Utilisateur:Christian28TMA/Brouillon 2

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Ukraine divers Conférence de la paix Brouillon temporaire


Discussion Projet : Guerre russo-ukrainienne[modifier | modifier le code]

plan type pour unité militaire terrestre ukrainienne[modifier | modifier le code]

Ce brouillon est destiné à la page : plan type pour unité militaire


Recommandations

Unités Azov[modifier | modifier le code]

Rendre cohérentes les filiations entre toutes ces unités militaires et paramilitaires. Votre aide est la bienvenue.

Liens Ukraine[modifier | modifier le code]

Ordre de bataille de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022#Forces ukrainiennes et leurs alliés
Palette Armée de terre ukrainienne

sources

a rajouter

insignes

insigne ukrainiens

La Crimée durant la guerre civile russe[modifier | modifier le code]

en février 1917, la révolution de février préfigure la fin de l'empire russe qui se disloque, les colonies de la Russie Tsariste retrouvent progressivement leur indépendance.

  • 23 juin 1917, la Rada proclame à Kiev l'autonomie de l'Ukraine

Commandement opérationnel est (section)[modifier | modifier le code]

Commandement opérationnel est : Structure

Structure[modifier | modifier le code]

Structure en 2017.

De plus, les principales formations de combat au sol suivantes d'autres branches des forces armées ukrainiennes sont basées sur le territoire du commandement opérationnel est :

Commandement opérationnel ouest[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Commandement opérationnel sud[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Structure opérationnelle en 2017.

La Crimée ukrainienne post-soviétique (de jure depuis 1991, de facto 1991-2014)[modifier | modifier le code]

le , la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine proclame la souveraineté politique de la RSS d'Ukraine, la Crimée est alors un oblast d'Ukraine depuis 1954

Le , en URSS, un référendum interroge la population dans l’oblast de Crimée de la république socialiste soviétique d’Ukraine. Il portait sur le rétablissement ou non de la république socialiste soviétique autonome de Crimée, disparue en . Ce référendum est approuvé par la population à 94,30 %.

Le , la République socialiste soviétique autonome de Crimée (RSSA de Crimée) est rétablie par la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine.

Le , la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine proclame l’indépendance de l’Ukraine, à la suite du putsch raté contre Mikhaïl Gorbatchev à Moscou. cette indépendance doit être approuvée par un referendum conformément à la législation de la RSS d'Ukraine

Le , les Ukrainiens approuvent par référendum l’indépendance de leur pays, avec plus de 90 % des voix. En Crimée, le taux d’approbation est plus faible (54 %). La RSS d'Ukraine cesse d'exister et deviens l'Ukraine, la RSSA de Crimée devient donc une république autonome d’Ukraine, ce qui est entériné par l’Accord de Minsk du (aussi appelé accord de Belovej).

Le , à la suite de l'indépendance de l'Ukraine, la RSSA de Crimée est dissoute par le Parlement de Crimée qui fonde la République de Crimée avec l’aval du Parlement ukrainien qui reconnaît certains droits d’autogestion à la péninsule.

Le , la Crimée proclame son indépendance (qui doit être approuvée par un référendum prévu le ) et introduit la première constitution de Crimée.

Le , la Verkhovna Rada de Crimée adopte une nouvelle constitution en y ajoutant dans un amendement que son territoire fait partie de l’Ukraine. Mais la Rada d'Ukraine déclare cette nouvelle constitution de la Crimée inconstitutionnelle au regard de la constitution d'Ukraine[8],[9].

Le , la Rada de Crimée annule sa déclaration d’indépendance et le référendum prévu le .

En , les deux parlements parviennent enfin à un accord et la république de Crimée bénéficie d'une autonomie administrative et territoriale au sein de l'Ukraine[10], tandis que Sébastopol est placée sous un régime spécial.

Le , les habitants de Crimée approuvent par référendum une nouvelle constitution de Crimée qui renforce l’autonomie de la péninsule et prévoit des relations étroites avec la Russie .

L'année est marquée par un nouveau bras de fer entre pro-russes et pro-ukrainiens, en Crimée mais aussi dans le reste de l'Ukraine. L'enjeu est en fait le statut de la ville de Sébastopol et l'éventuel retrait de la flotte russe de la mer Noire. Comme chaque fois que des tensions apparaissent entre un pays ex-soviétique et la Russie, de nombreuses inquiétudes apparaissent au niveau international quant à la stabilité du « glacis russe »[11].

Le Parlement de Crimée vote alors une nouvelle série de lois constitutionnelles (Constitution d'octobre ), qui seront longtemps contestées par les autorités ukrainiennes, car réaffirmant et précisant l'autonomie de la Crimée. La situation reste tendue, mais sans incidents, pendant plusieurs années, jusqu'aux défaites électorales des partis ukrainiens pro-européens nés à l'issue de la chute du bloc soviétique. La Russie retrouve alors son niveau d'influence antérieur dans les affaires intérieures de l'Ukraine, et surtout de la Crimée. La Russie facilite la distribution de passeports russes à la population russophone de Crimée, comme elle l'avait déjà fait en Transnistrie moldave et, dans les années - puis autour de , en Géorgie où la « passeportisation (en)» des Abkhazes et des Ossètes du Sud, prélude à la reconnaissance diplomatique par la Russie de ces républiques séparatistes, avait provoqué d'importants exodes, de ceux qui refusaient ces passeports, en direction notamment de Tbilissi, Gori et Zougdidi.

Le rattachement de la Crimée à l'Ukraine comme république autonome est officiellement reconnu par la Russie en . La nouvelle Constitution est officiellement ratifiée par les deux parlements, russe et ukrainien, les et . De par sa Constitution ratifiée de -, la Crimée devient une entité administrativement et territorialement autonome au sein de l’État unitaire d'Ukraine. La Crimée n'est pas un État souverain, mais son intégrité territoriale, son autonomie et le statut de sa population russophone et ses droits patrimoniaux sont garantis. Elle possède son propre organe représentatif, la Verkhovna Rada, un Conseil des ministres (en) et un chef d'État. Enfin, la nouvelle constitution de la Crimée entre en vigueur le .

Au début des années , la croissance de l'Ukraine (et de la Crimée) reste à deux chiffres, mais la réaction économique russe à la révolution orange de - (cessation des fournitures énergétiques à bas prix) provoque son ralentissement à 2,1 %. Mais c'est surtout la crise économique de 2008-2009 qui lui porte un coup d'arrêt : elle chute tout à coup de 15 %. Kiev est alors obligé de s'endetter auprès du FMI (plan de sauvetage économique sous forme de prêt) pour plus de seize milliards d'euros[12]. Avec les nouveaux prix élevés des fournitures énergétiques russes, l'Ukraine a des difficultés à régler ses factures, d'où les conflits gaziers russo-ukrainiens de à [13]. Ces événements alimentent en arguments les mouvements pro-occidentaux de l'opposition ukrainienne et font monter les mécontentements dans les régions de l'ouest qui, sur le plan économique, sont les moins riches de l'Ukraine[14].

Enfin, le débarquement de matériel militaire américain via l'OTAN, le , dans le port criméen de Théodosie (Feodossia, en Crimée), en prévision de l'exercice Sea Breeze 2006, ravive fortement les tensions avec la Russie, ainsi que les passions en Crimée. En effet, ni la Crimée, ni l'Ukraine ou la Russie ne sont membres de l'Alliance militaire atlantique occidentale. Et l'autorisation de débarquement avait été donnée par le troisième président d'Ukraine, le pro-occidental Viktor Iouchtchenko (2005-2010, parti Notre Ukraine), alors que constitutionnellement, la décision relevait du seul Parlement ukrainien[15].

Saki, Crimée en 2016

Les manifestations Euromaïdan qui secouent l'Ukraine à partir de et entraînent la chute du pouvoir en place, exacerbent les tendances séparatistes et pro-russes en Crimée, dans un contexte où 40 % de la population de Crimée se considère russe[16]. La remise en cause supposée de la langue russe finit de détruire ce fragile équilibre[10]. La Russie envoie alors plusieurs milliers de soldats (ayant retiré leurs insignes) sur place, sans toutefois le reconnaître officiellement[17],[18]. La Crimée annonce qu'elle refuse de reconnaître les nouvelles autorités provisoires du pays, et, sous occupation russe[19] et dans des circonstances controversées, le Parlement criméen vote — à huis clos et en l'absence de députés, empêchés d'accéder au bâtiment — l'organisation d'un référendum concernant le rattachement de la péninsule à la Russie[20],[21],[18]. La Crimée proclame son indépendance le 11 mars 2014. Une semaine plus tard, les dirigeants de la nouvelle république de Crimée et le président russe Vladimir Poutine signent un accord entérinant son rattachement à la Russie, en accord avec les résultats du référendum du 16 mars (« oui » à 96,77 %).

Le rattachement de la Crimée à la Russie, qualifié d'annexion, n'est reconnu ni par l'Ukraine ni par la communauté internationale[18],[22]. Ainsi, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU dénie toute validité à ce référendum et apporte en conséquence son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine[23],[24]. Cependant, le mois suivant le référendum du , un sondage Gallup indique qu'en Crimée, le résultat du référendum était perçu à 82,8 % comme conforme au souhait des habitants[25],[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. David Axe, « T-72s To The Rescue? Ukraine's 5th Tank Brigade Could Roll Into Battle Any Day Now. », Forbes,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  2. (en) « President: Heroism and grit of our warriors leave no doubt that Ukraine will win », sur www.ukrinform.net (consulté le )
  3. Thomas Eydoux, « In Mariupol, a war of images to prove who controls the city », France24,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  4. « Fighters of Ukraine's 57th infantry brigade lay down arms », iranpress.com (consulté le )
  5. Michael Schwirtz, « Proud Band of Ukrainian Troops Holds Russian Assault at Bay — for Now », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « 60-та окрема піхотна бригада повідомляє про звільнення села Іванівка на Херсонщині », Радіо Свобода,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (uk) « ЗСУ взяли під контроль Снігурівку », sur Українська правда (consulté le )
  8. (uk) Ivan Pliouchtch (Président de la Verkhovna Rada d'Ukraine), « DÉCLARATION DU PRÉSIDIUM DU CONSEIL SUPRÊME D'UKRAINE sur la résolution de la Verkhovna Rada de la République de Crimée portant "Sur la loi sur la proclamation de l'indépendance de la République de Crimée" » (Texte officiel), Електронний кабінет громадянина, Верховна Рада України, Kiev, Верховна Рада України,‎ , article no N 2307-XII (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Pål Kolstø et Andrei Edemsky, Russian in the former Soviet Republics, Londres, C. Husrt & Co., , 340 p. (ISBN 1-85065-206-6, présentation en ligne, lire en ligne), p. 194
  10. a et b Tigrane Yégavian, « Europe / Russie. Les sujets qui fâchent », Conflits, no 11,‎ , p. 54-57.
  11. Mathilde Gérard, « La Crimée a toujours eu un statut à part en Ukraine », sur Le Monde, (consulté le ).
  12. « L'Ukraine a reçu un prêt du FMI de 16,5 milliards de dollars (03-08-2009) », sur lecho.be, (consulté le ).
  13. « Le gaz russe, enjeu crucial pour l'Ukraine et l'Union européenne (03-03-2014) », sur Le Figaro, (consulté le ).
  14. « Carte des régions de l'est de l'Ukraine qui sont les plus riches et dynamiques (PIB ukrainien par habitant et par région, en 2011) », sur Le Monde, (consulté le ).
  15. (ru) « L'OTAN bat en retraite en Crimée (14-06-2006) », sur Ria Novosti, (consulté le ).
  16. (en) « Public Opinion Survey Residents of the Autonomous Republic of Crimea — May 16 – 30, 2013 — Regardless of your passport, what do you consider yourself? », USAID, (consulté le ).
  17. « Les éléments qui accréditent l'intervention de soldats russes en Ukraine », selon le journal Le Monde, des soldats russes dépourvus de tout insigne agissent dans la péninsule, sur Le Monde, (consulté le ).
  18. a b et c « Pourquoi la Russie a annexé la Crimée en 2014 | INA », sur ina.fr (consulté le )
  19. a et b « « Référendums » d’annexion : en 2014, la Russie annexait déjà un bout d’Ukraine, la Crimée », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  20. Challenges, « Comment les séparatistes ont offert la Crimée à Moscou », sur Challenges, (consulté le )
  21. « Crise ukrainienne : La fulgurante ascension de Sergueï Aksionov, l’homme de Moscou en Crimée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Crimée : un référendum rejeté par la communauté internationale », sur TV5MONDE, (consulté le )
  23. « L’Assemblée adopte une résolution soulignant que « le référendum organisé en République autonome de Crimée et dans la ville de Sébastopol le 16 mars 2014 n’a aucune validité » », communiqué de l'Organisation des nations unies du 27 mars 2014, sur site officiel de l'ONU (consulté le ).
  24. Les observateurs de l'Union européenne ont été invités à en contrôler le déroulement, ce qu'ils ont décliné.
  25. Diapos 25 à 30, surtout 27, du sondage Gallup d'avril 2014 en Ukraine, lire en ligne.