Tous les huit ans
Apparence
Tous les huit ans | ||||||||
Saison 18 | Épisode no 13 | |||||||
Titre original | Springfield Up | |||||||
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Titre québécois | Springfield en cinq temps! | |||||||
Code de production | JABF07 | |||||||
1re diffusion aux É.-U. | ||||||||
1re diffusion en France | ||||||||
Tableau noir | Aucun | |||||||
Gag du canapé | Les yeux des Simpson sont visibles dans le noir. Lorsque la lumière s'allume, on découvre que les membres de la famille, assis sur le canapé, ont des corps de cafards. Ils s'enfuient tous, à l'exception de Maggie qui se cache derrière le canapé. | |||||||
Scénariste | Matt Warburton | |||||||
Réalisateur | Chuck Sheetz | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Listes | ||||||||
Liste des épisodes de la saison 18 Liste des épisodes des Simpson |
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Tous les huit ans (France) ou Springfield en cinq temps ! (Québec) (Springfield Up) est le 13e épisode de la saison 18 de la série télévisée d'animation Les Simpson.
IGN l'a classé parmi les 3 meilleurs épisodes de la saison 18[1].
Synopsis
[modifier | modifier le code]Le grand réalisateur Declan Desmond réalise un court-métrage à Springfield. Il a filmé le chef Wiggum, Homer, le professeur Frink, la folle aux chats, Moe et Marge tous les 8 ans pour constater les évolutions dans leur vie. Mais Homer se rend compte alors que sa vie ne change pas énormément à chaque tranche de huit années.
Références culturelles
[modifier | modifier le code]- L'épisode parodie le documentaire "Up Series" de Michael Apted, qui a fait périodiquement le point (tous les 7 ans) sur l'évolution sociale d'enfants choisis en 1964 comme représentatifs de différentes classes sociales. Le 1er épisode de la série donnait d'ailleurs le ton : il était intitulé Seven Up. Le même principe d'archivisation a depuis inspiré des films similaires dans de nombreux pays (comme en France Que deviendront-ils ? de Michel Fresnel, qui suit des individus de 1984 à 1996)[2].
- L'épisode nous donne des précisions sur les antécédents personnels de personnages intéressants. Ainsi Eleanor Abernathy, qui à 8 ans affirme que les femmes peuvent obtenir ce qu'elles veulent, est à 24 ans diplômée de médecine (de Yale) et de droit (de Harvard); à 32 ans, en plein burnout (Syndrome d'épuisement professionnel), elle est éthylo-tabagique et compense son déficit affectif en caressant un chat, tout en pensant qu'elle va en prendre un autre, et à 40 ans elle est la Folle aux chats... Clancy Wiggum, lui, fait son chemin vers le sommet de la hiérarchie policière grâce à un don spécial qu'il applique dès ses études à la "Springfield Police Academy" : le massage du dos des décideurs avec le talon de la crosse de son revolver, don qui peut cependant être dangereux pour l'entourage quant l'arme est chargée... Smithers à 8 ans, dans la cour de l'école, est déjà "spécial" (queer) : assis seul sur un banc, il a un appareil orthodontique compliqué et ouvre son attaché-case pour en sortir son thermos et verser sa boisson dans une tasse... Nautic Stu, à 24 ans, allait passer son examen de capitaine de la marine marchande quand Marge lui a fait écouter de la disco, ce qui l'a transformé en Disco Stu...
- Declan Desmond (dont la voix est en fait celle de Eric Idle, membre des Monty Python et auteur de la comédie musicale Spamalot) fait penser aux réalisateurs David Attenborough et Desmond Morris. Il prend le point de vue de l'entomologiste pour étudier les habitants de Springfield, et est tout étonné, au bout de 32 ans, d'"aimer ces primates". Marge, qui s'est rendue complice d'Homer lorsqu'ils ont essayé de se faire passer pour des parvenus du rêve américain, ne cache pas au documentariste qu'il est un gâcheur de joie de vivre. Desmond, pris de remords, monte alors un best-of sur Homer, et ce mini-documentaire proclame que tout le monde à Springfield aime Homer et envie son bonheur familial. Et à la fin de l'épisode, cette fois c'est Homer qui tire les ficelles et qui fait chanter Desmond sur un air de rock de sa composition.
- Homer pendant sa jeunesse est bien dans la tradition américaine, il fait 1 000 petits boulots, certes originaux mais cependant moins prometteurs que ceux qu'a effectués Abraham Lincoln : il est vendeur de purin, caricaturiste pour morts dans leur cercueil, figurant dans des publicités télévisées (infomercials), joueur de maracas dans un orchestre mariachi (et le patron, goguenard, dit "Lo pagamos en cales", "Nous le payons en monnaie de cuivre")... Mais, une fois arrivé à sa maturité, Homer est apaisé, et finalement très satisfait de sa vie : "Toutes ces années, je rêvais d'autre chose, mais en fait je faisais ce que j'avais vraiment envie de faire : rester avec ma famille, boire avec mes amis, faire ami-ami avec ma famille, rester avec ma boisson..."[3]. D'ailleurs Krusty lui-même affirme que Homer est un très chic type : " Homer m'a offert un rein, une fois. Ce n'était pas un des siens, je n'en avais pas besoin, et il me l'a envoyé "en port dû", mais quel beau geste "[4].
- Le principe de la mise en archives de l'évolution sociale d'individus depuis leur jeunesse jusqu'à leur maturité est cependant contestable, et l'épisode le rappelle : Desmond écarte arbitrairement de l'étude certains sujets qui ne lui paraissent "pas intéressants" (il décide ainsi dès le début qu'"il ne gâchera pas de pellicule avec Lenny", et le néglige à nouveau 32 ans plus tard) - certains sujets (comme Homer) cherchent à donner d'eux-mêmes une image qui ne correspond pas à la réalité - la subjectivité du réalisateur peut biaiser l'image que les sujets se font d'eux-mêmes, voire influencer leur évolution sociale ultérieure.
- Les méthodes d'investigation du réalisateur, très invasives, sont aussi contestées : Decland harcèle Homer, l'incitant à sauter de sa voiture en marche, alors que par ailleurs Abe Simpson est seul sur le siège arrière. Decland fouille aussi dans l'armoire à pharmacie de ses sujets. Et il y découvre un flacon de "Bull Moose Elbow Salve" ("Embrocation du Gros Élan Mâle ") dont l'étiquette porte l'effigie de Theodore Roosevelt, avec pince-nez et feutre de chasseur : il est en effet dans la résidence d'été de Charles Montgomery Burns et non dans celle des Simpson.
- Détails fugaces : à 24 ans Marge, au lieu d'être une grande reporter photographe, se résigne à travailler dans un photomaton pour que Homer puisse continuer à créer sa musique et à monter la pièce Equus (théâtre) dans son théâtre miniature d'avant-garde Play D'Oh : on voit alors des poupées inspirées des personnages du Gumby Show, en particulier le poney orange Pokey - à 40 ans Homer montre comme symbole de sa vie sans aucun intérêt le livre qu'il est en train de lire : Smut Yucks ("Blagues bien dégueu") de Pat Summerall[5] - la résidence d'été de Charles Montgomery Burns est dotée de beaux tableaux. Sur l'un d'eux, qui ressemble fort à Christina's World (1948) de Andrew Wyeth, M. Burns rampe dans un champ à la place de Christina[6] - depuis 32 ans, Carl (8 ans) erre dans le temps au guidon de La Machine à explorer le temps (à pédales) abandonnée par le Professeur Frink.
- Quand Homer dit: «Ooooh ! Esprit, vas-tu me montrer mon avenir ?»[7] puis enchaine avec «Toi là-bas, achète-moi une dinde de Noël, la plus grosse qu’il y a chez le marchand ! » Ceci est une nette référence au célèbre conte de Noël de Charles Dickens.
- Bien que l'épisode L'Histoire apparemment sans fin nous suggère qu'Edna Krapabelle était la nouvelle jolie fille en ville, on la voit dans cet épisode rôder dans les couloirs de l'école élémentaire de Springfield.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Springfield Up » (voir la liste des auteurs).
- selon le § "Reception" de l'article de WP en
- voir l'article de WP en "Up Series"
- All those years I was dreaming of other things, I was actually doing what I really wanted: hanging out with my family, drinking with my friends, making friends with my family and hanging with my drinking... (selon TV.com, http://www.tv.com/shows/the-simpsons/springfield-up-914683/)
- Homer gave me a kidney once. It wasn't his, I didn't need it, and it came with postage due, but it was a lovely gesture. cf Wikiquote, http://en.wikiquote.org/wiki/The_Simpsons/Season_18#Springfield_Up
- ce livre fictif daterait donc des années '80, époque où Pat Summerall, ancien champion de foot-ball américain puis très célèbre commentateur sportif, menait joyeuse vie. À partir de 1990, Summerall, après avoir bénéficié d'un sevrage (puis d'une greffe de foie, en 2004) a dédié sa vie à Dieu. (selon l'article de WP en "Pat Summerall"
- selon TV.com http://www.tv.com/shows/the-simpsons/springfield-up-914683/
- « simpsonspark.com/scripts/s18/j… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).