La Couleur de la victoire
Titre québécois | 10 secondes de liberté |
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Titre original | Race |
Réalisation | Stephen Hopkins |
Scénario |
Joe Shrapnel Anna Waterhouse |
Musique | Rachel Portman |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Forecast Pictures JoBro Productions & Film Finance Solofilms Trinity Race |
Pays de production |
Canada Allemagne France |
Genre | Biographique |
Durée | 134 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Couleur de la victoire ou 10 secondes de liberté au Québec (Race) est un film canado-germano-français réalisé par Stephen Hopkins, sorti en 2016.
Il revient sur le parcours de l'athlète Afro-Américain Jesse Owens qui, à lui seul, a contrarié les discours raciaux d'Adolf Hitler et empêché la glorification du Troisième Reich lors des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin.
Le film reçoit le soutien de la famille Owens, de la Fondation Jesse Owens et du Luminary Group[1].
Synopsis
[modifier | modifier le code]En 1933, en pleine période de ségrégation raciale, Jesse Owens arrive à l'université d'État de l'Ohio pour travailler avec les meilleurs entraîneurs de l'époque. Owens, petit‐fils d'esclave, développe une relation étonnante avec un entraîneur blanc, Larry Snyder. Devenu entraîneur d'avant‐garde, obsédé par la réussite, il ne fait aucune distinction de couleur entre ses protégés, contrairement à ses collègues. Les deux athlètes n'ont qu'un objectif : les Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin.
Devant le racisme dans son propre pays ainsi qu'au cœur de l'Allemagne du Troisième Reich, Jesse Owens bat tous les records de médailles (4 médailles d'or : 100 m, longueur, 200 m, 4x100 m) et prouve qu'un homme seul peut être le grain de sable qui fait déraper une machinerie de propagande monstrueuse que ce soit en Allemagne ou aux États-Unis.
Franklin D. Roosevelt ne félicitera jamais officiellement Jesse Owens et ne reconnait pas ses victoires aux jeux.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
- Titre original : Race
- Titre français : La Couleur de la victoire
- Titre québécois : 10 secondes de liberté
- Titre allemand : Zeit für Legenden
- Réalisation : Stephen Hopkins
- Scénario : Joe Shrapnel et Anna Waterhouse
- Musique : Rachel Portman
- Direction artistique : David Brisbin
- Costumes : Mario Davignon
- Montage : John Smith
- Photographie : Peter Levy
- Production : Jean-Charles Levy, Luc Dayan, Nicolas Manuel, Karsten Brünig, Kate Garwood, Stephen Hopkins, Thierry Potok, Louis-Philippe Rochon et Dominique Séguin[2]
- Sociétés de production : Forecast Pictures, JoBro Productions & Film Finance, Solofilms et Trinity Race
- Sociétés de distribution : Entertainment One Films (Canada), SquareOne Entertainment (Allemagne) et LFR Films (France)
- Budget : 5 millions de dollars[3],[4]
- Pays de production : Canada, Allemagne et France
- Langues originales : anglais et allemand
- Format : couleur - 2,35:1 - son Dolby Digital
- Genre : biographique, drame, sport
- Durée : 134 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Stephan James (VF : Namakan Koné ; VQ : Gabriel Lessard) : Jesse Owens
- Jason Sudeikis (VF : Thierry Kazazian ; VQ : Tristan Harvey) : Larry Snyder
- Jeremy Irons (VF : Féodor Atkine ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Avery Brundage
- Carice van Houten (VF : Katja Krüger ; VQ : Mélanie Laberge) : Leni Riefenstahl
- William Hurt (VF : Gabriel Le Doze ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Jeremiah T. Mahoney (de)
- Shanice Banton (VF : Célia Asencio ; VQ : Annie Girard) : Ruth Solomon-Owens
- Amanda Crew (VQ : Kim Jalabert) : Peggy
- Jeremy Ferdman (en) (VF : Fabrice Trojani) : Marty Glickman
- Barnaby Metschurat : Joseph Goebbels
- Moe Jeudy-Lamour (VF : Diouc Koma) : Mel Walker
- David Kross (VF : Boris Sirdey ; VQ : Xavier Dolan) : Luz Long
- Marcus Bluhm (de) (VF : Pierre-François Pistorio) : Wolfgang Fürstner
- Glynn Turman (VF : Med Hondo) : Harry E. Davis
- Jonathan Higgins (VF : Nicolas Marié ; VQ : François Trudel) : Dean Cromwell
- Giacomo Gianniotti : Sam Stoller
- Dondre Octave : Ralph Metcalfe
- Jacob Andrew Kerr : Foy Draper
- Gaetan Normandin : Frank Wykoff
- Tony Curran (VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Lawson Robertson
- Shamier Anderson : Eulace Peacock
- Jonathan Aris : Arthur Lill
- Tim McInnerny : général Charles
- Nicholas Woodeson : Fred Rubien
- Eli Goree (VF : Eilias Changuel ; VQ : Fayolle Jean Jr.) : David Albritton
- Adrian Zwicker (de) : Adolf Hitler
- Chantel Riley : Quincella
- Jon McLaren (en) : Trent
- Anthony Sherwood (en) : le révérend Ernest Hall
- Bruno Bruni junior (de) : Hans Ertl (de)
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[6] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[7]
Production
[modifier | modifier le code]Genèse et développement
[modifier | modifier le code]Le film se base sur la légende racontant qu'Adolf Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de serrer la main à Jesse Owens. Cette histoire est fausse puisque Jesse Owens affirme dans ses mémoires qu'Adolf Hitler ne l'avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu'il était passé devant sa loge[8].
Attribution des rôles
[modifier | modifier le code]En , on apprend que John Boyega est choisi pour endosser les costumes de Jesse Owens[9]. En , ce dernier préfère s'engager sur le film Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force (Star Wars: The Force Awakens, 2015) de J. J. Abrams[10]. En , cet acteur est remplacé par le Canadien Stephan James[11]. En , on apprend que Jason Sudeikis et Jeremy Irons sont engagés pour incarner Larry Snyder, entraîneur de Jesse Owens, et Avery Brundage, président du Comité international olympique (CIO) ayant fortement combattu le boycott des Jeux olympiques d'été de 1936 organisés en Allemagne dans le contexte du nazisme et de la persécution des Juifs[12]. En septembre 2014, on révèle que Carice van Houten incarne la réalisatrice, photographe et actrice allemande Leni Riefenstahl qui était invitée par Hitler à filmer les Jeux olympiques de Berlin en 1936 et qui en tirera un film documentaire Olympia[13]. En , William Hurt se joint à la distribution dans le rôle de Jeremiah T. Mahoney (de), président d'Amateur Athletic Union[14].
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage débute le à Montréal, au Canada[12], ainsi qu'à Longueuil, pour les scènes se passant aux États‐Unis en passant au Vieux-Montréal pour le besoin des décors allemands et à Berlin, en Allemagne, pour le stade olympique[15].
Accueil
[modifier | modifier le code]Sorties
[modifier | modifier le code]Le , Focus Features a originellement prévue une date de sortie, le [14]. En , la date de sortie est repoussée au [16].
Il sort le au Canada, par la distribution d'Entertainment One, le en Allemagne, par SquareOne Entertainment et le en France, par LFR Films.
Box-office
[modifier | modifier le code]Le film recueille 19,2 millions de dollars en Amérique du Nord et 5,9 millions de dollars dans d'autres pays pour un total mondial de 25,1 millions de dollars[17].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- Leo Awards 2017 : meilleur acteur dans un second rôle dans un long métrage pour Eli Goree[18].
- Prix Écrans canadiens 2017[19],[20] :
- Meilleur acteur pour Stephan James
- Meilleur son pour Claude La Haye, Luc Boudrias and Pierre-Jules Audet
- Meilleur montage son pour Pierre-Jules Audet, Jérôme Décarie, Michelle Cloutier, Stan Sakell, Jean-François Sauvé, Mathieu Beaudin, François Senneville, Luc Raymond et Jean-Philippe Saint-Laurent
- Meilleurs effets visuels pour Martin Lipmann, Cynthia Mourou, Benoît Touchette, Jonathan Piché-Delorme et Frédéric Breault
Nominations
[modifier | modifier le code]- Prix Écrans canadiens 2017[19],[20] :
- Meilleur film pour Louis-Philippe Rochon, Dominique Séguin, Jean-Charles Lévy et Luc Dayan
- Meilleure direction artistique / décors pour David Brisbin, Isabelle Guay and Jean-Pierre Paquet
- Meilleurs costumes pour Mario Davignon
- Meilleur maquillage pour Natalie Trépanier and Réjean Goderre
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Race (2016 film) » (voir la liste des auteurs).
- « http://www.etv-sport.com/medias/un-film-intitule-race-va-retracer-la-vie-de-jesse-owens/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- (en) « Jesse Owens Biopic Finds Its Leading Man », sur Variety, (consulté le ).
- (en) « Race (2016) », sur The Numbers (consulté le ).
- (en) « Race », sur thewrap.com (version du sur Internet Archive).
- « 10 secondes de liberté », sur cinoche.com (consulté le ).
- « Fiche de doublage VF du film », sur RS Doublage (consulté le ).
- « Fiche du doublage québécois du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le ).
- (en) Jeremy Schaap, Triumph : The Untold Story of Jesse Owens and Hitler's Olympics, Houghton Mifflin Harcourt, , 272 p. (ISBN 978-0-618-68822-7 et 0-618-68822-6, lire en ligne).
- (en) Dave McNary, « Jesse Owens Biopic Finds Its Leading Man », sur variety.com, (consulté le ).
- (en) Amy Zimmerman, « John Boyega, the Hero of Star Wars: Episode VII, Has the Force », sur thedailybeast.com, (consulté le ).
- (en) Jeff Sneider, « Star Wars Hero John Boyega to Be Replaced by Selma Actor in Jesse Owens Biopic », sur thewrap.com, (consulté le ).
- (en) Borys Kit, « Jason Sudeikis, Jeremy Irons Join Jesse Owens Drama Race », sur hollywoodreporter.com, (consulté le ).
- (en) Borys Kit, « Game of Thrones Actress to Play Leni Riefenstahl in Jesse Owens Biopic », sur hollywoodreporter.com, (consulté le ).
- (en) « Jesse Owens Biopic Race Release Date Set For April 2016; William Hurt Joins Cast », sur deadline.com, (consulté le ).
- « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database.
- (en) Jeff Sneider, « Focus Features Moves Up Jesse Owens Drama Race to February 2016 », sur thewrap.com, (consulté le ).
- « Race », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- (en) « 2017 Leo Award Nominees & Winners », sur leoawards.com (consulté le ).
- (en) Brent Furdyk, « 2017 Canadian Screen Awards nominees revealed », sur Global News, (consulté le ).
- « Juste la fin du monde remporte six prix aux Écrans canadiens », sur Le Soleil, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Filmweb.pl
- (en) AllMovie
- (en) BFI National Archive
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en-CA + fr-CA) Office national du film du Canada
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Film réalisé par Stephen Hopkins
- Film allemand sorti en 2016
- Film canadien sorti en 2016
- Film français sorti en 2016
- Film biographique allemand
- Film biographique canadien
- Film biographique français
- Film biographique sur une personnalité du sport
- Film dramatique allemand
- Film dramatique canadien
- Film dramatique français
- Film se déroulant dans les années 1930
- Film se déroulant dans les années 1940
- Film se déroulant à Berlin
- Film tourné à Berlin
- Film tourné à Montréal
- Film tourné en Montérégie
- Film se déroulant à Cleveland
- Film sur l'athlétisme
- Film sur les Jeux olympiques
- Jeux olympiques d'été de 1936