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Comme d'autres pays, pour des causes géographiques, climatiques, environnementales mais surtout historiques, la Roumanie a affronté diverses difficultés, connu et combattu des tyrannies, participé à des guerres, persécuté des populations et subi des persécutions, et une partie de ses citoyens vit encore sous le seuil de pauvreté, manquant de formation et d'éducation. En conséquence, son image est, comme celles d'autres pays, contrastée.

Tag anti-totalitaire sur un mur à Bucarest (2013).
Tag anti-corruption sur un mur à Bucarest (2013).

Comme d'autres pays qui ont connu ou connaissent des difficultés et des tragédies, la Roumanie aussi est l'objet, d'une part d'un capital de sympathie, mais d'autre part d'une « légende noire » faite de d'amalgames, de clichés, de phobies et de préjugés où s'entremêlent Dracula (mythe qui n'est d'ailleurs pas roumain), Antonescu (le « Pétain roumain », comme il se définissait lui-même), la Shoah (qui occulte l'histoire des Juifs en Roumanie, si ancienne et si riche), Ceaușescu (souvent présenté comme un dictateur nationaliste, alors qu'il était communiste et que la dictature avait commencé bien avant son accession au pouvoir), ses orphelinats et la misère d'une partie de la population (dont certains Roms, alors que la majeure partie de ceux-ci est intégrée, fait partie des travailleurs et n'émigre donc pas).

La Roumanie ne se résume pourtant pas à cette « légende noire » et il est caricatural, sinon raciste, de n'en retenir, comme le font trop de média et même quelques responsables politiques, que les « voleurs de poules », les mendiants ou les antisémites. À ce compte, on pourrait nourrir la « bête immonde » (Bertolt Brecht) de n'importe quelle nation[1].

Ce portail et les articles auxquels il envoie, sont aussi là pour dépasser les préjugés misérabilistes et, sans rien cacher, montrer l'ensemble des aspects, variés et contrastés, de ce pays en re-développement et de ses divers habitants. Vous trouverez en déroulant cet onglet des images pouvant illustrer cette diversité.

Exemples[modifier le code]

  1. Deux exemples parmi bien d'autres :
    • les déclarations à caractère raciste, contraires à la réalité (selon Nicolae Păun, député et porte-parole du parti des Roms Partida le Romenge sur Nicolae Păun's page at the Romanian Chamber of Deputies) et violant la Convention européenne des droits de l'homme (selon Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté sur « Roms : Bruxelles va déclencher deux procédures d'infraction contre la France » dans Le Monde du ) concernant les Roms de Roumanie et leur situation, de certains dirigeants français comme Nicolas Sarkozy alors président de la République (« Expulsions des Roms : que dit le droit ? »), Manuel Valls alors ministre (sur [1] et dans Le Point sur [2]) ou Éric Ciotti (dans Var-Matin du , page 3, rubrique « Le fait du jour »);
    • le titre « L'Horreur est roumaine » de Marc Semo dans Libération du 26 février 2009 pour commenter la sortie de la traduction française du récit de Matatias Carp sur la Shoah en Roumanie (voir [3]). Ce récit en lui-même, par un témoin contemporain des faits, rédigé en roumain et hébreu et publié en Roumanie et en Israël, est sobre et se garde de tout amalgame globalisant. Mais les commentaires de l'édition française visent à démontrer que la Shoah de Roumanie résulterait moins du contexte historique que d'un antisémitisme profond du peuple roumain lui-même, accusant ainsi l'ensemble de ce peuple d'adhérer aux thèses de son extrême-droite, historiquement incarnée par la « Garde de fer » et plus récemment par le parti « Noua Dreaptă ». L'ouvrage de Leon Volovici, Nationalist Ideology and Antisemitism: the case of Romanian Intellectuals in the 1930s, éd. Pergamon Press, Oxford 1991, (ISBN 0-08-041024-3) où, dans le titre, il manque le mot some intellectuals développe cette même thèse en rapprochant des textes antisémites en langue roumaine avec les crimes commis par ce pays dans les années de la Shoah.
      L'historien Neagu Djuvara craint que cette thèse soit « génératrice de nouvelles formes de xénophobie, car le jeune lecteur se trouve accusé et culpabilisé d'être antisémite par le seul fait d'être né roumain, ce qui ne l'incite pas à ressentir de l'empathie pour les victimes, et peut le pousser à adhérer aux fantasmes des bourreaux » ; il ajoute que « si l'on appliquait cette position à la France, il faudrait considérer Gobineau, Maurras, Darnand, Doriot et le régime de Vichy comme un axe incontournable de l'identité française » (conférence-débat à l'initiative de l'institut Erudio, le 11 novembre 2009, au Novotel Rive droite de Paris).
      Depuis que les Roumains peuvent voter librement, cette thèse est largement réfutée dans les urnes. Le plus haut score jamais atteint par le parti de la Grande Roumanie de Corneliu Vadim Tudor, parfois surnommé le « Le Pen des Carpates », a été de 33,17 % en l'an 2000, mais avant et après ce pic, consécutif à une crise économique (entre 1991 et 1996 les prix ont été multipliés par 2400 et la BNR finit par émettre des coupures de un million de lei soit environ 27 euros), les partis nationalistes roumains ensemble plafonnent à moins de 6%. Enfin en décembre 2006, soit 16 ans après la fin du régime communiste, la Fondation pour une Société ouverte avait publié un sondage (« Roumanie : le fantôme du communisme lutte jusqu’à la dernière minute », sur http://www.roumanie.com, ) indiquant que les Roumains considèrent le communisme réel, tel que le pays l'a connu, comme :
    • 12 % - une bonne idée aux conséquences globalement positives ;
    • 41 % - une bonne idée mal appliquée aux conséquences globalement négatives (53 % considèrent donc le communisme comme une bonne idée) ;
    • 34 % - une mauvaise idée aux mauvaises conséquences ;
    • 13 % - autre chose ou ne sait pas.
    On est donc loin de la caricature roumanophobe du « roumain forcément nationaliste, d'extrême-droite, anti-rom et antisémite », diffusée par des personnes plus enclines à agiter des épouvantails qu'à rendre aux victimes de devoir de mémoire qui leur est dû.


Sélection d'images du Portail Roumanie[modifier le code]

Braşov, Strada Mureşenilor şi Biserica Neagră
Aubergines et piments de Transylvanie
Palais et Musée Brukenthal de Sibiu
Charrette traditionnelle en bois
Église calviniste de Cluj
Fabrication de briques de terre dans le delta du Danube
Villa rurale traditionnelle
Étang du Musée du Village de Sibiu
Panorama de Sibiu
Paysage rural de Roumanie
Pastoralisme dans les Carpates
Le château fort de Făgăraş, dans le judeţ de Braşov, en Transylvanie
La mairie de Turda dans le judeţ de Cluj en Transylvanie
La Statue de la Liberté de Constanţa, en Dobroudja du Nord
La cathédrale orthodoxe d'Alba Iulia, judeţ de Alba en Transylvanie
La synagogue d'Oradea, judeţ de Bihor, Transylvanie
L'usine de suie désaffectée de Copşa Mică, judeţ de Sibiu Transylvanie, responsable de la pollution noire de la région
Une vue du musée du village de Sibiu, judeţ de Sibiu, Transylvanie
Le monastère de Cârţa, judeţ de Sibiu en Transylvanie
L'Argeş à la hauteur de Mihăileşti-Cornetu, à quelques kilomètres de Bucarest
Un repas typiquement roumain: des sarma (sarmale) avec de la mămăligă
L'église fortifiée de Biertan, dans le Judeţ de Sibiu, Transylvanie
Stèles funéraires en bois dans le pays sicule (judeţ de Harghita, Transylvanie)
Une villa dans la campagne roumaine
L'église de la Sainte Trinité à Bucarest
La mine de sel de Slănic
La vieille ville de Sighişoara avec la Tour de l'horloge
Les gorges de Bicaz.
Villa du début du XXe siècle à Roman (Județ de Neamț, Moldavie)
Place de la Victoire à Timișoara
Les sommets des monts Ciucaș, vus de Cheia (județ de Prahova, Valachie)
Maison natale d'Emil Cioran à Rășinari (județ de Sibiu, Transylvanie)
Lit majeur de la rivière Ialomița (Valachie) absorbant une crue, par Bogdan Giusca
Villa rurale traditionnelle en Roumanie.
Place du Conseil à Brașov
L'église italienne de Bucarest
Église saxonne fortifiée de Viscri (județ de Brașov, Transylvanie)
La rivière Bistrița à Colibița (Moldavie)
Monastère de Sâmbăta-de-Sus (județ de Brașov, Transylvanie)
Mosquée du roi Carol I-er (Constanța)
Centre de Timișoara
Les gorges de Bicaz dans les Carpates moldaves (județ de Neamț, Moldavie)
Paysage rural roumain avec meules de foin traditionnelles, non-mécanisées, de l'agriculture vivrière
Charrette traditionnelle en bois de Roumanie
Pont ferroviaire sur le Danube à Cernavodă (județ de Constanța, Dobroudja du Nord), par Anghel Saligny
Une posada (clairière) des Carpates
Maison traditionnelle et meule de foin non-mécanisée au Musée du Village roumain de Bucarest
Église en bois d'Albac, à Băile Olănești (județ de Vâlcea, Valachie)
Péniches sur le canal Danube-Mer Noire
Le marché d'Obor à Bucarest, bien différent en 2006 par rapport à ce qu'il était en 1986 ([4])
Une rue de Tohanul Vechi (județ de Brașov, Transylvanie)
Foudres sur Oradea (județ de Bihor, Crișanie)

Candidats pour la série suivante[modifier le code]