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Langues malayo-polynésiennes centrales

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Langues malayo-polynésiennes centrales
Pays Indonésie, Timor oriental
Classification par famille
Codes de langue
ISO 639-5 plf
Carte
Image illustrative de l’article Langues malayo-polynésiennes centrales
Les langues malayo-polynésiennes centrales sont entourées en vert kaki.

Les langues malayo-polynésiennes centrales, aussi appelées langues wallacéennes (en référence à la Wallacée)[1],[2] sont des langues austronésiennes et constituent un des sous-groupes présumés des langues malayo-polynésiennes.

La date exacte de l'arrivée des Austronésiens en Indonésie orientale n'est pas connue avec certitude. Cette arrivée est connue comme étant la troisième route de peuplement de l'archipel malais et de l'Océanie, après celle du Nord-Ouest de Bornéo et du Nord de Célèbes, lorsque les cultivateurs de riz ont migré.

Ils seraient donc arrivés sur l'île d'Halmahera en passant la ligne de Wallace entre 3000 et 2500 avant J.-C. directement depuis les Philippines plutôt que Célèbes, et parlaient peut-être le proto-malayo-polynésien central-oriental.

Par la suite, les locuteurs de langues malayo-polynésiennes centrales se seraient dispersés à travers les Moluques et l'Est des Petites îles de la Sonde vers 2000 avant J.-C[3].

Classification

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Place parmi les langues malayo-polynésiennes

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La pertinence d'un groupe malayo-polynésien central n'est pas totalement établie. Son existence repose sur une proposition de Blust (1993). Pour lui c'est un des deux sous-groupes du malayo-polynésien central-oriental[4].

Néanmoins, Ross (2011) considère que le proto-malayo-polynésien central-oriental s'était déjà diversifié avant la séparation du proto-malayo-polynésien oriental. Ainsi, les langues malayo-polynésiennes ne partagent peut-être pas d'ancêtre en commun mais partagent certaines caractéristiques, telles que les semi-voyelles finales *-ay, *-aw et *-uy en proto-malayo-polynésien qui deviennent -a et -u (par exemple : *matáy ‘mourir’ devient mata en buru ; de la même façon, *panáw ‘marcher’ devient pana ; *bábuy ‘cochon’ devient fafu) ou encore les formes du sujet pronominal proclitique, bien que pour la première caractéristique, elle n'apparait pas dans toutes les langues malayo-polynésiennes centrales, et pour la deuxième, elle apparait également dans certaines langues malayo-polynésiennes occidentales et du Sud d'Halmahera. Ross pense donc que ce ne sont pas des innovations caractéristiques d'un groupe génétique. Ainsi, ce groupe formerait un « lien linguistique (en) »[5].

Classification interne

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Ross (1995) fait la liste de sept sous-groupes identifiables à l'intérieur du malayo-polynésien central, sans proposer de classification génétique interne[6],[7] :

Notes et références

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  1. Unterladstetter 2020, p. 39 ; 50-51 ; 428.
  2. (en) Antoinette Schapper, « Wallacea, a Linguistic Area », Archipel 90,‎ , p. 99-151 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  3. Ross 2011, p. 80-81.
  4. Adelaar 2005, p. 24.
  5. Ross 2011, p. 82.
  6. Adelaar 2005, p. 26.
  7. Ross 2011, p. 82-83.

Bibliographie

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  • (en) Alexander Adelaar, The Austronesian Languages of Asia and Madagascar : A Historical Perspective, Londres, Routledge, coll. « Routledge Language Family Series », (ISBN 0-7007-1286-0), p. 1-42
  • (en) Malcolm Ross, « Some current issues in Austronesian linguistics », dans Darrell T. Tryon, Comparative Austronesian Dictionary : An Introduction to Austronesian Studies, De Gruyter, , 3561 p. (ISBN 9783110884012 et 3110884011)
  • (en) Robert Blust, Is there a Bima-Sumba Subgroup?, Oceanic Linguistics, , p. 47-113
  • (en) Volker Unterladstetter, Multi-verb constructions in Eastern Indonesia, Language Science Press, , 480 p. (ISBN 9783961102167 et 3961102163)

Articles connexes

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