Ligier JS33
Ligier JS33B
Équipe |
Ligier Loto Ligier Gitanes |
---|---|
Constructeur | Ligier |
Année du modèle | 1989-1990 |
Concepteurs |
Michel Beaujon Claude Galopin |
Châssis | Monocoque en fibre de carbone |
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Nom du moteur | Ford-Cosworth DFR |
Cylindrée |
3 494 cm³ 595 ch à 10 750 tr/min |
Configuration | V8 ouvert à 90° |
Position du moteur | Longitudinal arrière |
Boîte de vitesses | Transversale |
Nombre de rapports | 6 + marche arrière |
Carburant | Elf |
Pneumatiques | Goodyear |
Pilotes |
1989 25. René Arnoux 26. Olivier Grouillard 1990 25. Nicola Larini 26. Philippe Alliot |
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Début | Grand Prix automobile du Brésil 1989 |
Courses | Victoires | Pole positions | Meilleurs tours |
---|---|---|---|
32 | 0 | 0 | 0 |
Championnat constructeurs |
1989 : 14e avec 3 points 1990 : 11e avec aucun point |
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Championnat pilotes |
1989 : René Arnoux : 24e Olivier Grouillard : 26e |
La Ligier JS33 est la monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie française Ligier dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 1989. Elle est pilotée par les Français René Arnoux et Olivier Grouillard. En 1990, une version B est alignée en course et confiée à l'Italien Nicola Larini et au Français Philippe Alliot.
Historique
[modifier | modifier le code]Saison 1989
[modifier | modifier le code]En 1989, Ligier engage une JS33 peu innovante propulsée par un moteur V8 Ford-Cosworth. Le vétéran René Arnoux, qui effectue à 41 ans sa quatrième saison au sein de l'écurie française, est épaulé par le jeune Olivier Grouillard[1]. Arnoux, pour sa dernière saison en Formule 1, échoue à se qualifier à sept reprises sur seize engagements, mais obtient le meilleur résultat de l'écurie cette saison au Grand Prix du Canada, où il termine cinquième[2],[3].
Olivier Grouillard domine son expérimenté coéquipier tout au long de la saison. Sa meilleure performance en qualification est une dixième place lors du Grand Prix de Saint-Marin[4]. Il est cependant disqualifié de cette épreuve car ses mécaniciens ont réparé le carénage de sa voiture alors que la course est interrompue par un drapeau rouge[5]. Grouillard ne marque qu'un seul point, lors du Grand Prix de France, où il termine sixième[6].
À l'issue du championnat, Ligier se classe quatorzième du championnat du monde des constructeurs, avec trois points. René Arnoux est vingt-quatrième du championnat du monde des pilotes avec deux points, et Olivier Grouillard se classe vingt-sixième, avec un point[7].
Saison 1990
[modifier | modifier le code]En 1990, Ligier ne réussit pas à attirer d'ingénieur réputé et doit se contenter d'aligner une version B de la JS33 de la saison précédente, confiée à Nicola Larini, en provenance de l'écurie italienne Osella, et à Philippe Alliot, transfuge de l'équipe Larrousse[8].
Si la JS33B est une monoplace très fiable, elle ne permet pas à ses pilotes d'inscrire le moindre point en course[9]. Lors du Grand Prix des États-Unis, première manche de la saison, Philippe Alliot est exclu du Grand Prix à l'issue des qualifications : après avoir endommagé sa monoplace en tapant un rail de sécurité, un commissaire de course passe une sangle autour d'un bras de suspension de la JS33B pour la dégager. Comme cette sangle est totalement inutile, l'aérodynamicien Nick Wirth intervient en la coupant avec un couteau. Les commissaires de piste, croyant à l'attaque d'un forcené, le plaquent au sol. Finalement, le Français est exclu de l'épreuve pour avoir « bénéficié d'une aide extérieure pour se remettre en piste »[10].
À partir du Grand Prix d'Allemagne qui marque le début de la deuxième moitié du championnat, Ligier, qui est l'une des équipes les moins bien classées, doit passer l'écueil des préqualifications, une première depuis la naissance de l'écurie en 1976. Cette déconvenue est très mal vécue par Guy Ligier, le propriétaire et fondateur, de l'équipe, qui assimile cette situation à « un état de guerre »[11]. Lors de cette course, Alliot part en tête-à-queue dès le premier tour. Aidé à repartir par les commissaires de piste, qu'il n'a pourtant pas sollicité. Cette aide extérieure lui vaut un drapeau noir, synonyme de disqualification, au treizième tour[12],[13].
Finalement, deux manches plus tard, en Belgique, la disparition d'Onyx Grand Prix permet à Ligier d'être dispensée de cette épreuve[14].
Résultats en championnat du monde de Formule 1
[modifier | modifier le code]Saison | Écurie | Moteur | Pneus | Pilotes | Courses | Points inscrits |
Classement | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | |||||||
1989 | Ligier Loto | Ford-Cosworth DFR V8 |
Goddyear | BRÉ | SMR | MON | MEX | USA | CAN | FRA | GBR | ALL | HON | BEL | ITA | POR | ESP | JAP | AUS | 3 | 14e | |
René Arnoux | Nq | Nq | 12e | 14e | Nq | 5e | Abd | Nq | 11e | Nq | Abd | 9e | 13e | Nq | Nq | Abd | ||||||
Olivier Grouillard | 9e | Dsq | Abd | 8e | Nq | Nq | 6e | 7e | Abd | Nq | 13e | Abd | Nq | Abd | Abd | Abd | ||||||
1990 | Ligier Gitanes | Ford-Cosworth DFR V8 |
Goddyear | USA | BRÉ | SMR | MON | CAN | MEX | FRA | GBR | ALL | HON | BEL | ITA | POR | ESP | JAP | AUS | 0 | 11e | |
Nicola Larini | Abd | 11e | 10e | Abd | Abd | 16e | 14e | 10e | 10e | 11e | 14e | 11e | 10e | 7e | 7e | 10e | ||||||
Philippe Alliot | Exc. | 12e | 9e | Abd | Abd | 18e | 9e | 13e | Dsq | 14e | Nq | 13e | Abd | Abd | 10e | 11e |
Légende : ici
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Présentation des écuries 1989 », sur statsf1.com (consulté le )
- « Ligier JS33 », sur statsf1.com (consulté le )
- « Canada 1989 - Classement », sur statsf1.com (consulté le )
- « Saint-Marin 1989 - Qualifications », sur statsf1.com (consulté le )
- « Saint-Marin 1989 - Le Grand Prix », sur statsf1.com (consulté le )
- « France 1989 - Classement », sur statsf1.com (consulté le )
- « Classements du championnat du monde 1989 », sur statsf1.com (consulté le )
- « Présentation des écuries 1990 », sur statsf1.com (consulté le )
- « Ligier JS33B », sur statsf1.com (consulté le )
- « États-Unis 1990 - Essais et qualifications », sur statsf1.com (consulté le )
- « Allemagne 1990 - Essais et qualifications », sur statsf1.com (consulté le )
- « Allemagne 1990 - Le Grand Prix », sur statsf1.com (consulté le )
- « Allemagne 1990 - Classement », sur statsf1.com (consulté le )
- « Belgique 1990 - Essais et qualifications », sur statsf1.com (consulté le )