Aller au contenu

Raphaël Drouart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Raphaël Drouart
Naissance
Décès
Période d'activité
Nom de naissance
Raphaël Maurice DrouartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3473-3477, 5 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Maurice Raphaël Drouart, né à Choisy-le-Roi le et mort le à Nogent-sur-Marne, est un graveur, peintre et illustrateur français.

Raphaël Maurice Drouart est né le à Choisy-le-Roi, fils de Marie Louis Jules Drouart et Louise Emma Bouchinet, marchands de nouveautés en cette ville au 13 place de l'Église[2].

Il étudie la peinture dans l'atelier de Fernand Cormon et fréquente les Nabis, entre autres Maurice Denis. Il expose pour la première fois au salon de la Société nationale des beaux-arts en 1909, une peinture intitulée Modèle assoupi (étude de nu)[3]. En 1912-1913, après avoir compléter ses études à l'académie Ranson, Maurice Denis l'embauche comme assistant pour l'aider à peintre le plafond du théâtre des Champs-Élysées[4].

Drouart commence à maîtriser les différentes techniques de gravure (cuivre, bois, eau forte, lithographie) avant 1914, mais mobilisé au début de la Première Guerre mondiale, il ne réussit à exprimer son art qu'après 1918. Durant le conflit, il est fait prisonnier en Argonne (1915) et reste à Gießen en Allemagne durant trois ans et demi[4],[5]. Il présente ses premières estampes au Salon de 1919[6].

Il rejoint la Société de la gravure sur bois originale[7].

Dans les années 1920, Drouart commence à travailler comme illustrateur pour de nombreux éditeurs d'art, entre autres Arthur Goldscheider, lequel regroupa tous ses collaborateurs artistes sous le nom de « L'Évolution » ; ils montrèrent leurs productions durant l'exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes (Paris, 1925)[8].

En 1931, Drouart publie un album contenant 26 lithographies, qu'il avait réalisées dans les années 1920[6].

Après avoir vécu entre 1940 et 1965 dans son atelier situé à Les Portes-en-Ré, il meurt à Nogent-sur-Marne le .

Il était chevalier de la Légion d'honneur (1938)[9].

La vente de son atelier a lieu le à Drouot, sous l'expertise de Hélène Bonafous-Murat[10].

Ouvrages illustrés

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DROUART Raphaël (consulté le )
  2. Archives départementales du Val-de-Marne : Choisy-le-Roi, Registre d'actes, Naissances, 1884, 1885 - cote 1 MI 2306 - Acte no 211, vue 67/125.
  3. Fiche exposant SNBA 1909, base salons du musée d'Orsay.
  4. a et b (de) Allgemeines Künstlerlexikon, vol. 29 (Saur, 2001), p. 504.
  5. L'Amateur d'estampes, vol. 2-5, (lire en ligne), p. 34 :

    « Fait prisonnier en Argonne, il passa trois années et demie à Giessen dans une captivité pendant laquelle, ainsi qu'il l'a écrit, il se « recueillit et médita ». »

  6. a et b J. R. Thomé, Peintres-graveurs Contemporains. Catalogue de l’Œuvre gravé de Raphaël Drouart, 1937.
  7. Frits Lugt : « Société de la Gravure sur bois originale » (1956), sur marquesdecollections.fr / Fondation Custodia.
  8. Cité dans (de) Robert E. Dechant et Filipp Goldscheider, Goldscheider. Firmengeschichte und Werkverzeichnis. Historismus, Jugendstil, Art Déco, 1950er Jahre, Stuttgart, Arnold, 2007.
  9. « Cote 19800035/1169/33464 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  10. Atelier Raphaël Drouart : vente, Paris, Drouot Richelieu, vendredi 25 mai 2012 / Paris, Ader-Nordmann, société de ventes ; Hélène Bonafous-Murat, expert, 2012.

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en allemand intitulée « Raphaël Drouart » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « Drouart, Raphaël », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1850, Paris, AMG-Flammarion, 1985, p. 105.
  • Thierry Lefrançois, Raphae͏̈l Drouart (1884-1972) : catalogue complet de son œuvre gravé, La Rochelle, Éditions des musées d'art et d'histoire, 1990.

Liens externes

[modifier | modifier le code]