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Riviera (série télévisée, 1991)

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Riviera

Titre original Riviera
Genre Feuilleton quotidien
Réalisation Marion Sarraut
Christophe Salachas
Patrick Bureau
Adrian Maben
Michel Baulez
Production TF1, EC Television
Acteurs principaux Sarah de Saint-Hubert
Xavier Deluc
Jeane Manson
Pavel Douglas (en)
Christiane Jean
Pays d'origine Drapeau de la France France, Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine TF1
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 260
Durée 26 minutes
Diff. originale

Riviera est un feuilleton télévisé franco-européen-américain en 260 épisodes[1] de 26 minutes diffusé à partir du [2] sur TF1. Il a ensuite été rediffusé sur TF1, RTL TV, RTL9 et Monté-Carlo TMC jusqu'en 1996, puis sur Jimmy entre 2004 et 2007.

Riviera est le premier feuilleton européen[3] vendu à Rete 4 (Italie), au Studio Hamburg (Allemagne), Granada (Grande-Bretagne) et à la Fédération des organismes de radio et de télévision des autonomies. Il a été tourné aux studios de la SFP à Bry-sur-Marne. Le projet a été lancé par Pierre-Marie Guiollot, Alain Laurens et Vincent Nègre[4] de l'agence de publicité Lintas-Paris. L'agence avait déjà proposé à divers pays européens les jeux Jeopardy et La Roue de la fortune, fournis clé en main par le lessivier Unilever[5]. La série est coproduite par EC Télévision, filiale de Lintas-Paris et McCann Erickson, et TF1 sans céder ses espaces publicitaires. La Une a donc financé 110 millions de francs[6]. Le feuilleton s'inscrit dans la lignée des grands soaps comme Dallas ou Santa Barbara.

Longue dynastie de parfumeurs, les Courcey mènent une existence dorée à Cap Riviera. Autour d'eux, la haine et la passion animent des rapports humains minés par l'attrait du pouvoir[7]

Distribution

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Commentaires

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Les intrigues sont écrites par Leona Blair, l'auteur de Privilege et de World of Différence. L'adaptation a été réalisée par Addie Walsh qui a écrit le feuilleton américain Haine et passion. Le casting est composé de comédiens français, anglais, espagnols, et italiens[6]. Le feuilleton a été lancé quotidiennement à partir du à 18 h. Après plusieurs épisodes, il n'a pas rencontré de succès et les épisodes suivants ont été relégués à h du matin[8]. La série a été rediffusée intégralement en matinée à partir de la rentrée 1994, complétée par des épisodes inédits[9].

Le fait que TF1 ait eu l'autorisation du CSA de qualifier Riviera de série française, bien que tournée en anglais[6] , a été l'objet de polémique à l'Assemblée nationale[10] et au Sénat[11].

Notes et références

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  1. « Riviera », sur php88.free.fr (consulté le ).
  2. « TF1 - VENDREDI 7 JUILLET 1989 », sur toutelatele.com, (consulté le ).
  3. Chronique du 1er juillet des Éditions Chronique
  4. « Feuilleton à l'américaine Avec " Riviera ", la télévision française tourne sa plus grosse série... en anglais », sur lemonde.fr.
  5. « Publicités, parrainages, jeux, concurrence... La télé aux œufs d'or », sur lemonde.frQuant à " La roue de la fortune ", elle est offerte par Unilever. " Il y a trente cinq ans, les annonceurs se sont rendu compte que c'était un moyen de fidéliser les téléspectateurs ", explique Pascal Josèphe, ancien directeur de la programmation de TF 1 sous Hervé Bourges, qui a importé en France le système et... les feuilletons. Et en écho, Etienne Mougeotte, directeur d'antenne de TF 1 : " Il faut absolument produire des soap operas français. Si on veut produire des films de fiction français, ce ne peut être que des soaps ! "
  6. a b et c « Feuilleton à l'américaine Avec " Riviera ", la télévision française tourne sa plus grosse série... en anglais », sur lemonde.fr.
  7. https://www.gralon.net/television/feuilleton/riviera-6694.htm
  8. « TF1 », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Les programmes de mardi », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Séance du mercredi 4 décembre 1991 », sur senat.fr M. Yvon Collin: A cet égard, je souhaiterais rappeler le rôle que devrait jouer la S.F.P., toujours si mal en point. Elle devrait davantage défendre notre production nationale, et ce en misant sur des émissions de qualité plutôt qu'en singeant les superproductions américaines, qui se révèlent parfois, hélas ! de terribles échecs en matière d'audience. Mieux vaut donc produire le film La Fracture du myocarde que le feuilleton Riviera
  11. « QUESTIONS ÉCRITES REMISES A LA PRÉSIDENCE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE ET RÉPONSES DES MINISTRES 19 août 1991 », sur archives.assemblee-nationale.fr 19 août 1991. - M. Jean-Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur le fait qu'à grand renfort de publicité la chaîne de télévision T.F. 1 a annoncé la diffusion d'une prétendue superproduction intitulée Riviera, celle-ci étant même qualifiée de Santa Barbara à la française . Il semblerait cependant que, par souci de rentabilité, cette superproduction soit intégralement tournée en anglais. L'adaptation d'une nouvelle de Maupassant aurait d'ailleurs déjà été faite dans de telles conditions. L'argument avancé par T.F. 1 serait que de la sorte il est plus facile de commercialiser le film aux Etats-Unis, un doublage en français de la version originale en anglais étant jugé suffisant pour les téléspectateurs francophones. Ce comportement manifestement scandaleux de la part de la chaîne bénéficiant d'une autorisation d'émettre en France mérite d'être sanctionné. II souhaiterait qu'il lui indique pour quelles raisons le C.S.A. ne réagit pas en la matière. De plus, il souhaiterait qu'il lui indique si de tels films tournés en version originale anglaise sont ou non comptabilisés comme étant des productions françaises et sont ou non incorporés aux quotas imposés aux différentes chaînes de télévision.

Liens externes

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