Léon Lamouche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Léon Lamouche
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Rédacteur à
La Campana de Magalouna (d), Revue des Langues Romanes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Organisation
Armée française
Domaine
Dialectologie, Balkans, fossiles, tectonique, eau potable
Membre de
Distinctions
Œuvres principales
Essai de grammaire languedocienne
Quelques mots sur le dialecte espagnol parlé par les Israélites de Salonique
Note sur la classification des dialectes de la langue d'oc
Quinze ans d'histoire balkanique

Léon Lamouche, né le dans le 11e arrondissement de Paris et mort le dans le 5e arrondissement de Paris[1], est un militaire, diplomate et dialectologue français[2]. Ardent défenseur de la paix et du droit des peuples - des minorités - à disposer d'eux-mêmes, ses goûts éclectiques l'amènent à étudier des sujets aussi variés que la législation comparée, l'histoire et sa passion depuis le plus jeune âge - la linguistique - avec notamment l'apprentissage de plusieurs langues de l'Est européen (Russe, Turc, Roumain, Bulgare, Albanais), le dialecte judéo-espagnol parlé en Orient et la dialectologie romane.

Son engagement personnel et professionnel envers le peuple Bulgare ne cessera jamais depuis ses années d'études jusqu'à son dernier jour.

Cursus[modifier | modifier le code]

Il obtient son baccalauréat en 1877, puis intègre les classes préparatoires au Lycée Saint-Louis. Classé 58e sur 210 candidats, il intègre l'école polytechnique[3] d'où il ressort diplômé en octobre 1882 et intègre l'école d'application de l'artillerie et du génie à Fontainebleau, puis en 1884 celle d'Arras. Diplômé de l'école des langues orientales, promu capitaine dès 1887[4], il deviendra membre de la Société des Langues Romanes de Montpellier[5], membre de la Société de linguistique de Paris, vice-président de la Société de législation comparée de Paris, membre de la revue des études Slaves[6], membre d'honneur puis membre permanent du Comité France-Orient[7],[8], instructeur de la gendarmerie ottomane dans les casas de Serrès et Dimir-Hissar[9], président de la société des Slavisants[10], membre correspondant de l'Académie bulgare des sciences[11],[12], docteur honoris causa de la faculté de droit de l'Université de Sofia[2],[13]. Il reçoit l'exequatur de sa nomination en qualité de consul général honoraire de Bulgarie à Paris le 28 novembre 1920[4],[14],[15],[16],[17].

Licencié en droit[18], formé à la langue russe par Louis Léger, il étudie le turc puis est diplômé de langue roumaine[2] à l’École des langues orientales, dont il sera longtemps membre du jury pour le bulgare, le roumain et le turc.

Né sous le Second Empire, il a vécu sous la Troisième République et connu trois guerres contre l'Allemagne sans jamais cesser de plaider pour la paix entre les peuples et le respect des identités culturelles et linguistiques.

Domaine slave[modifier | modifier le code]

Il publie en 1892 son ouvrage La Bulgarie dans le passé et le présent, ouvrage dans lequel il plaide déjà en faveur de l'autodétermination du peuple Bulgare[19],[20],[21].

De 1889 à 1896, il est attaché à l'État-major de l'armée française et passe quatre années à Montpellier.

Il professe un cours libre à l'Université de Montpellier, intitulé La péninsule Balkanique: esquisse historique, ethnographique, philologique et littéraire, cours qu'il publie en 1899[22],[23],[24].

Il publie en 1903 une analyse comparative de la législation en matière de justice militaire dans les états danubiens, dont il retrace l'histoire, toute récente, mais surtout établit que ces textes sont inspirés des pays pour lesquels ces peuples ont quelques affinités : la France pour la Roumanie, la Russie pour la Bulgarie, l'Allemagne et la Russie pour la Serbie[25].

Il fait partie de la section française de la mission internationale envoyée en Turquie de 1904 à 1913[26],[4] pour réorganiser la gendarmerie ottomane en Macédoine[27],[28]. Il y sera promu au grade de Chef de bataillon et conséquemment caïmacan (lieutenant-colonel) par iradé impérial Ottoman[29], puis de chef d'état-major du général De Giorgis et chef de la mission européenne pour la réorganisation de la gendarmerie ottomane en Macédoine. Il alerte à temps sur le rôle politique que tentent de jouer les officiers en poste[30]. Il note, dans Quinze ans d'histoire balkanique, que les militaires Ottomans perçoivent cette intervention étrangère comme une profonde humiliation pour leur pays[31]. Il publie plusieurs articles au sein de la Revue Macédonienne[32] et porte sur la scène diplomatique internationale, la question de l'identité Bulgare de près d'un million de citoyens macédoniens puis yougoslaves, grecs et roumains[33].

Dans La question albanaise, il prend fermement position en faveur du droit du peuple albanais à disposer de lui-même[34].

Léon Lamouche devant le Monument au Révolutionnaire Macédonien Inconnu à Gorna Dzhumaya, lors de la célébration du jubile en 1938
Léon Lamouche devant le Monument au Révolutionnaire Macédonien Inconnu à Gorna Dzhumaya, lors de la célébration du jubile en 1938

La Société de législation comparée publie en 1900 les notes d'études de Lamouche, à qui elle avait confié pour mission de comparer la législation militaire en Roumanie et en Serbie[35].

Il prend part à la Bataille des Dardanelles, avec notamment des missions militaires à Constantinople et à Thessalonique jusqu'en 1913, date à laquelle il demande à être muté car il refuse de participer à des actions qu'il juge nuisibles au peuple Bulgare. Pendant la Première Guerre mondiale, il défend les intérêts de la Bulgarie devant le public français.

Lamouche soutient ouvertement les positions de Justin Godart. Il prend sa retraite de l'armée en 1919 et figure parmi les premiers en France, à critiquer l'iniquité du Traité de Neuilly[36] et tout particulièrement de son article 65, plaidant en faveur de la confiance et du soutien financier au cabinet d'Alexandre Tsankov[37] : « La Bulgarie a été brutalement amputée par le traité de Neuilly, et la séparation des parties vivantes de sa chair est une violation flagrante du principe sacré de l'autodétermination des peuples[38] ».

En 1920, il est témoin au procès consécutif à l'assassinat d'Essad Pacha, dont il souligne les actes de traîtrise, tout à l'opposé des positions du général Sarrail ou encore de Graillé, consul de France à Salonique[39].

Il enseigne quelque temps le bulgare au sein de la Société pour la propagation des langues étrangères, à partir du 7 décembre 1920[40]. De 1921 au milieu des années 1930, il est nommé consul général honoraire de Bulgarie à Paris[15]. Membre de l'Institut scientifique macédonien[41], il tient publiquement ses positions en faveur des droits des roumains[42] et des bulgares en Macédoine[38], collabore avec la Revue Macédonienne où il publie plusieurs articles et traduit en français un texte du poète et écrivain bulgare Ivan Vazov.

Il publie en 1932 un ouvrage consacré à l'idéologue ukrainien Mykhaïlo Drahomanov[43]. En août 1933, il devient citoyen d'honneur de la ville de Gorna Dzhumaya[38].

Dialectologie[modifier | modifier le code]

Bien que Lamouche ne soit pas linguiste de métier son article paru dans la revue Romanische Forschungen en 1907 relatif au judéo-espagnol de Salonique, fait encore référence aujourd'hui[44],[45],[46],[47],[48],[49].

Lamouche est aussi l'auteur d'une note sur la classification des dialectes de la langue d'oc qu'il publie d'abord dans les pages de la Revue des Langues Romanes[50] avant de la publier en 1901. Cette note s'inscrit en radicale opposition avec la théorie linguistique dominante, héritée du discours sur les parlers de France[51] donné par Gaston Paris le 26 mai 1888, selon lequel en France, les dialectes n'existent pas, nous parlons tous latin. Lamouche bien que n'étant pas méridional, s'est ainsi positionné, aux côtés de Camille Chabaneau et de la Société des langues Romanes, comme l'un des défenseurs de la légitimité linguistique, littéraire et culturelle occitane.

« Sans chercher à soulever la question de l’existence ou de la non-existence des dialectes, ni à discuter la valeur de cette notion au point de vue théorique, il nous semble que, à un point de vue purement pratique, la nécessité des classifications ne se fait pas moins sentir pour l’étude linguistique d’une région que pour tout autre travail. »

— Léon Lamouche, Note sur la classification des dialectes de la langue d'oc , 26 mai 1900, p. 1.

En 1902, Lamouche publie un essai de grammaire languedocienne consacré aux dialectes de Montpellier et de Lodève, dont il communiquera un exemplaire dédicacé de sa main à Max Léopold Wagner, linguiste de renom qui a lui aussi, étudié le judéo-espagnol de Constantinople. Cet Essai de grammaire languedocienne parait initialement sous forme d'épisodes à partir de 1899 dans le journal La Campana de Magalouna[52], est publié en 1902 et réédité en 1942.

Ces deux ouvrages de dialectologie romane sont cités en référence par Jules Ronjat[53]. Lors du concours ouvert en 1900, la Société des Langues Romanes accorde à son Essai de Grammaire Languedocienne, le premier prix Boucherie ex-æquo[54] aux côtés du mémoire de Bernard Sarrieu intitulé « Le parler de Bagnères-de-Luchon et de sa vallée ».

Le Consistoire Félibréen d'Arles, lors de sa séance du 21 avril 1901, le nomme Sòci dóu Félibrige.

« Une langue considérée dans son état naturel n'est que l'ensemble d'une quantité de parlers locaux, différant plus ou moins les uns des autres mais rattachés par certaines particularités communes qui, en même-temps, les distingue des dialectes compris dans le domaine des langues voisines. L'unité de langage dans une région étendue est un fait artificiel résultant en général de la prédominance acquise par l'un des dialectes, qui s'est imposé comme langue écrite à l'ensemble du pays. Cette prédominance peut résulter de circonstances politiques, comme en France, ou littéraires comme en Italie. »

— Léon Lamouche, Essai de Grammaire Languedocienne, introduction à l'édition de 1902, p. 3.

Nota : le prix Anatole Boucherie fondé par la Société des langues romanes en 1894, d'une valeur de cent francs, est décerné par la faculté des lettres de Montpellier. Il porte sur l'histoire littéraire ou la philologie romane[55].

Sa bibliographie compte une centaine d'entrées.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Lamouche est gratifié de nombreuses distinctions, en France et dans de nombreux autres pays[4].

Léon Lamouche devant le monastère de Bachkovo, dans les années 1920.
Léon Lamouche devant le monastère de Bachkovo, dans les années 1920.

En France[modifier | modifier le code]

A l'international[modifier | modifier le code]

  • Commandeur de la Couronne d’Italie[61]
  • Compagnon de St-Michel et St-George (Grande-Bretagne)
  • Commandeur puis Grand-Officier du Mérite Civil et Officier de St-Alexandre (Bulgarie)
  • Officier de la Couronne de Roumanie
  • Titulaire de la médaille Bene Merenti de première classe (Roumanie)
  • Officier de Saint-Sava (Serbie)
  • Lieutenant-colonel (caïmacan) de l'Empire Ottoman
  • Médaille Liakat[62] (Empire Ottoman)
  • Commandeur de l’Osmanié, 3ème classe[61] (Turquie)
  • Officier du Medjidié, 3ème classe[63] (Turquie) en 1895
  • Commandeur de Premier Ordre de Danilo (Monténégro)

Nota : du fait de ses titres honorifiques turcs, Lamouche est parfois mentionné sous le nom de Lamouche-Bey[18],[59].

Bibliographie sommaire[modifier | modifier le code]

  • Léon Lamouche, La Bulgarie dans le passé et le présent : étude historique, ethnographique, statistique et militaire, (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, L'armée Serbe en 1893, Paris,
  • Léon Lamouche, L'organisation militaire de l'empire ottoman, (lire en ligne)[64]
  • Léon Lamouche, La Péninsule balkanique, esquisse historique, ethnographique, philologique et littéraire, cours libre professé à la Faculté des lettres de l'Université de Montpellier, (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Les Armées de la péninsule balkanique,
  • Léon Lamouche, « Etude sur la justice militaire en Serbie », Bulletin de la Société de législation comparée,‎ , p. 33 sqq (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Note sur la classification des dialectes de la langue d'oc, (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Grammaire languedocienne, dialectes de Montpellier et de Lodève, 1902. réed. 1942 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, La justice militaire dans les Etats Danubiens, Paris,
  • Léon Lamouche, « Les déterminatifs en Slave du sud », Bulletin de la Société de linguistique de Paris,‎ , iij (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « Quelques Mots Sur Le Dialecte Espagnol Parlé Par Les Israélites De Salonique », Romanische Forschungen, vol. 23, no. 2,‎ , p. 969-991 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « Bulgarie - Notice sur les lois promulguées en 1908 », Annuaire de législation étrangère / publié par la Société de législation comparée : contenant la traduction des principales lois votées dans les pays étrangers,‎ , p. 628 sqq (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « Notice sur le rétablissement de la constitution en Turquie et les élections à la chambre des députés en 1908 », Annuaire de législation étrangère / publié par la Société de législation comparée : contenant la traduction des principales lois votées dans les pays étrangers,‎ , p. 657 sqq (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Gendarmerie réorganisée des trois vilayets de Roumélie, rapport sur la marche et la réorganisation pendant les années 1904 à 1908 et la situation actuelle de la gendarmerie réorganisée, rédigé au service central par le lieutenant-colonel Lamouche, sous la direction de S. E. le général de Robilant,
  • Léon Lamouche, « La Bosnie à la veille et au lendemain de l'annexion », La revue de l'Anjou,‎ , p. 54
  • Léon Lamouche, « Etude sur le régime des cultes en Serbie et en Bulgarie », Bulletin de la Société de législation comparée,‎ , p. 346 sqq (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Les Roumains de Macédoine, Paris, , 26 p.
  • Léon Lamouche (signé L. L.), « La Bulgarie après les traités de Bucarest et de Constantinople », Le Journal de Genêve,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « La naissance de l'état albanais », Revue politique et parlementaire : questions politiques, sociales et législatives, vol. LXXX,‎ , p. 220-239 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, La question albanaise, Imprimerie H. Diéval, (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Le traité de paix avec la Bulgarie,
  • Ivan Vazoff, traduit par Léon Lamouche, « Vient-il ? », La Nouvelle Revue,‎ , p. 334-342 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, La Bulgarie, Paris, Editions F. Rieder et Cie,
  • Léon Lamouche, « La situation dans la Péninsule balkanique », La Démocratie (Issy les Moulineaux),‎ , p. 152-163 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « La constitution municipale de Londres », La Démocratie (Issy les Moulineaux),‎ , p. 152-163 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « La transformation turque des noms de lieux slaves dans les anciennes provinces ottomanes d'Europe », Mélanges publiés en l'honneur de M. Paul Boyer,‎ , p. 33-43
  • Léon Lamouche, « La Macedoine au temps des turcs », La Revue Macédonienne,‎ (lire en ligne)
  • Athanase Iaranoff (trad. Léon Lamouche), « Rapport économique sur la Turquie », Le Guide Sam : pour l'expansion économique française dans le Levant,‎ , p. 5 sqq (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « La question macédonienne », La Revue Macédonienne, vol. An. III, livre. 4,‎ , p. 59 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Quinze ans d'histoire balkanique, 1904-1918,
  • Léon Lamouche, « Le nom de la Dobrudža », Revue des études slaves, vol. tome 8, fascicule 1-2,‎ , p. 90-91 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « La milice bulgare pendant la guerre turco-russe (1877-1878) », Le Monde Slave,‎ , p. 377-402 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « L'effort bulgare depuis la guerre », La Revue de Paris,‎ , p. 410-427 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, « Ivan Sismanov (1862 - 1928) », Le Monde Slave,‎ , p. 90-107 (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Les Bulgares en Macédoine, dans les confins occidentaux et en Thrace, Edition de l'Action internationale démocratique pour la paix. Imprimerie de la Démocratie, 34, boulevard Raspail, Paris,
  • Léon Lamouche, Michel Dragomanov (1841-1895), (lire en ligne)
  • Léon Lamouche, Histoire de la Turquie depuis les origines jusqu'à nos jours, Paris, Payot,
  • Léon Lamouche, « Le nouveau régime Bulgare », Bulletin officiel du Comité France-Orient,‎ , p. 4-5 (lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 5e, n° 927, vue 4/31.
  2. a b et c Léon Beaulieux, « Nécrologie », Revue des études slaves, vol. 1-4, t. 22,‎ , p. 311-313 (lire en ligne).
  3. « Ecole Polytechnique : liste par ordre de mérite des 210 candidats admis à l'école », La France : politique, scientifique et littéraire,‎ (lire en ligne)
  4. a b c et d « M. Léon LAMOUCHE, Consul Général de Bulgarie », Ambassades et consulats : revue de la diplomatie internationale,‎ (lire en ligne)
  5. a et b Trentième anniversaire de la fondation de la Société pour l'étude des langues romanes : compte rendu des fêtes, pièces et mémoires couronnés (concours et prix Boucherie), communications faites au congrès des langues romanes / publiés par Henri Teulié,..., (lire en ligne), p. XXXIX
  6. André Mazon, « Informations », Revue des Études Slaves, vol. 7, no 1,‎ , p. 175–176 (lire en ligne, consulté le )
  7. Comité "France-Orient" (Paris), « Bulletin officiel du Comité France-Orient », Bulletin officiel du Comité France-Orient,‎ (lire en ligne)
  8. Comité France-Orient, Paris, « Bulletin officiel du Comité France-Orient », Bulletin officiel du Comité France-Orient,‎ (lire en ligne)
  9. « Echos de la ville », Journal de Salonique : publication bi-hebdomadaire, politique, commerciale et littéraire,‎ (lire en ligne)
  10. André Mazon, « Informations », Revue des Études Slaves, vol. 13, no 1,‎ , p. 192–193 (lire en ligne, consulté le )
  11. „История на днешен Благоевград“, взето от www.museumblg.com на 16.03.2010 г.
  12. « Notez ceci », L'Œuvre,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  13. (bg) Université de Sofia, « Доктор хонорис кауза / Академична история / История / Университетът / Начало - Sofia University St. Kl. Ohridski », sur web.archive.org,‎ (consulté le )
  14. République Française, « Nominations », Journal officiel de la République française,‎ (lire en ligne)
  15. a et b Jean-Marie Delaroche, Droit d'ingérence et concurrence militaire internationale en Méditerranée orientale : les puissances européennes et le maintien de l'ordre dans les Balkans, du traité de Berlin (1878) à la Première Guerre mondiale, , 341 p. (lire en ligne), p. 189
  16. « Représentation Bulgare », Le Guide Sam : pour l'expansion économique française dans le Levant,‎ , p. 47 (lire en ligne)
  17. « Bulgarie », Annuaire diplomatique et consulaire de la République française,‎ , p. 357 (lire en ligne)
  18. a et b Charles (1843-1935) Auteur du texte Lyon-Caen, Paul Auteur du texte Carpentier et Fernand (1848-1922) Auteur du texte Daguin, Les lois commerciales de l'univers. XXVI, France, Tunisie, Maroc, Monaco. Tome 26, (lire en ligne)
  19. « Bibliographie », La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international,‎ , p. 9-10 (lire en ligne)
  20. « Lettres Politiques - En Bulgarie - A propos d'une publication récente », L'Univers,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  21. Трифонова, Цветана. Данаил Крапчев и в. “Зора”. Незабравимото, Велико Търново, 2006
  22. B. A., « Revue critique », Revue critique d'histoire et de littérature,‎ , p. 188 (lire en ligne)
  23. Fernand Daguin, « Compte rendu. La Péninsule balkanique, esquisse historique, ethnographique, philologique et littéraire, cours libre professé à la Faculté des lettres de l'Université de Montpellier », Bulletin de la Société de législation comparée,‎ , p. 475-476 (lire en ligne)
  24. « La péninsule Balkanique: esquisse historique, ethnographique, philologique et littéraire. Cours libre, professé à la Faculté des lettres de l'Université de Montpelier », Revue d'histoire diplomatique, Société d'histoire générale et d'histoire diplomatique (France),‎ , p. 623-624 (lire en ligne)
  25. « CR. La justice militaire dans les Etats danubiens », Recueil général des lois et des arrêts : en matière civile, criminelle, commerciale et de droit public,‎ (lire en ligne)
  26. Georges Blondel, « Léon Lamouche. — Quinze ans d’histoire balkanique, Paris, Payot », Revue internationale de l'enseignement, vol. 84, no 1,‎ , p. 227–229 (lire en ligne, consulté le )
  27. Léon Lamouche, « La réorganisation de la gendarmerie ottomane », Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure,‎ , p. 470 ssq (lire en ligne)
  28. « L'armée et la gendarmerie nouvelles », Correspondance d'Orient : revue économique, politique & littéraire,‎ , p. 420 (lire en ligne)
  29. « Promotion », Journal de Salonique : publication bi-hebdomadaire, politique, commerciale et littéraire,‎ (lire en ligne)
  30. « Les méfaits du Comité Union et Progrès », Mècheroutiette : constitutionnel ottoman : organe du Parti radical ottoman : journal mensuel consacré à la défense des intérêts politiques et économiques et des droits égalitaires de tous les Ottomans sans distinction de race ni de religion,‎ (lire en ligne)
  31. Nadine Akhund, « Stabilizing a Crisis and the Mürzsteg Agreement of 1903: International Efforts to Bring Peace to Macedonia », The Hungarian Historical Review, vol. 3, no 3,‎ , p. 587–608 (ISSN 2063-8647, lire en ligne, consulté le )
  32. « Македонски Прегледъ, Издава Mакедонскиятъ Наученъ Институтъ - Индекс », sur macedonia.kroraina.com (consulté le )
  33. G. P. Guénov, Le traité de Neuilly et la Bulgarie, Éditions Rieder, (lire en ligne)
  34. Léon Lamouche, La Question albanaise, Paris, Henri Dieval, , 144 p. (lire en ligne), p. 33
  35. Fernand Daguin, « Compte rendu. La justice militaire dans les Etats danubiens », Bulletin de la Société de législation comparée,‎ (lire en ligne)
  36. Georges Miltchew, « La Bulgarie et la paix balkanique », Notre temps,‎ , p. 576 (lire en ligne)
  37. « Bulgarie », L'Europe nouvelle : revue hebdomadaire des questions extérieures, économiques et littéraires,‎ , p. 1476 (lire en ligne)
  38. a b et c (bg) Snezhana Zaharieva, « Учен от МНИ става почетен гражданин на Благоевград », section Histoire du site de l'Institut Macédonien des Sciences,‎ (lire en ligne)
  39. « L'assassinat d'Essad Pacha », Le Rappel,‎ (lire en ligne)
  40. « Académies, Universités, Ecoles », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  41. (en) Institut Macédonien des Sciences, « Short history of the Macedonian Scientific Institute », sur Institut Macédonien des Sciences, (consulté le )
  42. Fernand Daguin, « Compte rendu. Les Roumains de Macédoine », Bulletin de la Société de législation comparée,‎ , p. 107 (lire en ligne)
  43. Ksenya Kiebuzinski, « L'Ukrainien défendu: Censorship, Diplomacy, and Literary Questions in an Era of Franco-Russian Rapprochement », Harvard Ukrainian Studies, vol. 32/33,‎ , p. 425–436 (ISSN 0363-5570, lire en ligne, consulté le )
  44. Richard Ayoun et רישאר איון, « רוח האחווה בין פועלי העיתון "לה סולידארידאד אוב'ראדירה" / L'esprit de solidarité entre les travailleurs dans la Solidaridad Ovradera », Revue Européenne des Études Hébraïques, no 14,‎ , p. 27–45 (ISSN 1280-9640, lire en ligne, consulté le )
  45. Georges Cirot, « Recherches sur les juifs espagnols et portugais à Bordeaux. Les vestiges de l'espagnol et du portugais dans le parler des juifs bordelais (supplément) », Bulletin hispanique, vol. 24, no 3,‎ , p. 203–224 (DOI 10.3406/hispa.1922.2113, lire en ligne, consulté le )
  46. (es) Ana Stulic-Etchevers, « Analyse diachronique de siendo (que) judéo-espagnol: approche littérale », Bulletin hispanique. Université Michel de Montaigne Bordeaux, nos 112-1,‎ , p. 309–341 (ISSN 0007-4640, DOI 10.4000/bulletinhispanique.1153, lire en ligne, consulté le )
  47. (en) Travis G. Bradley, « Constraints on the metathesis of sonorant consonants in Judeo-Spanish », ResearchGate, vol. 19, no 2,‎ , p. 171–207 (ISSN 1613-4079, DOI 10.1515/PROBUS.2007.006, lire en ligne, consulté le )
  48. Beatrice Schmid, « Judeoespañol y español: los vaivenes de una compleja relación », Actas del X Congreso Internacional de Historia de la Lengua Española: Zaragoza, 7-11 de septiembre de 2015, Vol. 1, 2018, (ISBN 978-84-9911-498-9), págs. 239-259, Institución Fernando el Católico,‎ , p. 239–259 (ISBN 978-84-9911-500-9, lire en ligne, consulté le )
  49. (es) Max Leopold Wagner et Heinz Kröll, Judenspanisch, F. Steiner, (ISBN 978-3-515-05640-3, lire en ligne)
  50. Léon Lamouche, « Note sur la classification des dialectes de la langue d'oc », Revue des langues romane, vol. 5e série, Tome troisième, Tome XLIII,‎ , p. 351 sqq (lire en ligne)
  51. Gaston Paris, Revue des patois gallo-romans. T2 (1888) / publ. par J. Gilliéron,... et l'abbé Rousselot,..., Paris - Neuchatel, Champion, , 320 p. (lire en ligne), p. 161-175
  52. Léon Lamouche, « Essai de grammaire languedocienne, patois de Montpellier et de Lodève », La Camapana de Magalouna, vol. n° 166 à 178 et plus.,‎ (lire en ligne)
  53. Jules Ronjat, Grammaire historique des parlers provençaux modernes.... Partie 1,Tome 1 / Jules Ronjat, 1930-1937 (lire en ligne)
  54. Société Pour l'Etude des Langues Romanes, Rapport sur le concours pour le prix Boucherie, Montpellier, Imprimerie Centrale du Midi (Hamelin Frêres), , 36-39 p., p. 36-39
  55. P. Hamelin, « Avis de Concours », Revue des langues romanes, Société pour l'étude des langues romanes,‎ 1893-1894, p. 484 (lire en ligne)
  56. « Légion d'honneur », La Croix,‎ (lire en ligne)
  57. « La Sorbonne », Le Petit journal,‎ (lire en ligne)
  58. « Capitaine Léon Lamouche - Essai de Grammaire languedocienne (patois de Montpellier et de Lodève) », Revue de Philologie française,‎ , p. 86 (lire en ligne)
  59. a et b Luca Melchior et Verena Schwägerl-Melchior, « « Un félibre autrichien » : quelques remarques sur Hugo Schuchardt et le pays d’oc, accompagnées d’une nouvelle édition de sa correspondance avec Fréderic Mistral », Revue des langues romanes, vol. CXX, no Tome CXX N°2,‎ , p. 517–550 (ISSN 0223-3711, DOI 10.4000/rlr.421, lire en ligne, consulté le )
  60. (oc-provenc) Bureau du Consistoire Félibréen, Cartabèu de Santo Estello ou Les statuts du Félibrige, , 96 p. (lire en ligne), p. 52
  61. a et b « Echos », Journal de Salonique : publication bi-hebdomadaire, politique, commerciale et littéraire,‎ (lire en ligne)
  62. « Echos de la ville », Journal de Salonique : publication bi-hebdomadaire, politique, commerciale et littéraire,‎ (lire en ligne)
  63. « Echos de la ville », Journal de Salonique : publication bi-hebdomadaire, politique, commerciale et littéraire,‎ (lire en ligne)
  64. Meropi Anastassiadou, « Des musulmans venus d’ailleurs : les «fils d'Abdullah» dans la Salonique du XIXe siècle », Anatolia moderna. Yeni anadolu, vol. 9, no 1,‎ , p. 113–169 (DOI 10.3406/anatm.2000.968, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]