Unterseeboot 234

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Unterseeboot 234
illustration de Unterseeboot 234
Reddition de l'U-234 en pleine mer

Autres noms U-234
Type U-Boot de type X.B
Classe Unterseeboot type X
Histoire
A servi dans  Kriegsmarine
Commanditaire Kriegsmarine
Chantier naval Friedrich Krupp Germaniawerft AG, Kiel
N° de coque: 664
Commandé
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Reddition le
Équipage
Équipage 61 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 89,80 mètres
(Coque pressurisée: 70,90 mètres)
Maître-bau 9,20 mètres
(Coque pressurisée: 4,75 mètres)
Tirant d'eau 4,71 mètres
Tirant d'air 5,49 mètres
Déplacement 1763 t (surface), 2177 t (plongée)
Propulsion 2 moteurs Diesel - 2 moteurs électriques
Puissance 4800 ch (Diesel)
1100 ch (électrique)
Vitesse 7 nœuds (plongée)
17 nœuds (surface)
Caractéristiques militaires
Armement Torpilles de 533 mm: 2 tubes à l'avant
Un canon Utof 10,5 cm SK C/32 (200 obus)
66 mines SMA
Rayon d'action 18 450 milles nautiques (34170 km) à 10 nœuds (19 km/h) en surface
93 milles nautiques (172 km) à 4 nœuds (7 km/h) en plongée
Carrière
Pavillon Allemagne
Port d'attache Penang en Malaisie
Jakarta en Indonésie.
Indicatif M-53 388

Le Unterseeboot 234 (ou U-234) est un sous-marin (U-Boot) allemand de type X.B utilisé par la Kriegsmarine pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Mis en service le , l'U-234 passe son temps d'entraînement initial à Kiel au sein de la 5. Unterseebootsflottille jusqu'au , puis il rejoint son unité de combat 33. Unterseebootsflottille, basée à Penang, en Malaisie puis à Jakarta en Indonésie.

Une torpille frappe l'U-234 au Cape Cod

Le U-234, alors en cours de construction, subit des dommages par un assaut aérien effectué en 1942 par la 8e USAAF. Après la perte du U-233 en , il est décidé de ne pas utiliser l'U-234 comme mouilleur de mines. Il est alors modifié comme cargo ayant une autonomie pour les longues croisièrs, notamment au Japon.

Le , il quitte Kiel et atteint quelques jours plus tard Horten, en Norvège, où il charge une cargaison importante dans le cadre de la coopération militaire germano-nippone. Le , il quitte la Norvège et fait route vers le Japon avec une cargaison de 240 tonnes, dont deux avions de chasse à moteur à réaction Messerschmitt Me 262 en caisses avec des plans de construction, 560 kg d'oxyde d'uranium, 26 tonnes de mercure, ainsi que plusieurs experts allemands de diverses technologies et deux officiers japonais.

Naviguant en surface le , le Kapitänleutnant Fehler apprend par les ondes la capitulation de l'Allemagne. Après consultation par radio avec d'autres U-Boote, il fait savoir qu'il fait route vers Halifax, au Canada, pour se rendre.

Pour ne pas être capturés, les deux Japonais à bord se suicident en prenant une overdose de Luminal, un phénobarbital utilisé comme somnifère. L'U-234 est intercepté le par le destroyer d'escorte américain USS Sutton à l'est du Bonnet flamand et se rend sans condition.

La nature de la cargaison est tenue secrète ; elle débarque sur le sol américain. Une polémique s'ensuit quant à la nature exacte et à l'utilisation de ce matériel, certains affirmant que l'uranium allemand aurait servi à la bombe atomique larguée sur Hiroshima[1]. En , le U-234 est coulé au large de Cap Cod par une torpille lors d'essais de tir.

Affectations successives[modifier | modifier le code]

Commandement[modifier | modifier le code]

Patrouilles[modifier | modifier le code]

Commandant Départ Arrivée Jours Succès
Kptlt. Johann-Heinrich Fehler Kiel Horten 4 jours
Kptlt. Johann-Heinrich Fehler Horten Kristiansand 2 jours
1 Kptlt. Johann-Heinrich Fehler Kristiansand Portsmouth 34 jours
Total 40 jours t

Note : Kptlt. = Kapitänleutnant

Navires coulés[modifier | modifier le code]

L'Unterseeboot 234 n'a coulé ni endommagé aucun navire au cours de l'unique patrouille (34 jours en mer) qu'il effectua.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Top 5 des histoires flippantes qui ont changé le cours de la Seconde Guerre mondiale ! », sur hitek.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]