Saint-Sulpice (Nièvre)
Saint-Sulpice | |||||
Église Saint-Sulpice. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Cottenot 2020-2026 |
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Code postal | 58270 | ||||
Code commune | 58269 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
418 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 22″ nord, 3° 20′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 233 m Max. 441 m |
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Superficie | 25,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guérigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Saint-Sulpice (Saint-Spi en nivernais), anciennement Saint-Sulpice-aux-Amognes, est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
[modifier | modifier le code]Liste non exhaustive : le Bourg - l'Arbrisseau - Belins - les Billebaults -la Brossarderie - les Bourbons - le Chagniat - Chébriat - la Forêt - Forges - le Grand Moulin - le Grand Doué - Guillemenots - la Motte - le Mont - les Folies - les Frébaults - les Pelées - les Quoys - Machigny - Mauboux - Mantelet - Méhard - Nanton - Talou.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Nolay | Saint-Benin-des-Bois | |||
Ourouër | N | Bona | ||
O Saint-Sulpice E | ||||
S | ||||
Montigny-aux-Amognes | Saint-Jean-aux-Amognes | Saint-Firmin |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Sulpice est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,5 %), prairies (34,3 %), terres arables (22,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Romains construisirent la voie romaine allant de Nevers à Alluy, dont ne subsiste que quelques tronçons vers Sury à Saint-Jean-aux-Amognes et le lieu-dit la Forêt sur la commune.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom de Roche-la-Montagne[13].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 418 habitants[Note 3], en évolution de +0,72 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de la Motte
- Château de Machigny
- Château de La Forêt, dit Le Logis, construit par Hugues de Montigny, vicomte de Nevers.
- Prieuré Saint-Sulpice-le-Châtel, donné en 1088 par Hugues de Montigny, vicomte de Nevers au prieuré Notre-Dame de La Charité-sur-Loire avec droits de : nomination à la cure, de dîmes, de cens et autres[18]. Aujourd'hui, cette église sous le vocable de Saint-Sulpice est devenue paroissiale. Il ne reste de la construction du XIIe siècle que le transept et la tour clocher octogonale. Reconstruite de 1890 à 1893 avec une nef dans le même style à l'est du transept, là ou se trouvait le chevet de l'édifice précédent, dont la nef était située à l'opposé. Le clocher de l'église Saint-Sulpice est inscrit monument historique[19]. Groupe de bois sculpté polychrome représentant le baptême du Christ. Ouverte tous les jours en juillet et en août[20].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Flamen d'Assigny (1741-1827), seigneur de La Motte, agronome et politicien.
- Baptiste Claude Languinier, (1731-1811), notaire royal, arpenteur des Eaux et Forêts de la maîtrise royale de Nevers, député pour le tiers-état aux État généraux de 1789, propriétaire du château de La Forêt.
- Jean Barthélemot de Sorbier (1762-1827), général français de la Révolution et de l'Empire, mort dans cette commune.
- Jean-François Languinier, (1762-1829), avocat et juge au tribunal civil de Nevers, propriétaire du château du Tremblay à Chaulgnes et du château de La Forêt à Saint-Sulpice, il fait construire à Saint-Sulpice le château de Machigny vers 1848.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Sulpice et Vaux d'Amognes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sulpice ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Sulpice », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- E. Bussière, Morellet, Barat, Le Nivernais, Album Pittoresque, t.II, Les Amognes, p.115, éd E. Bussière, Lyon, 1840.
- Notice no PA00113019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Lien externe
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Sulpice sur le site de l'Institut géographique national