Télécommunications en Guinée

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Télécommunications en Guinée
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Les télécommunications en Guinée comprennent la radio, la télévision, le mobile et l'Internet. La radio est la source d'information la plus importante pour le public guinéen et la seule à atteindre l'ensemble du pays.

Il existe un seul réseau de radio public et deux chaîne de télévision gouvernementale. Un nombre croissant de stations de radios et de télévisions privées. Le système de téléphonie fixe est insuffisant, avec seulement 18 000 lignes pour desservir les 10,5 millions d'habitants du pays en 2012. L'utilisation d'Internet a atteint 52 % de la population en 2022.

Radio et télévision[modifier | modifier le code]

La radio est la source d'information la plus importante pour le public[1], et la seule à atteindre l'ensemble du pays[2]. Le gouvernement a autorisé les premiers radiodiffuseurs privés du pays en 2006[2].

Stations de radio :

  • Deux station de radio publique, la Radio télévision guinéenne (RTG I et II) ; RTG exploite également plusieurs stations en zone rurale ; il existe un nombre sans cesse croissant de stations de radio privées majoritairement dans la capitale, Conakry ; et une multitude de radios communautaires (2011)[3] ;
  • 4 AM, 8 FM et 3 ondes courtes (1998).

Radios : 357 000 (1997).

Chaînes de télévision :

  • Deux chaîne de télévision publique, Radio Télévision Guinéenne (RTG) ; des programmes télévisés étrangers sont disponibles via des services d'abonnement par satellite et par câble[3].
  • Six chaînes de télévision (1997).

Téléviseurs : 85 000 (1997).

Censure d'État[modifier | modifier le code]

Le gouvernement maintient un contrôle marginal sur les médias audiovisuels[3], les lois sur les médias promulguées à la suite de la transition démocratique de 2010 n'ont pas été mises en œuvre[2], et des informations font état de censure d'État via le harcèlement des journalistes et la fermeture de stations. Par exemple[1] :

  • Le 26 août 2012, le conseil national de la communication (CNC) a suspendu la radio privée Liberté FM, basée à N'Zérékoré, dans la région forestière. Cette fermeture a empêché Liberté FM de couvrir les manifestations annoncées par les dirigeants de l'opposition pour le lendemain. Le gouvernement national a autorisé la réouverture de Liberty FM 48 heures plus tard, une fois les manifestations terminées.
  • Le 1er octobre 2012, Électricité de Guinée a coupé la desserte d'Espace FM, animateur de l'émission radiophonique de reportage d'investigation « Les Grandes Gueules ». La société de services publics a affirmé qu'Espace FM et sa station sœur, Sweet FM, devaient collectivement près de 150 millions de GNF (21 521 $) pour leurs factures d'électricité, malgré la possession par la station de reçus de paiement. Les deux centrales ont été contraintes de fonctionner avec l'énergie d'un générateur coûteux.
  • Le gouvernement a été accusé de pénaliser les chaînes et les journalistes qui diffusent des articles critiquant les responsables gouvernementaux et leurs actions. Certains journalistes accusent les responsables gouvernementaux de tenter d'influencer le ton de leurs reportages en exerçant des pressions inappropriées et en leur versant des pots-de-vin. Certains journalistes engagent également des gardes du corps et beaucoup pratiquent l'autocensure.
  • 6 décembre 2023 : Djoma Tv suspendue du bouquet Canal+ et StarTimes « pour des raisons de sécurité nationale »[4],[5].
  • 9 décembre 2023 : Après Djoma Tv, la Haute autorité de la communication a demander le retrait d'Evasion TV et des chaines de Hadafos Medias notamment Espace TV, Espace FM, Kalac TV, Kalac Radio, Sweet FM, suspendue du bouquet Canal+ et StarTimes pour des « impératif de sécurité nationale »[6],[7],[8].

Téléphonie[modifier | modifier le code]

Internet[modifier | modifier le code]

Censure et surveillance d'Internet[modifier | modifier le code]

Il n’existe aucune restriction gouvernementale sur l’accès à Internet ni de rapports crédibles selon lesquels le gouvernement surveille les e-mails ou les forums de discussion sur internet sans contrôle judiciaire[1].

La constitution et la loi garantissent la liberté d'expression et de la presse, mais le gouvernement restreint néanmoins ces libertés. La diffamation contre le chef de l'État, la calomnie et les fausses informations sont passibles de lourdes amendes. Certains journalistes accusent les responsables gouvernementaux de tenter d'influencer le ton de leurs reportages en exerçant des pressions inappropriées et en leur versant des pots-de-vin. Certains journalistes engagent des gardes du corps et beaucoup pratiquent l'autocensure. Bien que la constitution et la loi prévoient l'inviolabilité du domicile et que les perquisitions légales nécessitent des mandats de perquisition judiciaire, la police ignorerait les procédures légales lorsqu'elle poursuit des suspects criminels ou lorsque cela sert ses intérêts personnels[1].

Voir également[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d "Guinea", Country Reports on Human Rights Practices for 2012, Bureau of Democracy, Human Rights and Labor, U.S. Department of State, 3 April 2013. Retrieved 4 February 2014.
  2. a b et c "", BBC News, 14 March 2012. Retrieved 4 February 2014.
  3. a b c d e f g h et i "Communications: Guinea", World Factbook, U.S. Central Intelligence Agency, 28 January 2014. Retrieved 4 February 2014.
  4. Peter Kum, « Guinée : Djoma Tv suspendue du bouquet Canal Plus « pour des raisons de sécurité nationale » (Gouvernement) », sur Alwihda Info - Actualités TCHAD, Afrique, International (consulté le )
  5. « En Guinée, Canal+ coupe le signal de chaînes critiques envers Mamadi Doumbouya – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  6. « Urgent : Évasion TV et Espace TV retirées du bouquet Canal+ pour la sécurité nationale. », sur Conakryinfos.com, (consulté le )
  7. Bella Diallo, « Medias : la HAC ordonne le retrait des bouquets canal + les groupes Hadafo média et Evasion Guinée », sur Actuguinee.org, (consulté le )
  8. « Guinée : Après Djoma, la HAC somme Canal+ de retirer « Espace et Evasion » de son bouquet… – Africa Guinee » (consulté le )
  9. Dialing Procedures (International Prefix, National (Trunk) Prefix and National (Significant) Number) (in Accordance with ITY-T Recommendation E.164 (11/2010)), Annex to ITU Operational Bulletin No. 994-15.XII.2011, International Telecommunication Union (ITU, Geneva), 15 December 2011. Retrieved 2 January 2014.
  10. ARPT OBSERVATOIRE 2019
  11. "ACE: Africa Coast to Europe", Orange SA. Retrieved 4 February 2014.
  12. a b et c [1] ARPT OBSERVATOIRE 2019.
  13. "Fixed (wired)-broadband subscriptions per 100 inhabitants 2012", Dynamic Report, ITU ITC EYE, International Telecommunication Union. Retrieved on 29 June 2013.
  14. "Active mobile-broadband subscriptions per 100 inhabitants 2012", Dynamic Report, ITU ITC EYE, International Telecommunication Union. Retrieved on 29 June 2013.
  15. Population, The World Factbook, United States Central Intelligence Agency. Accessed on 2 April 2012. Note: Data are mostly for 1 July 2012.
  16. (en-US) « Home », Vizocom - Leading ICT, Security, VSAT Internet, Cyber Security, Supply Chain in the Middle East, Africa (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]