plateau cultivé[1]. Le versant de la falaise ou larris offre une végétation particulière aux pelouses calcicoles.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé par la Somme et le canal de la Somme. La nappe souterraine est située sous la craie phosphatée ce qui donne une eaux riche en phosphate de chaux. Dans le marais d'Eclusier, une fontaine donne de l'eau ferrugineuse.

Les eaux de ruissellement alimentent les marais[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7]. La commune d'Éclusier-Vaux est composée de deux entités : le village de Vaux au nord, le plus ancien, et celui d'Éclusier sur les bords de la Somme.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Éclusier-Vaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,7 %), zones humides intérieures (32 %), forêts (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), eaux continentales[Note 2] (4,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune d'Éclusier-Vaux est composée de deux entités : le village de Vaux au nord, le plus ancien, et celui d'Éclusier sur les bords de la Somme.

Éclusier est attesté sous les formes Escluppes en 1214 ; Esclusiers en 1393 ; Escluzières en 1567 ; Eclusière en 1733 ; Eclusier en 1757 ; Eclusières en 1761 ; Escluzien et Vaux en 1753 ; L’Eclusier ; Exclusier en 1764 ; Eclusier-et-Vaux en 1801 ; Eclusier-Vaux en 1840[14].
Sur la Somme canalisée , localité distincte de Vaux ; à l'origine, pluriel de l'oïl esclusier ; singulier tardif « préposé au service des écluses »[15].

Vaux, pour Vaux-sur-Somme, ancienne annexe de Eclusier-Vaux, était nommé Valles super fluvium Summam en 867 ; Vallis super Summa en 879 ; Valles super Summam fluvium en 1169 ; Vals en 1177 ; Vallis super Somonam en 1202 ; Vauls sur Somme en 1343 ; Vaulx sur Somme, 1344 ; Vaux, 1416 ; Vaulx, 1367 ; Vaulx supra Sommam, 1562 ; Vaux en Gauguier en 1575 ; Vaux en Gauguière en 1575 ; Vaux-en-Gaugue en 1779 ; Vaux sur Somme en 1648[16].
De l'oïl vau « vallée » ; -x est adventice[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Ve siècle, Clovis, roi des Francs, aurait fait don du territoire de Vaux à Vaast d'Arras qui aimait venir se reposer de ses charges apostoliques dans la solitude du lieu.

Au Moyen Âge, la donation du domaine de Vaux à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras fut confirmée. L'abbaye d'Arras à son tour le donna à la prévôté de Mesnil-en-Arrouaise. La création du village d'Éclusier proviendrait de la venue d'habitants de Mesnil-en-Arrouaise[18].

En 1414, Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, traversa la Somme à Éclusier pour se rendre à Arras.

Le village a été complètement détruit pendant la Première Guerre mondiale. La mairie-école a été reconstruite entre les deux hameaux, à exactement un kilomètre de chacun d'eux[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Daniel Derly[20]    
2014 septembre 2015[21] André Bigonnet   Démission de l'intégralité du conseil municipal[22]
octobre 2015[23] En cours
(au 29 mai 2020)
Laëtitia Dehan   Secrétaire comptable
Réélue pour le mandat 2020-2026[24]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

L'environnement prend une part importante des efforts locaux : récupération des eaux de pluie, compostage, économies d'énergie[19]....

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Classement des villes et villages fleuris : une fleur récompense en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[25].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 86 habitants[Note 3], en augmentation de 6,17 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
339240254265283300235276264
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
231236221234217195191176285
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
249218199907967616466
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
697259625669899081
2021 - - - - - - - -
86--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

C'est la commune de la Somme avec le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee, avec 38,6 % (56 personnes pour une population totale de 145 habitants). Ce taux s'explique par la présence d'une maison familiale rurale dans une commune faiblement peuplée.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Montagne de Vaux[modifier | modifier le code]

  • Le belvédère : il domine la vallée de la Somme et offre une vue panoramique sur le fleuve et les étangs.
  • Le larris : c'est l'un des plus grands larris (pelouse calcicole) de la Haute-Somme.
Les Allemands s'en sont servis pendant la Première Guerre mondiale profitant sa situation dominant la vallée .
  • L'oratoire Notre-Dame de Vaux : creusé en 1854 au sommet de la montagne grâce aux libéralités de paroissiens et aux curés de Frise et Hardecourt-aux-Bois[30].

Chaussée-barrage et anguillère[modifier | modifier le code]

La chaussée-barrage de Vaux, place de l'Arrivoir à Vaux, est équipée d'une anguillère, dispositif de pêche traditionnel de la Haute-Somme. L'ouverture de vannes fait circuler l'eau sur un long plancher de bois ajouré, et les anguilles prises dans le courant tombent dans une sorte de gouttière, située à l'extrémité. L'anguillère a été restaurée par le département de la Somme[31].

Monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-l'Espérance
  • Église Sainte-Marie-Madeleine
  • La Vierge en fer
    Sur la route vers Éclusier, sur un socle, elle est en vis-à-vis d'une croix de fer cerclée[30].

Autres lieux[modifier | modifier le code]

  • Les deux anguillères : une dans chaque village[19].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse 1990 (ISBN 2 - 87 760 - 446 -2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Notice géographique sur la commune d'Eclusier-Vaux, rédigée par M. Merlier, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Éclusier-Vaux et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 318 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1709.
  16. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 372 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1140.
  18. Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse 1990 (ISBN 2 - 87 760 - 446 -2).
  19. a b et c Romain Michelot, « Un écrin de verdure au milieu des marais », Courrier picard,‎ , p. 16.
  20. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  21. I.T., « Eclusier-Vaux (80) Le conseil municipal claque la porte, l’Etat assure l’intérim : L’intégralité des membres du conseil municipal d’Eclusier-Vaux a démissionné. Une délégation spéciale, désignée par la préfète de la région Picardie, assure le fonctionnement en attendant les nouvelles élections. », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Installation d'une délégation spéciale à la suite de la démission de l’intégralité des membres du conseil municipal d’Eclusier-Vaux et ouverture du dépôt des candidatures le 28 septembre » [PDF], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  23. « Être maire d’Éclusier-Vaux, c’est prenant et gratifiant : Lætitia Dehan a pris les commandes du village en octobre 2015. Et mesure la tâche de mair », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maman de deux enfants et secrétaire comptable dans la vie active, Lætitia Dehan a pris les commandes du village en octobre 2015. Élue adjointe au maire dès son premier mandat en 2014, la jeune femme a ensuite été désignée maire par le conseil municipal, à la suite de la démission du maire ».
  24. Emmanuelle Bobineau, « Lætitia Dehan reconduite dans ses fonctions de maire à Éclusier-Vaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. a et b André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 233 (ASIN B000WR15W8).
  31. https://consultation.eau-artois-picardie.fr/OAI_Docs/aegis/2817/D_22531_(0.58Mo).pdf
  32. (en) Albert Bushnell Hart, Harper's Pictorial Library of the World War, Harper, (lire en ligne).