Yūzuki (destroyer)
Yūzuki (夕月) | ||
Le Yūzuki le . | ||
Type | Destroyer | |
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Classe | Mutsuki | |
Histoire | ||
A servi dans | Marine impériale japonaise | |
Commanditaire | Japon | |
Chantier naval | Fujinagata, Osaka | |
Quille posée | ||
Lancement | ||
Mise en service | ||
Statut | Coulé le | |
Équipage | ||
Équipage | 154 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 102,72 m | |
Maître-bau | 9,16 m | |
Tirant d'eau | 2,96 m | |
Déplacement | 1 400 t (standard) | |
Port en lourd | 1 750 t (pleine charge) | |
Propulsion | 2 turbine à gaz Parsons Kampon 4 chaudières Ro-Gō Kampon 2 hélices |
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Puissance | 38 500 ch | |
Vitesse | 37,25 nœuds (69 km/h) | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement | Origine :
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Rayon d'action | 4 000 milles marins (7 400 km) à 15 nœuds (28 km/h) | |
Pavillon | Empire du Japon | |
Localisation | ||
Coordonnées | 11° 20′ 00″ nord, 124° 10′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Philippines
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Le Yūzuki (夕月 ) est un destroyer de la classe Mutsuki construit pour la Marine impériale japonaise pendant les années 1920.
Historique
[modifier | modifier le code]Dans les années 1930, le Yūzuki navigue au large de la Chine, participant à des opérations lors de la seconde guerre sino-japonaise et plus tard pendant l'invasion japonaise de l'Indochine en 1940.
Au moment de l'attaque sur Pearl Harbor, le Yūzuki rejoint le 23e division de destroyers (2e escadron de porte-avions - Kidō Butai) et est déployé depuis Haha-jima, dans les îles Ogasawara, dans le cadre de l'invasion de Guam. En mars, le Yūzuki couvre les débarquements des forces japonaises lors de l'opération SR dans le nord des îles Salomon, dans les îles Lae et de l'Amirauté. Le destroyer est réaffecté dans la 4e flotte le .
Au cours de l'invasion de Tulagi les 3 et , le Yūzuki est mitraillé lors d'une attaque aérienne, faisant 20 blessés et 10 morts parmi les membres d'équipage, dont son capitaine, le capitaine de corvette Hirota Tachibana. Après le naufrage de son navire jumeau Kikuzuki, il devient le vaisseau amiral du 30e division de destroyers.
Après des réparations à l'arsenal naval de Sasebo, le Yūzuki est affecté en à la 29e division de destroyers, au cours duquel il devient navire amiral de la division. Initialement basé à Truk, le navire escorte des convois transportant des équipes de construction d'aérodromes de Truk à Bougainville et à Guadalcanal, effectuant des patrouilles autour de Rabaul jusqu'à la fin d'août. Le , le Yūzuki assiste la force d'invasion de Nauru et Banaba pendant l'opération RY, et patrouille dans le Pacifique central jusqu'à la fin de l'année.
Après un entretien à Sasebo en , le Yūzuki retourne à Truk en février et reprend ses patrouilles dans le Pacifique central jusqu'en , sauvant à plusieurs reprises des équipages de transports torpillés. Le , Yūzuki est réaffecté dans la 30e division de destroyers (8e flotte) avant de retourner à Rabaul le . En février, le Yūzuki dirige les derniers transports « Tokyo Express » vers la Nouvelle-Bretagne avant l'évacuation finale de Rabaul. De la fin février à mai, le Yūzuki est basé à Palau, participant aux opérations de secours de l'équipage du croiseur léger torpillé Yūbari le . À partir du 1er mai, le Yūzuki est réaffecté à la Flotte de la région sud-ouest (Southwest Area Fleet) et, le , rejoint la flotte combinée. En septembre et octobre, il escorte des convois depuis l'archipel japonais jusqu'à Taïwan tout en escortant le porte-avions Jun'yō vers Brunei et Manille. Le , le Yūzuki est réaffecté dans la 5e flotte où il prend part à la bataille de la baie d'Ormoc.
Le , alors qu'il escortait un convoi de troupes de Manille à Ormoc, le Yūzuki est coulé par un avion de l'USMC, à 65 milles (105 km) au nord-nord-est de Cebu, à la position 11° 20′ N, 124° 10′ E. 20 membres d'équipage décèdent dans cette attaque, les 217 survivants sont secourus par le destroyer Kiri.
Le Yūzuki est rayé des listes de la marine le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Japanese destroyer Yūzuki » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Conway's All the World's Fighting Ships 1922-1946, Greenwich, Conway Maritime Press, , 456 p. (ISBN 0-85177-146-7)
- Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
- (en) Hansgeorg Jentschura, Dieter Jung et Peter Mickel (trad. de l'allemand par Antony Preston & J.D. Brown), Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945 [« Japanischen Kriegsschiffe, 1869-1945 »], Annapolis, Maryland, United States Naval Institute, (ISBN 978-0-87021-893-4, OCLC 34017123)
- Samuel Eliot Morison, The Struggle for Guadalcanal, August 1942 – February 1943, vol. 5 of History of United States Naval Operations in World War II, Boston, Little, Brown and Company, (ISBN 0-316-58305-7)
- Allyn D. Nevitt, « IJN Yuzuki: Tabular Record of Movement », Long Lancers, sur Long Lancers, Combinedfleet.com, (consulté le )
- Anthony J. Watts et Brian G. Gordon, The Imperial Japanese Navy, Garden City, New York, Doubleday, (OCLC 202878)
- M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 0-87021-326-1)