Utilisateur:Dyala0504/Brouillon2

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401e régiment d'artillerie
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Insigne du 401e RA

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d' artillerie
Rôle Lutte antiaérienne
Fait partie de 3e corps d'armée
Ancienne dénomination 1er régiment de DCA
401e régiment d'artillerie anti-aérienne
Devise "Droit au but"
Inscriptions
sur l’emblème
"Grande Guerre 1914-1918"
Guerres Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Opérations extérieures françaises

Le 401e régiment d'artillerie, était une unité d'artillerie de l'armée française spécialisée dans la lutte antiaérienne.

Historique[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

Au cours de la première guerre mondiale qui voit l'avènement de l'aviation de guerre, les premières unités de lutte antiaérienne se mettent en place dans les deux camps. Au sein de l'armée française, cette mission revient à l'aéronautique militaire créée en 1912 ainsi qu'à quelques régiments d'artillerie. Le 1er janvier 1920 est créé le 1er régiment de défence contre aéronef (1er RDCA). Appartenant toujours à l'aéronautique, celui-ci est cependant formé par des éléments transférés de l'artillerie. Ainsi le 66e régiment d'artillerie fournit au 1er RDCA ses premiers hommes et ses premiers matériels, en l'occurence des autocanons de 75mm. Initialement formé d'un groupe unique, le régiment est renforcé d'un second groupe le 1er janvier 1921. Le 25 août 1922, il est décidé de transférer à l'artillerie toutes les formations de DCA qui étaient subordonnées à l'aéronautique. En pratique, le transfert a lieu entre avril 1923 et janvier 1924.[1],[2]

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Désormais unité de l'arme de l'artillerie, le 1er RDCA prend l'appellation de 401e régiment d'artillerie de défense contre aéronefs (401e RADCA) le 1er janvier 1924. Outre le groupe d'état-major stationné au fort de Romainville, le régiment est composé de cinq groupes de canons. Les 1er et 2e groupes, composés de quatre batteries d'autocanons de 75mm, sont basés au fort de Romainville et au fort de Noisy. Ce dernier abrite également l'une des deux batteries du 3e groupe, la seconde occupant le fort de Rosny où se trouve également deux batteries du 4e groupe. Le 5e groupe, spécialisé dans les projecteurs, est basé au fort de Noisy.[1],[2]

De 1924 à 1935, ces groupes connaissent un certain nombre de remaniements et de transferts, consécutifs notamment à des changements de matériel. Le régiment passe en effet progressivement des autocanons vers des poste de tir sur plate-forme. En 1928, un 6e groupe de projecteur est formé à Chartres puis devient groupe de canons en 1934. Un 7e groupe équipé d'autocanons est créé à Tours en 1933.[1],[2]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la mobilisation de 1939, les différentes batteries du 401e RADCA sont détachées pour former divers groupes de DCA numérotés de 41 à 56. Ces groupes, principalement affectés à la défense anti-aérienne de Paris, sont équipés des canons de 75mm ainsi que de Bofors 40 mm et de canons de 25 mm antiaérien Hotchkiss. Après avoir participé à la drôle de guerre et à la bataille de France, le 401e RADCA fait les frais de l'armistice du 22 juin 1940 et est dissous le 5 août suivant.[1],[2]

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Insigne du 401e RAA.

Après la victoire et la mise en place du gouvernement provisoire de la République française, le régiment est recréé le 1er mars 1945 sous l'appellation de 401e régiment d'artillerie des forces terrestres anti-aériennes (401e RAFTA). Équipé de canon de 88mm pris aux allemands, il retrouve le fort de Romainville bien que certaines de ses batteries soient détachées à Provins et à Nogent-sur-Seine. Le 15 février 1947, le 401e RAFTA devient 401e régiment d'artillerie antiaérienne (401e RAA). À la fin de l'année 1955, le 401e RAA participe aux opérations françaises lors de la révolution du Roi et du Peuple au Maroc. Le 1er groupe du régiment est basé à Meknès alors que le 2e s'installe à Marrakech. Pendant deux ans, ils participent à la protection des installations françaises avant d'être déplacés vers le pays voisin pour participer à la guerre d'Algérie. Basées à Touggourt et à Zéralda, les unités du 401e RAA opérent en Algérie jusqu'en 1962 puis retournent en métropole et s'installent au camp de Sissonne où le régiment est dissous le 31 août de la même année.[1],[2]

Il renaît cependant moins d'un an plus tard après l'acquisition par la France de missiles antiaériens MIM-23 Hawk. De janvier à mars 1963, des cadres de l'artillerie française sont détachés à Fort Bliss aux États-Unis pour y être formé sur le Hawk par leurs homologues américains. De retour en france, le détachement français est basé à Nîmes et récrée le 8 mai 1963 le 401e RAA qui devient le premier régiment hawk de l'armée française. Le 30 juin 1964, en plus de sa mission d'unité opérationnelle, le régiment devient unité support de l'école de spécialisation de l'artillerie antiaérienne (ESAA), héritant ainsi de missions d'instruction. Le 401e RAA est alors formé d'une batterie de commandement, de deux batteries opérationnelles Hawk, d'une batterie de canons de 40mm et d'un groupement d'instruction.[1],[2]

Le 1er novembre 1970, le 401e RAA prend l'appellation de 401e régiment d'artillerie et reçoit en 1977 les premiers systèmes Roland. Après la disparition de l'ESAA, le 401 passe sous tutelle de l'école de l'artillerie et est transféré à Draguignan le 1er août 1983. Lors de l'opération Épervier de 1986 à 1989, plusieurs cadres du 401, spécialistes du Hawk, sont détachés au Tchad dans les rangs des 402e et 403e régiments d'artillerie. Intégré au 3e corps d'armée le 1er septembre 1993, le 401e RA est définitivement dissous à Draguignan le 30 juin 1997.[1],[2]

Traditions[modifier | modifier le code]

En tant qu'unité d'artillerie, le 401e RA fête la Sainte-Barbe[1].

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne du 401e RA se compose d’un écusson bleu chargé d'un missile Hawk d'argent chevauché par un aigle d'or.

Devise[modifier | modifier le code]

  • "Droit au but"

Drapeau[modifier | modifier le code]

Héritier d'unités de DCA ayant opéré durant la première guerre mondiale, le drapeau du 401e RA porte sur ses plis l'inscription "Grande Guerre 1914-1918".

Personnalités ayant servi au sein du bataillon[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Kauffer, Historique de l'artillerie française, Imprimerie de l'école de l'artillerie, .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Henri Kauffer, Historique de l'artillerie française, Imprimerie de l'école d'artillerie,
  2. a b c d e f et g « 401-Historique du 401ème Régiment d'Artillerie », sur artillerie.asso.fr (consulté le )

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