Utilisateur:FondationAA/Brouillon
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
| Fondation |
|---|
| Zone d'activité | |
|---|---|
| Type | |
| Forme juridique | |
| Siège |
18 rue de la Verrerie dans le 4e arrondissement |
| Pays | |
| Coordonnées |
| Site web |
|---|
La Fondation Azzedine Alaïa est une fondation reconnue d’utilité publique chargée de perpétuer l’œuvre et la mémoire du couturier Azzedine Alaïa (1935-2017) ainsi que la collection d’objets d’art, de design et de mode qu’il a constituée tout au long de sa vie.
Elle a son siège à Paris au 18 rue de la Verrerie, qui fut le lieu de vie et de travail du couturier, et œuvre également en Tunisie à Sidi Bou Saïd, la ville qu’il a tant aimée.
Préambule[modifier | modifier le code]
Azzedine Alaïa (1935-2017), couturier franco-tunisien, a réalisé une œuvre exceptionnelle dans le domaine de la mode qui lui vaut d’être considéré comme l’un des plus talentueux créateurs de sa génération.[1]
Passionné de mode et d’art, Azzedine Alaïa a également, dès son plus jeune âge, constitué une importante collection d’œuvres et soutenu la création.
Il a souhaité que son héritage soit dévolu à une fondation portant son nom et chargée de pérenniser son œuvre et ses collections personnelles, de témoigner de sa vie et d’aider l’expression artistique, en particulier en facilitant l’expression des jeunes artistes.
La Fondation accueille le public au 18 rue de la Verrerie, à Paris, en plein cœur du Marais, avec une grande salle d’exposition, un café dans une cour végétalisée et une librairie.
La Fondation[modifier | modifier le code]
Azzedine Alaïa, le couturier[modifier | modifier le code]
La Fondation Azzedine Alaïa honore le couturier franco-tunisien dont l’œuvre mais aussi la personnalité atypique ont marqué l’histoire de la mode des XXe et XXIe siècles.
Avant de créer sa maison de couture en 1964 puis de prêt-à-porter en 1982, avec Christoph von Weyhe, artiste peintre allemand qui a partagé toute sa vie avec lui, Azzedine Alaïa apprendra et exercera son métier de couturier pour une clientèle privée, dans l’intimité de femmes dont il s’appliquera toujours à célébrer, tel un sculpteur, la sensualité des formes. Il est particulièrement influencé par l’élégance intemporelle de certaines de ses clientes : Louise de Vilmorin, Arletty, Simone Zehrfuss, Cécile de Rothschild et Greta Garbo.[2]
Soutenu par la presse française et internationale, il présente sa première collection de prêt-à-porter : l'hiver 1982. Il sera toujours au plus près des femmes dont certaines seront les muses et ambassadrices de son travail, comme Grace Jones et Tina Turner. Et il contribuera à lancer la carrière de plusieurs mannequins comme Naomi Campbell – qui l’appelait « papa », Farida Khelfa, Stephanie Seymour, Tatjana Patitz, Cindy Crawford et Veronica Webb.[3]
En 1985, la Fédération française de la couture, du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode lui décerne deux oscars de la mode : l’« Oscar du créateur de l'année » et le « Prix spécial du jury ».
A l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, Alaïa crée la robe tricolore que porte la cantatrice Jessye Norman pour interpréter La Marseillaise sur la place de la Concorde lors des célébrations du 14 juillet. La même année, il obtient la nationalité française dont il dira souvent que c’est la plus belle récompense qu’il ait reçue.[3]
Il figure parmi les derniers couturiers à maîtriser toutes les étapes de la conception et de la réalisation d’un vêtement,[4] façonné pour sublimer la silhouette féminine. Maître de la coupe, digne héritier des grands maîtres de la Couture dont il a collectionné et étudié à la loupe les plus belles pièces, il confectionne des manteaux et des tailleurs structurés, des ceintures-corsets et des sacs en cuir ornés de motifs ajourés comme une dentelle ou d’œillets en métal, des robes aux fermetures à glissière visibles en métal, dites « robes zippées », des jupes lacées dans le dos, des robes du soir à capuche ; il travaille la maille, le jersey, et innove avec des matières élastiques comme le stretch qui permettent de souligner les courbes tout en apportant une liberté de mouvement à la femme.
Azzedine Alaïa est enfin reconnu comme un couturier qui a su rester libre, refusant de se plier à certains diktats de la profession – calendrier officiel, publicité – qu’il jugeait contraires à l’acte de création.
Azzedine Alaïa, le collectionneur[modifier | modifier le code]
La Fondation célèbre aussi la passion des arts du couturier qui a collectionné dès son plus jeune âge des objets d’art, de design, puis de mode à partir de la fin des années 60.
Sa collection de mode, avec plus de 32 000 pièces, figure parmi les plus importantes et riches de France avec des vêtements griffés Jeanne Lanvin, Madeleine Vionnet, Paul Poiret, Gabrielle Chanel, Cristóbal Balenciaga, Gilbert Adrian, Madame Grès, Charles James, et d’autres plus contemporains de Rei Kawakubo, Yohji Yamamoto, Jean-Paul Gaultier, Martin Margiela, Courrèges et Cardin.
La cour du café et la librairie mettent en valeur certaines des œuvres d’art et de design de sa collection, tandis que la grande salle sous verrière présente des expositions temporaires dédiées à l’œuvre d’Azzedine Alaïa, souvent en regard de celle d’autres couturiers à travers le cycle « Azzedine Alaïa collectionneur ».
La Fondation et ses missions[modifier | modifier le code]
La Fondation Azzedine Alaïa est reconnue d’utilité publique par un décret du 28 février 2020; conformément à la volonté du couturier, la Fondation se substitue à l’Association Azzedine Alaïa.[5]
L'Association Azzedine Alaïa avait été créée en 2007 par le couturier, son compagnon le peintre allemand Christoph von Weyhe et la galeriste italienne Carla Sozzani, conseillère et amie de longue date du couturier, pour préserver les collections et les archives de la maison Alaïa, ainsi que pour faciliter les études et les travaux de recherche, et attribuer des bourses à de jeunes créateurs dans le domaine de la mode. Il était envisagé dès sa création qu'elle devienne une fondation. Azzedine Alaïa est mort en 2017, et Christoph von Weyhe et Carla Sozzani ont porté le projet de création de la Fondation à son terme.
Carla Sozzani est la Présidente de la Fondation, Christoph von Weyhe en est le Vice-président et Olivier Saillard le Directeur.
La Fondation Azzedine Alaïa a les missions suivantes définies dans ses statuts :
- Pérenniser l’œuvre et l’esprit d’Azzedine Alaïa par la conservation, l’entretien, l’archivage, la mise en valeur et l’exposition au public de vêtements, accessoires, croquis, modèles, dessins, et autres objets appartenant à la Fondation et constituant la création d’Azzedine Alaïa
- Conserver, entretenir, archiver, enrichir et présenter au public les collections de vêtements d’autres créateurs et les objets d’art appartenant à la Fondation et réunis par Azzedine Alaïa au cours de sa vie
- Présenter au public le parcours de la vie d’Azzedine Alaïa et son environnement de création et de travail
- Poursuivre l’action d’Azzedine Alaïa en faveur d’actions d’intérêt public dans les domaines de la mode, des métiers d’art, de la culture et de l’expression artistique, avec une attention particulière aux initiatives de nature à permettre l’éclosion de jeunes créateurs.
Le logo de la Fondation a été créé par l'artiste Julian Schnabel, grand ami d'Azzedine Alaïa.
Les actions de la Fondation[modifier | modifier le code]
Les expositions[modifier | modifier le code]
La Fondation poursuit le programme d’expositions engagé par l’Association Azzedine Alaïa du vivant du couturier, et présente une programmation qui met à l’honneur la création d’Azzedine Alaïa et ses collections de mode, à travers le cycle « Azzedine Alaïa Collectionneur » :
- Alaïa-Adrian : Masters of Cut , Exposition du 11 Février au 13 Septembre 2020 à Atlanta, GA, Etats-Unis, SCAD FASH
- Azzedine Alaïa Collectionneur : Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la Forme, Exposition du 20 Janvier 2020 au 3 Janvier 2021 à Paris, Fondation Azzedine Alaïa
- Azzedine Alaïa : Une Autre Pensée sur la Mode, La Collection Tati, Exposition du 2 Juillet 2019 au 5 Janvier 2020 à Paris, Fondation Azzedine Alaïa
- Azzedine Alaïa Collectionneur : Adrian et Alaïa, L’Art du Tailleur, Exposition du 21 Janvier au 23 Juin 2019 à Paris, Fondation Azzedine Alaïa
- Azzedine Alaïa : La Méditerranée, Exposition du 18 Novembre 2018 au 19 Mai 2019 à Sidi Bou Saïd, Tunisie, Dar Alaïa
- Azzedine Alaïa : Couture, Sculpture, Exposition du 21 au 25 Septembre 2018 à Milan, Italie, Palazzo Clerici
- Azzedine Alaïa : L’Alchimie Secrète d’une Collection, Exposition du 2 Juillet 2018 au 6 Janvier 2019 à Paris, Fondation Azzedine Alaïa
- Azzedine Alaïa : The Couturier, Exposition du 10 Mai au 17 Octobre 2018 à Londres, Royaume-Uni, Design Museum
- Homage to Azzedine Alaïa, Exposition du 28 Mars au 6 Mai 2018 à Séoul, Corée du Sud, 10 Corso Como
- Azzedine Alaïa : « Je Suis Couturier », Exposition du 22 Janvier au 24 Juin 2018 à Paris, Fondation Azzedine Alaïa
Les publications présentées à la librairie[modifier | modifier le code]
En hommage à la passion d’Azzedine Alaïa pour les livres et les artistes, la Fondation Azzedine Alaïa a ouvert une librairie dans la cour intérieure du 18 rue de la Verrerie, elle y fait la promotion d’ouvrages sur le couturier ou sur d’autres artistes, en organisant des conférences et des signatures.
- Prendre le temps d'Azzedine Alaïa avec Donatien Grau (préface de Naomi Campbell), Présentation du livre avec Donatien Grau, le 2 mars 2020
- Mémoires de Mode de Didier Grumbach, Signature du livre par Didier Grumbach, le 23 Février 2020
- I Will Greet The Sun again de Shirin Neshat, Signature du livre par Shirin Neshat, le 14 Décembre 2019
- Méchantes blessures d’Abd al Malik, Conversation entre Abd al Malik et Donatien Grau, le 3 Décembre 2019
- Le Bouquin de la Mode dirigé par Olivier Saillard, Présentation et signature du livre par Olivier Saillard, le 26 Septembre 2019
- Dans la Bibliothèque de la Vie de Donatien Grau, Conversation entre Donatien Grau et Olivier Saillard, le 28 Mars 2019
- Kenzo Takada de Kazuko Masui et Chihiro Masui, Signature du livre par Kenzo Takada, le 2 Mars 2019
- Azzedine, Bruce, Joe, Présentation et signature du livre en présence de Bruce Weber et Joe McKenna, le 20 Juin 2018
Les actions éducatives[modifier | modifier le code]
La Fondation soutient des programmes éducatifs en lien avec des institutions (écoles ou réseaux de mode) et elle a pour ambition de créer une bourse pour aider de jeunes créateurs.
Elle est associée depuis 2019 à l’école d’art et de design Parsons Paris, et offre aux étudiants l’opportunité de faire leurs travaux de recherche sur le patrimoine de mode de la Fondation.
Elle soutient aussi le réseau « Culture(s) de mode » dont le but est de soutenir les projets de recherche en mode ainsi que d'en valoriser le patrimoine.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Olivier Saillard, « Olivier Saillard : " Les femmes de corps mais aussi d'esprit inspiraient Azzedine Alaïa " », sur franceculture.fr, (consulté le )
- Nelly Kaprièlian, « Quand Vogue Hommes rencontrait Azzedine Alaïa dans son atelier », sur vogue.fr, (consulté le )
- Marion Dupuis, « Azzedine Alaïa et Olivier Saillard : “L’élégance ? Une question d’attitude !” », sur madame.lefigaro.fr, (consulté le )
- Dossier de presse de l’exposition Alaïa présentée au Palais Galliera en 2013 (lire en ligne), Page 3
- « Décret publié au journal officiel de la République Française », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )