Malans (Haute-Saône)
Malans | |||||
Château de Malans. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val marnaysien | ||||
Maire Mandat |
Michel Gaugry 2020-2026 |
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Code postal | 70140 | ||||
Code commune | 70327 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
134 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 51″ nord, 5° 35′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 190 m Max. 280 m |
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Superficie | 6,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marnay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Malans est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Avec la commune voisine de Bresilley, Malans est la commune la plus dans le sud de département de la Haute-Saône
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Pesmes | ||||
Pesmes | N | Bard-lès-Pesmes Bresilley | ||
O Malans E | ||||
S | ||||
Dammartin-Marpain, Thervay (Jura) |
Hydrologie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par l'Ognon, affluent de la Saône.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Jura »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 920 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cugney », sur la commune de Cugney à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Malans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (24,6 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (5,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pesmes[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Marnay.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la petite communauté de communes du val de Pesmes, créée par un arrêté préfectoral du , et qui prenait la suite du Syndicat intercommunal de développement et d’aménagement du canton de Pesmes[14].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de la Haute-Saône a présenté en un projet de révision du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la scission de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à la communauté de communes du Val marnaysien et les autres communes à celle du Val de Gray[15],[16].
Malgré l'opposition du Val de Pesmes[17], le SDCI définitif, approuvé par le préfet le , a prévu l'extension :
- du Val Marnaysien aux communes de Bard-lès-Pesmes, Berthelange, Brésilley, Chancey, Chaumercenne, Courcelles-Ferrières, Corcondray, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Malans, Mercey-le-Grand, Montagney, Motey-Besuche, Villers-Buzon, portant le nouvel ensemble à 13 784 habitants, selon le recensement de 2013 ;
- Val de Gray aux communes d'Arsans, Broye-Aubigney-Montseugny, Chevigney, La Grande-Résie, La Résie-Saint-Martin, Lieucourt, Pesmes, Sauvigney-lès-Permes, Vadans, Valay et Venère, portant le nouvel ensemble à 20 807 habitants[18].
C'est ainsi que la commune est désormais membre depuis le de la communauté de communes du Val Marnaysien.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 134 habitants[Note 3], en évolution de +1,52 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Malans, de style Renaissance datant du XVe siècle rénové au XXe[25],[26] : belle demeure de 25 pièces avec remise à calèches. Ce château serait l'un des seuls en France à avoir deux fresques dans la salle d'eau classées par les monuments historiques.
- Château Sainte-Marie et le parcours de sculptures contemporaines d’Ile Art[27], créé par Andréa et Dorothy Malaer, Denis Perez, Arlette Maréchal et les élus municipaux[28], et ouvert en 2013 au lieu-dit des « carrières », qui jouxte le parc du château[29].
- Église Saint-Laurent (1780 et milieu XIXe) avec clocher comtois[30].
- Maison vigneronne à tours.
-
Le château Sainte Marie et le parc aux sculptures.
-
Église.
-
Entrée du village.
-
Mairie.
-
Monument aux morts.
- Anciennes carrières.
- Pont sur l'Ognon.
- Ancien moulin à eau, inutilisé depuis 1961[31].
- Fontaine-lavoir construite en 1867 d'après les plans de Jean-Baptiste Bertrand, architecte, par l'entrepreneur Guillemin[32].
- Maisons et fermes des XVIIe au XIXe siècle[33].
-
Pont sur l'Ognon.
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Le barrage sur l'Ognon.
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Le moulin sur l'Ognon.
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La fontaine-lavoir.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Comte de Lallemand, ambassadeur de Napoléon III en Chine, décédé en 1882, résident du château de Malans.
- Émile Coquibus (1874-1915), officier de l'armée française et photographe, est né à Malans.
- Serge Dalens (1910-1998), auteur de nombreux romans de jeunesse parus dans la collection Signe de Piste dont le cycle Le Prince Éric, est enterré à Malans.
- Jean-Louis Foncine (1912-2005), auteur français de romans pour la jeunesse, est enterré à Malans.
- Denise Barbier, institutrice, assassinée dans l'école de Malans par les Nazis le , à l'âge de 26 ans. L'association du Souvenir Français a déposé une demande afin que Denise Barbier soit reconnue "Morte pour la France"[34].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Malans et Cugney », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Malans ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « C.C.V.P., E.P.C.I. et autres sigles », Vie communautaire, sur ccvaldepesmes.fr (consulté le ).
- « Présentation du projet de SDCI révisé » [PDF], Intercommunalité, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
- Guillaume Minaux, « Haute-Saône : le projet de redécoupage », L'Est républicain, (lire en ligne).
- Maxime Chevrier, « Fusion : les élus du Val de Pesmes sonnent la charge : Les élus de la Communauté de communes du Val de Pesmes avaient préparé leur affaire. Hier après-midi, ils ont débarqué devant la préfecture pour acter le refus de voir leurs intérêts bafoués, dans un principe d’éclatement de ce territoire », L'Est républicain, édition de Vesoul, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Intercommunalité, Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 3.
- « Les maires de Malans », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
- « Michel Gaugry, un premier mandat de maire », L'Est républicain, (lire en ligne) « Michel Gaugry connaît bien le village de Malans : il a déjà effectué deux mandats consécutifs de conseillers. A 73 ans, il entame sa mandature de premier élu de la commune ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le château », notice no PA00102218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le château de Malans », notice no IA00016496, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Promenade bucolique au milieu des sculptures », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
- « Île Art, l’aventure continue », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
- Site officiel d'Ile Art.
- « L'église paroissiale Saint-Laurent », notice no IA00016491, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le moulin à farine, puis minoterie », notice no IA00016493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fontaine, lavoir », notice no IA00016497, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maisons et fermes », notice no IA00016482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La Presse de Gray du 23 mars 2017, n° 3681, page 21.