Saint-Cyr (Haute-Vienne)
Saint-Cyr | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Rochechouart | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ouest Limousin | ||||
Maire Mandat |
Louis Furlaud 2020-2026 |
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Code postal | 87310 | ||||
Code commune | 87141 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
685 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 48′ 04″ nord, 0° 57′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 230 m Max. 396 m |
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Superficie | 21,3 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rochechouart | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Cyr (Sent Circ en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Cyr est située dans le sud-ouest de la Haute-Vienne. La commune fait à peu près 7 km de long (est-ouest) et 3 km de large (nord-sud) et est traversée par la Gorre, un affluent de la Vienne.
Le bourg de Saint-Cyr est implanté entre Saint-Laurent-sur-Gorre à 3,5 km et Saint-Junien à 14 km, Séreilhac à 12 km et Saint-Auvent à 3 km. Le hameau du Grand Vedeix se situe à 3 km du bourg.
Histoire[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
La commune doit son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du IVe siècle, fils de sainte Julitte.
Avant 1789, Saint-Cyr dépendait de la vicomté de Rochechouart, qui relevait elle-même administrativement de la province du Poitou. Aux XVIe – XVIIe siècles, le vicomte de Rochechouart était titré également seigneur de Saint Cyr et de Chaillac.
La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Oradour-sur-Glane, qui fut le théâtre du massacre perpétré le 10 juin 1944 par la Division SS Das Reich, n'est qu'à 25 km de Saint-Cyr.
Blasonnement[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Saint-Cyr se blasonnent ainsi :
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[3].
En 2018, la commune comptait 685 habitants[Note 1], en diminution de 5,52 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,71 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux[modifier | modifier le code]
Lieux de vie et activités[modifier | modifier le code]
Le bourg comprend : une école rénovée à la fin des années 90, et équipée de panneaux photos voltaïques sous le mandat de monsieur Pèlerin, une épicerie, un bar-tabac, un restaurant, un salon de coiffure et un chauffagiste.
La commune abrite une usine du groupe Oxymétal (découpe de matériaux).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La Croix du Petit-Vedeix à Saint-Cyr : Croix monumentale époque de construction : 3e quart XVIIe siècle année : 1659. Propriété de la commune…
- L'église Saint-Cyr, exemple d'architecture romane et gothique du Limousin avec un portail aux voussures limousines, arcs en plein cintre, contreforts et des génoises, frises de tuiles superposées soutenant le bord du toit.
- Trois châteaux, tous des propriétés privées
- L'étang du Bouquet
- Les vestiges d'une voie gallo-romaine (près de Gorretie)
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Famille Gainsbourg[modifier | modifier le code]
En 1944, à 3 km du bourg de Saint-Cyr, le discret hameau du Grand Vedeix, a offert le refuge à la famille de Serge Gainsbourg (1928-1991) qui fuyait les rafles antisémites.
Au début de l'Occupation, son père, Joseph Ginsburg (1896-1971), pianiste, et sa mère, Olia Besman (1894-1985), chanteuse au Conservatoire russe de Paris et leurs trois enfants, l'aînée, Jacqueline, (18 ans), leurs deux faux-jumeaux de 16 ans, Liliane et Lucien, (Serge Gainsbourg), ont quitté le quartier populaire du IXe arrondissement où ils s'étaient installé après avoir fuit le bolchevisme et l'antisémitisme russe en 1919. Après s'être réfugié un temps dans la Sarthe, ils se réfugient en Haute-Vienne, le père ayant réussi à trouver un temps un travail de musicien à Limoges. Puis ils se sont clandestinement installés dans ce village de la Haute-Vienne. Avec , la famille a dû changer d'identité, et a séjourné dans la commune sous le nom de Guimbard (qui inspirera sans doute plus tard son personnage double de « Gainsbarre »).
Peu avant, à 14 ans, Serge Gainsbourg est obligé de porter l'étoile jaune (« Une étoile de shérif », dira-t-il plus tard par dérision). Il a même dû se cacher trois jours durant dans une forêt pour échapper aux rafles des SS qui déportaient les juifs à Auschwitz…
Comme il le rappela souvent, le Grand Vedeix, se trouvait aussi à quelques lieux du drame d'Oradour-sur-Glane, le .
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.