Jules Gounon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 1 mars 2020 à 21:16 et modifiée en dernier par LoupDragon42 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jules Gounon
Jules Gounon aux 12 Heures de Bathurst en 2019.
Biographie
Date de naissance (29 ans)
Lieu de naissance Aubenas (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Carrière
Années d'activité Depuis 2010
Qualité Pilote automobile en GT World Challenge Europe et Intercontinental GT Challenge
Parcours
AnnéesÉcurie0C.0(V.)
2015 Martinet by Alméras 11 (1)
2016-2017 Callaway Competition 28 (6)
2017 Audi Saintéloc 1 (1)
2018- Bentley Motorsport 18 (2)

Jules Gounon, né le à Aubenas (Ardèche), est un pilote automobile français. Il remporte les 24 Heures de Spa et est sacré champion d'ADAC GT Masters en 2017. Il est pilote officiel Bentley depuis 2018, dans le cadre du GT World Challenge Europe et de l'Intercontinental GT Challenge. Il remporte les 1 000 kilomètres du Castellet en 2019 et participe à ses premières 24 Heures du Mans la même année. En 2020, il remporte pour la première fois de sa carrière les 12 Heures de Bathurst.

Biographie

Jeunesse et débuts tardifs mais réussis en karting (1994-2012)

Photographie d'un pilote automobile sur son karting, vu de trois-quarts, levant le bras droit, en signe de victoire.
Jules Gounon après sa victoire au Kart Mag Prem's en 2011.

Fils de Jean-Marc Gounon, pilote automobile, le jeune Jules grandit dans un environnement de sport automobile[1]. Demandant un kart pour Noël dès ses huit ans, son vœu n'est pas exaucé[1]. À 15 ans, en 2010, après de bons résultats scolaires, son père lui offre finalement son premier kart ; s'il démarre relativement tard le karting, son père lui apprend que « Démarrer tard n’est pas un souci, si tu es bon, on te remarquera immédiatement ! »[1]. Pour sa première course, il fait une deuxième place en championnat Rhône-Alpes[1]. Le reste de l'année montre un potentiel certain, sans pouvoir le concrétiser, avec un abandon en finale du championnat de France, malgré de belles performances dans les manches précédentes[2], et une lutte pour la victoire en Coupe de France, un accrochage, qu'il considère comme son pire souvenir[3], et une remontée de la 34e à la 9e place[1].

En 2011, Jules termine quatrième du championnat de France FFSA[4]. Mais son principal fait d'armes de l'année est sans conteste, son titre de champion de France Rotax[3], ainsi que sa victoire au Trophée Kart Mag Prem's[5]. Malgré des contacts pour des débuts en F4 française dès 2012, Jules préfère rester en karting[3]. Sous contrat avec Sodikart, il est sacré champion en Rhône-Alpes, troisième en France, et termine vice-champion d'Europe, devancé pour un point pour le titre continental X30[6]. Quelques mois plus tard, il est sacré champion du monde X30[7],[8]. Il est ensuite reconnu comme « sportif de haut niveau » par le Ministère des Sports[9].

Passage à la monoplace (2013-2014)

Photographie d'une monoplace blanche et bleu foncé, vue de trois-quarts.
Jules Gounon en championnat de France F4, après une victoire.

Après son titre de champion du monde de karting, Jules Gounon fait ses premiers essais en monoplace, sur une Formule 4 en [10]. Il décide donc de commencer sa carrière en monoplace en Formule 4 française, débutant en mai[11]. Après un premier podium au Mans, il obtient sa première victoire assez rapidement, sous la pluie, sur le circuit de Pau-Ville, bien que handicapé par des problèmes hydrauliques lors des essais ; de plus, il ne marque que la moitié des points, la course ayant été arrêtée avant les 75 % de la distance de la course[12],[13]. Après une période moins faste, Jules Gounon réalise sa meilleure manche de la saison à Magny-Cours, où il remporte les trois courses, à l'issue d'un « week-end de rêve »[14],[15]. À Lédenon, Gounon remporte deux nouvelles victoires, lors des courses 1 et 3[16],[17]. Grâce à cette belle deuxième moitié de saison, Jules Gounon est finalement sacré vice-champion de France de Formule 4, avec un total de six victoires et neuf podiums[18],[19]. En fin d'année, il effectue des essais sur une Formule Renault 2.0, à Barcelone et à Budapest[18]. Il est également finaliste du Volant EuroFormula 2013, offrant une bourse de 60 000 euros, mais ce prix revient finalement à Anthoine Hubert, champion de F4 française[20].

Photographie d'une monoplace bleue et jaune, vue de trois-quarts, tournant à gauche.
Jules Gounon sur une Formule Renault 2.0 de KTR en 2014.

Après des essais de pré-saison difficiles avec KTR, Jules Gounon s'engage tout de même avec cette équipe en Eurocup Formula Renault 2.0 et en Formula Renault 2.0 Northern European Cup (NEC) ; le passage entre une Formule 4 et une Formule Renault 2.0 ne se fait pas sans mal pour l'Albenassais[21],[22]. Non seulement, les performances sont en deçà des attentes, mais Jules Gounon doit faire face à des problèmes de budget. Il ne participe qu'à deux courses en Eurocup, ne marquant aucun point[23]. En NEC, il se classe 23e avec 54 points[24]. Jules Gounon explique ce déficit de performances par le fait qu'il n'a « jamais su [s]’entendre avec le team »[25]. Alors que la carrière de Jules Gounon semble avoir pris un certain coup, le Français relance sa carrière en étant sacré « Espoir Porsche Carrera Cup France 2015 » devant huit autres pilotes, remportant une bourse de 30 000 euros, et un entraînement spécialisé du pilote officiel Porsche, Patrick Pilet[26],[27].

Porsche Carrera Cup France (2015)

Photographie d'une Porsche Carrera blanche et verte, vue de trois-quarts.
Jules Gounon sur sa Porsche 911 GT3 Cup lors d'une manche de Porsche Carrera Cup France en 2015.

La carrière de Jules Gounon prend un virage radical à la suite de son titre d'Espoir Porsche Carrera Cup France 2015 : le Français rejoint l'une des équipes les plus prestigieuses de la Porsche Carrera Cup France, en l'occurrence Martinet by Alméras[28],[29]. Le passage à la monoplace au GT se fait remarquer directement par le pilote, qui admet que beaucoup de choses changent dans le pilotage[30]. Il explique son passage en Porsche Carrera Cup pour « devenir pilote professionnel »[30]. Sans objectif particulier pour cette année à part donner les meilleurs résultats, Gounon pense déjà à l'avenir, admettant qu'il aimerait rejoindre la Porsche Supercup[30]. Il remporte sa première victoire dans la compétition, au Val de Vienne, après avoir mené durant la totalité de l'épreuve[31]. Cela lui permet de rester aux avant-postes en championnat[32]. Évoquant la saison 2016, il veut rester, au moins, en Porsche Carrera Cup France, avec peut-être, de possibles engagements aux 24 Heures du Mans ou aux 24 Heures de Spa[32]. Toutefois, la fin de saison de Jules Gounon est coupée par un accident assez inhabituel avec Joffrey De Narda : les deux pilotes s'accrochent et la voiture de Gounon monte sur celle de De Narda[33],[34]. Touché aux vertèbres[35], Gounon parvient néanmoins à tenir sa place pour la dernière manche de la saison[36]. Finalement, avec une victoire, Jules Gounon termine sa première saison en Porsche Carrera Cup France à la sixième position[37]. En dehors de ses engagements en Porsche Carrera Cup France, Jules Gounon participe également avec son père Jean-Marc Gounon, aux 24 Heures de Daytona Classic ; il termine deuxième du groupe B, et premier des GT[38],[39]. En fin d'année, Jules Gounon est annoncé sur la liste des engagés des 24 Heures de Dubaï dans le baquet d'une BMW M235i Racing Cup exploitée par Sorg Motorsport. En compagnie de Pierre Martinet, Olivier Baron et Luca Cima (initialement Romain Brandela), Jules devrait effectuer ses débuts en endurance[40],[41]. Le , lors des qualifications, Jules boucle quatre tours de piste au volant de la BMW, mais une sortie de piste de Luca Cima oblige l'équipage à déclarer forfait pour la course[42].

Arrivée en GT et premières victoires (2016-2017)

Saison 2016 : révélation en Allemagne

En début de saison, Jules Gounon dévoile ses objectifs sur le long terme, à savoir participer aux 24 Heures du Mans, mais tout du moins, pas pour l'édition 2016, possiblement dans la catégorie LMP2[43]. En , Jules Gounon participe à ses premiers essais avec Callaway Competition sur des GT3 dans le cadre des ADAC GT Masters à Oschersleben[44]. Il revient alors de blessure, ayant été opéré des jambes et alité pendant un mois[45]. Il s'y distingue particulièrement et y est confirmé pour la saison entière[46]. Toujours au mois d'avril, parallèlement à son programme en ADAC GT Masters, Jules Gounon est pilote titulaire en Blancpain GT Series Endurance Cup au sein de l'écurie Konrad Motorsport où il pilote la Lamborghini Huracán GT3 en compagnie de Christopher Zöchling et Christopher Brück[47],[48]. Il ne franchit pas la ligne d'arrivée au terme de la course et perd un point sur son permis pour avoir commis un excès de vitesse dans la voie des stands[49],[50]. Début mai, lors de la deuxième manche du championnat sur le Sachsenring, Jules Gounon s'impose avec son coéquipier Daniel Keilwitz[51],[52]. Sur le Lausitzring, il remporte sa deuxième victoire de la saison[53]. Sur le Red Bull Ring, Jules Gounon termine sur les podiums des deux courses et profite du déclassement du vainqueur initial de la deuxième course pour s'octroyer sa troisième victoire de la saison et prendre la tête du championnat[54],[55].

La deuxième moitié de saison de Jules Gounon est plus compliquée, en ne retrouvant plus le chemin du podium, mais parvient à rester en lutte pour le titre jusqu'à la dernière course grâce à sa régularité dans les points[56]. Lors de la dernière course, sur le Hockenheimring, il perd le contrôle de sa Corvette avant le virage no 7 et s'encastre violemment contre le mur intérieur[57]. Transféré au centre médical du circuit, « conscient, et en condition stable », il souffre finalement d'une jambe cassée ; il déclare : « Je suis vraiment chanceux au vu de l'impact et de la décélération... je ne me souviens pas de grand-chose, mais la crash-box de ma Corvette m'a probablement sauvé la vie »[58]. Il termine finalement troisième du championnat (meilleur débutant) avec son coéquipier Daniel Keilwitz, avec trois victoires en quatorze courses[59].

Saison 2017 : Victoire aux 24 Heures de Spa et titre en ADAC GT Masters

Photographie de deux hommes de peau blanche, souriant, de face, devant des voitures dans une voie des stands.
Jules Gounon et son ingénieur de piste, célébrant sa première victoire de la saison sur le Red Bull Ring.

Au début de l'année, Jules Gounon signe avec Land Motorsport, avec plusieurs de ses rivaux en ADAC GT Masters, pour disputer les 24 Heures de Daytona[60]. Il se montre en lutte pour la victoire durant toute l'épreuve, avant de finir deuxième de la catégorie GTD[61]. Fin mars, il signe avec AKKA-ASP pour disputer les Blancpain Endurance Series dans la catégorie Pro-Am Cup, et avec Callaway Cars pour les ADAC GT Masters[62]. Dans ce championnat, après des premières courses assez compliquées, avec son copilote Daniel Keilwitz, il retrouve le goût de la victoire sur le Red Bull Ring, et prend la tête du championnat[63]. À Zandvoort, en l'absence de Keilwitz, blessé, remplacé par Renger Van der Zande, il remporte sa deuxième victoire et accroit son avance dans le championnat ADAC GT Masters[64],[65].

Photographie de trois hommes souriant, serrant le poing, posant avec leur trophées, devant une Audi R8 gris métal.
Jules Gounon (au centre), célébrant sa victoire aux 24 Heures de Spa de 2017.

En Blancpain, après deux podiums dans la catégorie Pro-Am Cup, Jules Gounon signe son premier contrat de pilote d'usine officiel avec Audi Sport Saintéloc Racing, à l'occasion des 24 Heures de Spa, qu'il disputera sur une Audi R8 LMS, aux côtés de Markus Winkelhock et Christopher Haase[66]. Sur la Audi R8 LMS, à l'issue d'une édition très serrée, où six équipages terminent dans le même tour de la course de 24 heures, il s'impose avec ses deux copilotes allemands, remportant les 24 Heures de Spa, la plus grande victoire de sa carrière jusque-là, à l'âge de 22 ans[67],[68]. De retour en ADAC GT Masters, au Nürburgring, il trouve un nouveau copilote en la personne d'Albert Costa[69].

Après deux manches plutôt compliquées au Nürburgring et au Sachsenring, il retrouve le chemin de la victoire lors de l'avant-dernière course de la saison sur le Hockenheimring, lui permettant d'être sacré champion des ADAC GT Masters, dès sa deuxième saison dans la discipline[70].

Pilote d'usine Bentley en GT World Challenge Europe Endurance Cup (depuis 2018)

Premières courses et apprentissage chez Bentley (2018)

« Ce n’est pas rien de représenter un constructeur. Il y a aussi un rôle d’ambassadeur de la marque. Cependant, une fois qu’on a le casque sur la tête, le but reste le même : aller le plus vite possible. C’est une opportunité pour moi d’être pilote officiel. je réalise la chance que j’ai. Je me lève chaque matin en me disant que j’ai cette chance. C’est pour moi une aventure extraordinaire. Je vis mon rêve et c’est quelque chose qu’il ne faut surtout pas oublier. »

— Jules Gounon, après avoir signé avec Bentley en tant que pilote d'usine, en mars 2018[71].

En , Jules Gounon passe un nouveau cap dans sa carrière de pilote professionnel, en devenant pilote d'usine officiel de Bentley Motorsport, remplaçant Oliver Jarvis, dans le cadre de la Blancpain GT Series Endurance Cup et de l'Intercontinental GT Challenge[72]. Il a pour copilotes les Britanniques Steven Kane et Guy Smith[72]. Il participe en début d'année aux 12 Heures de Bathurst, où il pointe un temps en deuxième position, avant de souffrir de divers problèmes mécaniques et de terminer seizième, sixième de sa catégorie[73],[74].

Photographie d'un homme debout, en plan américain, avec une combinaison de pilote blanche et grise.
Jules Gounon rejoint Bentley Motors en 2018.

Bentley engage une nouvelle Bentley Continental GT3 pour le Blancpain, qui est l'un des championnats les plus relevés au monde : « La Blancpain GT Series est le championnat qui possède l'un des plus gros niveaux au monde. Ce n’est pas facile d'y faire débuter une nouvelle voiture. Cependant, l'objectif reste d'aller le plus vite possible. »[75]. En Blancpain, après deux premières courses compliquées, son coéquipier Guy Smith, après 17 ans chez Bentley, décide de partir, et est remplacé par Jordan Pepper[76]. Aux 1 000 kilomètres du Castellet, Jules Gounon se bat pour la victoire jusqu'au dernier tour, mais, handicapé par un problème de capot moteur, il est battu de justesse par la Lexus d'Albert Costa et doit se contenter de la deuxième place, ce qui représente son premier podium avec Bentley de la saison[77]. Le pilote français explique en interview son sentiment sur cette arrivée chez Bentley et cette fin de course au Castellet : « Je suis super content car ça se passe vraiment bien. Mon équipier Steven Kane est là depuis sept ans. Mais j’ai fini deux courses, le relais le plus important, à Bathurst et au Castellet. Au Paul Ricard, on aurait dû gagner (problème de capot moteur dans le dernier tour, second sur la ligne). Je n’ai pas pu me battre, c’est une énorme frustration mais ça permet aussi de s’endurcir. »[78].

Revenant aux 24 Heures de Spa, un an après sa plus grande victoire internationale, cette fois en tant que pilote officiel Bentley, Jules Gounon doit faire face à treize constructeurs différents sur cette épreuve[78]. À quelques heures de la fin de course, la Bentley no 7 de Gounon doit abandonner après une fuite du liquide de refroidissement et un problème de disque de frein à l'arrière[79]. En août, Jules Gounon effectue sa première pige en Super GT, le championnat japonais de GT, pour les 500 miles de Fuji, l'une des épreuves les plus longues et prestigieuses de la saison[80]. Il fait équipe chez EIcars Bentley avec Yuji Ide et Ryohei Sakaguchi, pilotes réguliers du championnat[81]. Habituée aux pneus Pirelli en Blancpain, la Bentley est équipée de pneus Yokohama, et se montre beaucoup moins à l'aise dans ce championnat qu'en Blancpain[82]. Malgré la découverte d'une nouvelle atmosphère, d'une nouvelle équipe, de nouveaux pneumatiques, Jules Gounon permet à l'équipage Bentley de se classer treizième, ce qui reste le meilleur résultat de la saison entière de l'équipe en Super GT[82].

Jules Gounon se révèle satisfait de sa première saison chez Bentley en tant que pilote officiel : « J'ai beaucoup appris et beaucoup progressé. [...] Il a fallu s'habituer à une nouvelle auto. L'objectif était d’avoir une bonne voiture en fin de saison. Malheureusement, nous manquons de vitesse en ligne droite. Avec cette nouvelle Continental GT3, Bentley est reparti de zéro. 2018 était une saison de développement. Après plus de deux ans à travailler avec des allemands, j'ai découvert une autre vision du sport automobile avec une manière de travailler différente. La Bentley Continental GT3 aura son mot à dire en 2019. »[83].

Victoire aux 1 000 kilomètres du Castellet et premières 24 Heures du Mans (2019)

Photographie de cinq hommes sur un podium, vus de face, levant leurs trophées, dans la nuit.
Jules Gounon et ses coéquipiers remportent la première victoire de Bentley avec sa nouvelle voiture lors des 1 000 kilomètres du Castellet.

En , Jules Gounon est prolongé sans surprise par Bentley M-Sport comme pilote d'usine en Intercontinental GT Challenge et en Blancpain GT Series Endurance Cup pour la saison 2019 aux côtés de Steven Kane et Jordan Pepper[84]. Il s'agit d'une année particulière pour Bentley qui célèbre son centenaire et qui commence cette année avec l'épreuve prestigieuse des 12 Heures de Bathurst[85]. Jules Gounon se fait remarquer en réalisant le meilleur temps de la dernière séance d'essais libres[86]. En course, la Bentley de Gounon, malgré un très bon rythme, subit deux crevaisons et se classe finalement huitième en Nouvelle-Zélande[87]. Après deux courses hors des points en Blancpain à Monza et Silverstone, Jules Gounon arrive au circuit Paul-Ricard chez lui en France ; les qualifications sont divisées en trois séances : ainsi, les trois pilotes des équipages doivent effectuer le meilleur temps possible, et un temps combiné des trois pilotes est obtenu, donnant l'ordre de la grille de départ[88]. Jules Gounon se montre le plus rapide tous les autres pilotes, signant le record du circuit en min 52 s 671, permettant à Bentley M-Sport de décrocher sa première pole position[88],[89]. En course, la Bentley no 107 de Gounon reste constamment aux avants-postes, inquiétée par la Lamborghini Huracán GT3 d'Andrea Caldarelli en début de course puis par la Ferrari 488 GT3 de Miguel Molina en fin de course[90]. En effet, alors que la nuit est tombée, le pilote espagnol profite d'un arrêt aux stands compliqué chez Bentley pour prendre la tête de la course, forçant Gounon à redoubler d'efforts pour rattraper Molina[90]. Sa tâche est facilitée par une pénalité pour la Ferrari pour une infraction lors de son précédent arrêt aux stands[90]. Cela permet définitivement à Jules Gounon de garder la tête de la course et de franchir la ligne d'arrivée en vainqueur, offrant à Bentley sa première victoire depuis l'arrivée de sa nouvelle voiture en 2018[90],[91].

Photographie d'une Ferrari 488 GTE bleue, de profil droit, sous le crépuscule, devant des tribunes.
Jules Gounon participe à ses premières 24 Heures du Mans en 2019 avec la Ferrari 488 GTE Evo.

En juin, aidé par Stéphane Ortelli, Jules Gounon est titularisé par Risi Competizione pour participer aux légendaires 24 Heures du Mans, aux côtés de Pipo Derani et Oliver Jarvis, au volant d'une Ferrari 488 GTE : « C’est pour moi un rêve éveillé. »[92],[93]. Le pilote français, engagé dans la catégorie LMGTE Pro, explique les différences avec le Blancpain, notamment à propos de la nuit et du trafic à gérer : « De nuit, au Mans, c’est une expérience différente du Blancpain par exemple, où on se fait peu doubler. Ici, on se fait doubler vite, et à tous les tours, donc c’est assez compliqué. De jour, c’est facile à juger, mais de nuit, on voit juste les phares. Mais ils sont tellement puissants qu’on a du mal à juger les distances. »[94]. Qualifiés en 17e position de leur catégorie, Gounon et ses coéquipiers parviennent à terminer la classique mancelle en onzième position des GTE Pro, malgré un problème mécanique dans les dernières heures de l'épreuve[95].

Photographie d'une Bentley Continental vert foncé, vue de profil gauche, sur une piste sèche.
Jules Gounon au volant de sa Bentley Continental GT3 (arborant une livrée spéciale en hommage à la Bentley Speed 8) aux 24 Heures de Spa de 2019.

De retour aux 24 Heures de Spa avec son équipe Bentley M-Sport, qui aligne quatre voitures, soit deux voitures de plus que pour les autres manches de la saison[96]. Jules Gounon y vient en espérant la même « rédemption » qu'aux 1 000 kilomètres du Castellet un peu plus tôt dans la saison : « L'édition [2018 des 24 Heures de Spa] a été dure à accepter. Nous sommes partis derniers avant de remonter. On avait la vitesse pour l'emporter mais un caillou a percé le radiateur à quelques heures de l'arrivée. En 2018, le capot s'est arraché au Paul Ricard et cette année on s'est imposé dans le Var. On espère maintenant la même rédemption à Spa. »[97]. Après sa première expérience des 24 Heures du Mans le mois dernier, il compare les deux épreuves : « Pour avoir disputé Le Mans tout récemment, la gestion du trafic est plus simple au Mans. À Spa, tout le monde roule dans la même catégorie. Il faut vaincre tellement d'aléas pour gagner : pas la moindre pénalité, aucune erreur de pilotage, la gestion du trafic, la bonne vitesse, la bonne stratégie, la fiabilité. »[97]. Dans ce qu'il considère la « plus belle course du monde », Jules Gounon et les Bentley sont en difficulté et accumulent les problèmes, terminant à une lointaine 49e place[98].

Photographie d'un homme blanc, en combinaison blanche et grise, en gros plan, souriant, vu de face.
Jules Gounon sur le podium des 3 Heures de Barcelone.

Aux 10 Heures de Suzuka, alors que Bentley Motorsport change de directeur, en la personne de Paul Williams[99], Gounon et ses coéquipiers terminent huitièmes, dans le même tour que le vainqueur[100]. Aux 3 Heures de Barcelone, dernière manche de la Blancpain GT Series Endurance Cup, Jules Gounon, Steven Kane et Jordan Pepper, s'élancent de la douzième position sur la grille de départ et parviennent à remonter jusqu'à la troisième place, Gounon se montrant parmi les plus rapides dans les derniers tours pour arracher ce nouveau podium[101]. Ce podium leur permet de terminer quatrième du championnat[101]. Par ailleurs, depuis les 24 Heures de Spa 2017, dans l'histoire du championnat, douze équipes différentes ont gagné les douze dernières courses, seuls deux pilotes s'imposant à deux reprises : Albert Costa et Jules Gounon (vainqueur avec Audi à Spa en 2017, et Bentley au Castellet en 2019)[101]. Pour la dernière course de la saison, aux 9 Heures de Kyalami, Bentley change la composition de ces équipes : si Jules Gounon et Jordan Pepper continuent à piloter la Bentley no 107, ils font équipe avec le Belge Maxime Soulet, ancien pilote de la no 108, qui échange sa place avec Steven Kane[102]. Un temps en tête à la faveur de la stratégie, Gounon et ses coéquipiers perdent un tour à cause de la dernière neutralisation (Full Course Yellow) et terminent finalement douzièmes[103].

Victoire aux 12 Heures de Bathurst (2020)

Début , Bentley et M-Sport prolongent sans surprise leur pilote-phare Jules Gounon en Intercontinental GT Challenge, aux côtés de Jordan Pepper et Maxime Soulet sur la Bentley Continental GT3 no 7[104]. Dans la GT World Challenge Europe Endurance Cup (anciennement connu sous le nom de Blancpain GT Series Endurance Cup), M-Sport se retire du championnat : Bentley reste néanmoins et fait alliance avec l'équipe américaine K-Pax Racing qui engage Jules Gounon, associé avec Soulet et Rodrigo Baptista[105]. Quelques semaines après, Jules Gounon est mis à disposition par Bentley pour l'équipe française cliente CMR en GT World Challenge Europe Sprint Cup (anciennement Blancpain GT Series Sprint Cup)[106]. Il est ainsi le seul pilote Bentley, en parallèle de son programme avec M-Sport en Intercontinental GT, à être engagé sur toutes les courses du GT World Challenge Europe, en Endurance avec Bentley K-Pax et en Sprint avec Bentley CMR[106]. « Je suis impatient de revenir en Sprint Cup. J'avais obtenu quelques poles et des podiums dans la catégorie Pro-Am en 2017 et je compte en faire de même cette année avec la Bentley Continental GT3. J'ai également hâte de travailler avec CMR, c'est une écurie française fantastique qui a eu bon nombre de succès en Championnat de France GT4. Avec Bentley, nous pouvons les aider à passer au GT3. La Continental GT3 est la voiture cliente idéale. »[106].

Photographie de deux hommes se serrant, au bord des larmes, devant plusieurs caméras et spectateurs.
Jules Gounon tombant dans les bras de son directeur d'équipe après sa victoire aux 12 Heures de Bathurst de 2020.

Fin janvier, il retourne aux 24 Heures de Daytona avec le Meyer Shank Racing, sur une Acura NSX GT3 Evo[107]. Cependant la course se révèle assez compliquée pour l'équipage, où l'Acura est pénalisée en vitesse de pointe à cause de la Balance of Performance (BoP ou équilibre des performances)[108]. Gounon et ses coéquipiers rencontrent également plusieurs problèmes mécaniques durant l'épreuve, mais parviennent à remonter pour terminer dixième de leur catégorie GTD[109]. En février, pour la première manche de l'Intercontinental GT Challenge, aux 12 Heures de Bathurst, Jules Gounon se montre en signant le meilleur temps des essais libres, mais doit se contenter du onzième temps en qualifications[110]. La Bentley no 7 de Gounon parvient à remonter le peloton, et figure en tête de classement à la mi-course, le Français se montrant véloce et régulier[111]. En fin de course, alors que la pluie et l'orage menacent les voitures, Jules Gounon subit une crevaison dans la dernière heure, à proximité de l'entrée des stands[112],[113]. Il parvient à ressortir en tête et franchit la ligne d'arrivée en vainqueur, remportant pour la première fois de sa carrière les 12 Heures de Bathurst[112],[113]. Il s'agit de la première victoire d'un pilote français sur la classique australienne[114]. Il s'agit également de la première victoire de Bentley au palmarès de cette épreuve, et de leur plus grande victoire en endurance depuis les 24 Heures du Mans 2003[115],[116]. Jules Gounon raconte cette « tension extrême » que lui et son équipe ont vécu dans la dernière heure avec l'arrivée potentielle de la pluie :

« Crever à 275 km/h n'est jamais agréable et encore moins à Bathurst. Le pneu a explosé. Par chance, c'était à la fin du tour et j'ai pu rentrer sans perdre trop de temps. Le team a parfaitement réagi. Il a fallu repartir à bloc pour faire l'écart avec le deuxième. Il y a eu très peu de neutralisation et il fallait être à bloc. [...] J'ai ensuite eu peur pour le pneu arrière gauche. J'avais des vibrations dans l'auto et j'ai bien cru qu'on allait avoir une autre crevaison. Les 12 dernières minutes ont été les plus difficiles que j'ai pu connaître jusqu'à présent. Même avec 55 secondes d'avance, tu écoutes chaque bruit. C'était quand même une course de dingue. Il faut aussi un brin de chance et la crevaison en fin de tour a finalement été vue comme de la chance. C'est la même chose pour la pluie qu'on redoutait depuis pas mal de temps et qui est arrivée une fois le damier franchi. »

— Jules Gounon à propos de la dernière heure de course des 12 Heures de Bathurst[117].

Il s'agit de la plus grande victoire de Gounon depuis les 24 Heures de Spa en 2017 mais différencie bien ces deux succès qui sont totalement différents, notamment dans le rôle et l'importance qu'il occupait dans la victoire : « Spa n'a pas été simple mais mon rôle n'était pas le même car j'étais le nouveau qui arrivait dans l'équipe. Cette fois, tous les espoirs de l'équipe reposent sur toi et la pression était là. Je suis content d'avoir franchi cette étape. J'attendais un gros succès depuis 2017 avec l'ADAC GT Masters et Spa. »[117].

Résultats en compétition automobile

Photographie d'un jeune homme brun en rouge et blanc, avec un trophée et un casque.
Jules Gounon avec son trophée de champion du monde de karting X30 en 2012.
  • 2010 :
    • Championnat de France Rotax, 6e (meilleur débutant)
  • 2011 :
    • Classement national du Rotax français, Vainqueur
    • Finale du Challenge national, 2e
    • Course de qualification au championnat de France, Vainqueur
    • Championnat de France de karting FFSA, 4e
    • Trophée Kart Mag Prem's, Vainqueur
  • 2012 :
    • Championnat Rhône-Alpes de karting X30, Champion
    • National Series of Karting X30, 3e
    • Championnat d'Europe de karting X30, 2e
    • Championnat du monde de karting X30, Champion
  • 2013 :
  • 2014 :
Photographie d'un homme assis sur le toit de sa voiture blanche et bleue, heureux et levant le poing.
Jules Gounon célébrant son titre en ADAC GT Masters en 2017 sur le Hockenheimring.
Photographie de trois hommes debouts et souriants, levant à eux trois un énorme trophée, sur un podium.
Jules Gounon (au centre) remporte les 24 Heures de Spa en 2017 pour sa première participation sur cette course.
Photographie de trois hommes brandissant leurs trophées de vainqueur, sur un podium, et hurlant de joie.
Jules Gounon remporte l'une des plus grandes victoires de sa carrière à l'occasion des 12 Heures de Bathurst en 2020.

Résultats aux 24 Heures du Mans

Tableau synthétique des résultats de Jules Gounon aux 24 Heures du Mans
Saison Écurie Voiture Coéquipiers Classe Tours Pos. Class. Pos.
2019  Risi Competizione Ferrari 488 GTE Evo  Pipo Derani
 Oliver Jarvis
LMGTE Pro 329 40e 11e

Vie privée

Photographie de trois hommes assis sur le capot d'une voiture
Jules Gounon (au centre), avec son père Jean-Marc Gounon (à gauche), et son grand-père Jean-Louis Gounon (à droite).
Photographie d'un homme en short gris, t-shirt blanc, vu de dos, jouant au golf, sous un ciel globalement ensoleillé
Jules Gounon jouant au golf en novembre 2019.

Jules Gounon est le fils de Jean-Marc Gounon, pilote automobile français ayant participé à quelques Grands Prix de Formule 1, et ayant terminé les 24 Heures du Mans 1997 en deuxième position[118]. Né à Aubenas, le , Jules Gounon vit à Lyon[1]. Il mesure 1,85 m et pèse 69 kg[1]. Il est amateur de cyclisme, de cinéma, de musique[1], mais surtout de golf qui l'aide notamment dans la « gestion de ses émotions », primordiale en sport automobile[119]. Une semaine avant les 24 Heures du Mans 2019, il participe aux 24 Heures Golf, avec d'autres personnalités du sport automobile comme Jean-Karl Vernay ou le Dr. Ullrich[120]. Jules Gounon est fan de Téléphone, de U2, de Robbie Williams et de Ray Charles[1]. Il se considère comme lui-même comme « déterminé et combatif », dans une volonté de « ne jamais lâcher prise »[1]. Ses couleurs préférées sont le jaune et le bleu[1]. Ses pilotes préférés sont Ayrton Senna et Jean-Marc Gounon, alors que le sportif hors sport mécanique qu'il préfère est le golfeur Tiger Woods[3]. Jules Gounon parle français et anglais[32]. En 2015, il obtient son BPJEPS[32].

Articles connexes

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j et k « Présentation », sur julesgounon.com (consulté le ).
  2. Julie Tonelli, « Opération ‘Nationale’ à Varennes », sur kartcom.com, (consulté le ).
  3. a b c et d « Au crible : Jules Gounon (Karting) », sur aubenas.fr, (consulté le ).
  4. Julie Tonelli, « De Peretti Champion, Jouvanceaux vainqueur à Laval », sur kartcom.com, (consulté le ).
  5. « Nom : Gounon - Prénom (à retenir) : Jules Vainqueur du Trophée Kart Mag Prem's avec Action Karting », sur actionkarting.fr, (consulté le ).
  6. « Jules le conquérant », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  7. « Une saison de rêve », La Tribune,‎ , p. 43 (lire en ligne).
  8. « Histoires de famille », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  9. « Jules Gounon – Pilote Automobile Ardéchois », sur planete-ardechoise.com, (consulté le ).
  10. Michel Roux, « Le pilote ardéchois Jules Gounon dans le baquet d’une F4 », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  11. « Jules Gounon et Amaury Rossero, deux jeunes pilotes prometteurs en stage à Langogne », sur midilibre.fr, Langogne, (consulté le ).
  12. Gilles Merlo-Pich, « La grande première de Jules Gounon », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  13. Guillaume Renard, « F4 – Anthoine Hubert et Jules Gounon s’illustrent à Pau », sur chequeredflags.fr, (consulté le ).
  14. (en) Valentin Khorounzhiy, « Gounon secures Magny-Cours hat-trick », sur paddockscout.com, (consulté le ).
  15. « Gounon sort du lot », Auto Hebdo,‎ , p. 63 (lire en ligne).
  16. « Jules Gounon sur tapis vert », sur ffsa.org, (consulté le ).
  17. « Jules GOUNON en démonstration à LEDENON », sur automobile-drome-ardeche.com, (consulté le ).
  18. a et b Christine Tournigand, « Automobile : Jules Gounon vice-champion de France », sur e-tribune.fr, (consulté le ).
  19. (en) « French F4 Championship 2013 standings », sur driverdb.com (consulté le ).
  20. « Antoine Hubert Volant EuroFormula », sur autohebdo.fr, (consulté le ).
  21. Laurent Mercier, « Monza : Les premières brèves… », sur endurance-info.com, (consulté le )
  22. Pierre Dautriat, « Automobile : Pour Jules Gounon en Europcup, le combat sera rude », sur e-tribune.fr, (consulté le ).
  23. (en) « Formula Renault 2.0 Eurocup 2014 standings », sur driverdb.com (consulté le ).
  24. (en) « Formula Renault 2.0 NEC 2014 standings », sur driverdb.com (consulté le ).
  25. « Entretien avec Jules Gounon, pilote de monoplace et ‘’fils de’’… », sur actu-moteurs.com, (consulté le ).
  26. « JULES GOUNON: ESPOIR PORSCHE CARRERA CUP 2015 », sur autonewsinfo.com, (consulté le ).
  27. Patrick Garcia, « Jules Gounon sacré espoir Porsche Carrera Cup France 2015 », sur caradisiac.com, (consulté le ).
  28. « Le nouveau challenge de Jules Gounon », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  29. Nicolas Guillaume, « Rencontre avec Jules Gounon », sur echappement.com, (consulté le ).
  30. a b et c « Jules Gounon : « Je me sens vraiment bien en Porsche Cup » », sur oreca-store.com, (consulté le ).
  31. Laurent Mercier, « Val de Vienne, Course 1 : Jules Gounon (Martinet by Alméras) de bout en bout », sur endurance-info.com, (consulté le ).
  32. a b c et d Laurent Mercier, « Jules Gounon : “Porsche est une marque qui impose le respect” », sur endurance-info.com, (consulté le ).
  33. « Jules Gounon termine sa course sur le toit d’une Porsche 911 », sur divertissonsnous.com, (consulté le ).
  34. Laurent Mercier, « Insolite : Jules Gounon sur le toit de Joffrey De Narda », sur endurance-info.com, (consulté le ).
  35. Laurent Mercier, « Jules Gounon touché aux vertèbres suite à sa cabriole », sur endurance-info.com, (consulté le ).
  36. « Carrera Cup - Jules Gounon rétabli », sur autohebdo.fr, (consulté le ).
  37. (en) « Porsche Carrera Cup France 2015 standings », sur driverdb.com (consulté le ).
  38. « LES 24 HEURES DE DAYTONA CLASSIC, AU CŒUR DE LA COURSE AVEC GILLES BOYER. », sur autonewsinfo.com, (consulté le ).
  39. Claude Foubert, « 24H Daytona Classic : Résultats et photos », sur endurance-info.com, (consulté le ).
  40. Laurent Mercier, « 24H Dubai : Les brèves du mercredi… », sur endurance-info.com, (consulté le )
  41. Laurent Mercier, « 24H Dubai : La liste des pilotes au départ quasiment complète », sur endurance-info.com, (consulté le )
  42. Laurent Mercier, « 24H Dubai : Le jeudi en bref… », sur endurance-info.com, (consulté le )
  43. Laurent Mercier, « Jules Gounon : “Le Mans était un rêve, c’est devenu un objectif” », sur endurance-info.com, (consulté le )
  44. Laurent Mercier, « Jules Gounon brille en essais sur une Corvette C7 GT3-R », sur endurance-info.com, (consulté le )
  45. Laurent Mercier, « Jules Gounon : “Le plus bel endroit pour vivre de son métier est le GT3″ », sur endurance-info.com, (consulté le )
  46. Laurent Mercier, « Jules Gounon confirmé sur la Corvette C7 GT3 du Callaway Competition », sur endurance-info.com, (consulté le )
  47. Laurent Mercier, « Monza : Le vendredi après-midi en bref… », sur endurance-info.com, (consulté le )
  48. Laurent Mercier, « Monza : Les échos du vendredi matin… », sur endurance-info.com, (consulté le )
  49. (en) « Monza 3 Hours - (Race Results) », sur racingsportscars.com
  50. Laurent Mercier, « Monza : Les brèves d’après-course… », sur endurance-info.com, (consulté le )
  51. Laurent Mercier, « Jules Gounon ouvre son compteur et celui de la Corvette C7 GT3 au Sachsenring », sur endurance-info.com, (consulté le )
  52. « Jules Gounon, vainqueur en Allemagne », sur ledauphine.com, (consulté le )
  53. Claude Foubert, « Lausitzing, course 2 : deuxième victoire pour J.Gounon/Kellwitz (Corvette) », sur endurance-info.com, (consulté le )
  54. « ADAC GT Masters : Jules Gounon finalement vainqueur », sur ledauphine.com, (consulté le )
  55. Laurent Mercier, « Kévin Estre et Jules Gounon brillent sur le Red Bull Ring », sur endurance-info.com, (consulté le )
  56. « ADAC GT masters : Jules Gounon perd la tête à Zandvoort », sur ledauphine.com, (consulté le )
  57. « ADAC GT - Gounon accidenté à Hockenheim », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  58. « Un gros crash et une jambe cassée pour Jules Gounon », sur ledauphine.com, (consulté le )
  59. (en) « ADAC GT Masters 2016 standings », sur driverdb.com (consulté le )
  60. « Jules Gounon avec Land Motorsport à Daytona », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  61. « 24H. de Daytona - Première réussie pour Jules Gounon », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  62. Laurent Mercier, « Jules Gounon (AKKA-ASP) : « Plus le challenge est relevé, plus la victoire est belle » », sur endurance-info.com, (consulté le )
  63. Laurent Mercier, « Red Bull Ring, Course 1 : Gounon/Keilwitz imposent la Corvette C7 GT3/Callaway Competition », sur endurance-info.com, (consulté le )
  64. Laurent Mercier, « Zandvoort, Course 1 : Gounon/Van der Zande imposent la Corvette Callaway Competition », sur endurance-info.com, (consulté le )
  65. Pierre Tassel, « ADAC GT-C1 : Jules Gounon augmente son avance au championnat », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  66. « 24h de Spa - Jules Gounon pilote officiel Audi », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  67. Pierre Tassel, « 24h de Spa - Audi et Saintéloc triomphent au bout du suspense », sur autohebdo.fr, Circuit de Spa-Francorchamps, (consulté le )
  68. « 24h de Spa-Francorchamps: victoire d'Audi avec Haase, Winkelhock et Gounon », sur rtl.be, (consulté le )
  69. « ADAC GT - Un nouvel équipier pour Jules Gounon au Nürburgring », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  70. « Jules Gounon champion de l’ADAC GT Masters », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  71. « Jules Gounon (Bentley) : « Je réalise la chance que j’ai » », sur endurance-info.com, (consulté le )
  72. a et b Pierre Tassel, « Blancpain GT - Jules Gounon rejoint Bentley Motorsport », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  73. « Bathurst : Jules Gounon débute avec Bentley, Kevin Estre avec Porsche », sur ledauphine.com, (consulté le )
  74. (en) « Liqui-moly Bathurst 12 Hour 2018 standings », sur driverdb.com (consulté le )
  75. « Jules Gounon (Bentley) : “Je réalise la chance que j’ai” », sur endurance-info.com, (consulté le )
  76. « Guy Smith remplacé par Jordan Pepper chez Bentley après Silverstone », sur endurance-info.com, (consulté le )
  77. Frédéric Kevers, « 1000 KM du Paul Ricard - Superbe victoire dans le dernier tour pour Emil Frey Lexus Racing, sur le fil devant Bentley », sur actu-moteurs.com, (consulté le )
  78. a et b Gauthier Castaldi, « 24 Heures de Spa : Gounon défend son bien », sur ledauphine.com, (consulté le )
  79. « 24H de Spa - La Bentley n°7 perd pied », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  80. « Jules Gounon confirmé pour le rendez-vous de Fuji », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  81. « Jules Gounon en renfort chez EIcars à Fuji », sur endurance-info.com, (consulté le )
  82. a et b Pierre-Laurent Ribault, « Super GT 2018-5 : Doublé Lexus aux 500 miles de Fuji », sur leblogauto.com, (consulté le )
  83. « Jules Gounon (Bentley Team M-Sport) : “L’intensité des courses GT3 est incroyable” », sur endurance-info.com, (consulté le )
  84. Gauthier Castaldi, « Gounon prolonge avec Bentley en 2019 », sur ledauphine.com, (consulté le )
  85. (en) « Bentley races into Centenary year at Bathurst », sur bentleymotors.com, (consulté le )
  86. « 12H Bathurst, Libres 5 : Bentley Team-Sport en pointe », sur endurance-info.com, (consulté le )
  87. « VICTOIRE DE LA PORSCHE 911 GT3 R DEVANT LES ASTON MARTIN ET MERCEDES AUX 12 HEURES DE BATHURST », sur autonewsinfo.com, (consulté le )
  88. a et b Martin Angus, « Bentley prend l'avantage au Castellet en Blancpain GT », sur franceracing.fr, (consulté le )
  89. Pierre Tassel, « Jules Gounon offre la pole à Bentley Team M-Sport au Paul Ricard », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  90. a b c et d Martin Angus, « Blancpain GT, Circuit Paul Ricard : Bentley mène du début à la fin », sur franceracing.fr, (consulté le )
  91. Pierre Tassel, « Première victoire pour la nouvelle Bentley en Endurance Cup », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  92. Jacques-Armand Dupuis, « Le Mans - Jules Gounon confirmé chez Risi », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  93. Frédéric Veille, « 24 Heures du Mans 2019 : Jules Gounon sur les traces de son père », sur rtl.fr, (consulté le )
  94. Baptiste Galipaud, « 24 Heures du Mans. Jules Gounon et Mathieu Jaminet, une difficile découverte de la nuit », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  95. « Post Race Report from Risi Competizione – 2019 24 Hours of Le Mans », sur motegiracing.com, Le Mans, (consulté le )
  96. Pierre Tassel, « Bentley officialise ses lignes pour Spa, Pipo Derani en renfort », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  97. a et b Laurent Mercier, « Jules Gounon (Bentley Team M-Sport) : “A Spa, il faut mettre son ego de côté” », sur endurance-info.com, (consulté le )
  98. (en) Sam Tickell, « Spa, Bentley and M-Sport according to Jules Gounon », sur racerviews.com, (consulté le )
  99. Laurent Defet, « Seb Morris poursuit chez Bentley Team M-Sport aux 10 Heures de Suzuka », sur endurance24.fr, (consulté le )
  100. Laurent Mercier, « 10H Suzuka : Audi Sport Team WRT de bout en bout », sur endurance-info.com, (consulté le )
  101. a b et c (en) « The Weekend Roundup: Barcelona », sur racingworld24.com, (consulté le )
  102. Pierre Tassel, « Bentley Team M-Sport modifie ses lignes pour Kyalami », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  103. (en) John Dagys, « Kyalami Post-Race Notebook », sur sportscar365.com, (consulté le )
  104. Medhi Casaurang-Vergez, « M-Sport se concentre sur l'IGTC avec Bentley en 2020 », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  105. Pierre Tassel, « K-Pax Racing en pointe de l'engagement de Bentley en Endurance Cup », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  106. a b et c Pierre Tassel, « CMR engagé avec Bentley en GT World Challenge Europe », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  107. Pierre Tassel, « Jules Gounon avec Meyer Shank Racing à Daytona », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  108. (en) Jamie Klein, « Acura's Daytona BoP "a tough pill to swallow" », sur motorsport.com, (consulté le )
  109. (en) « Top-10 results for both NSX GT3 Evos at Daytona 24 Hours », sur jasmotorsport.com, (consulté le )
  110. Florian Defet, « 12H de Bathurst, EL5 : Jules Gounon et Bentley Team M-Sport se montrent avant les qualifs », sur endurance24.fr, (consulté le )
  111. Laurent Mercier, « 12H Bathurst, H+7 : Gounon et Bentley font le show en piste… », sur endurance-info.com, (consulté le )
  112. a et b (en) « Bathurst 12 Hour: Gounon, Soulet and Pepper win for Bentley », sur autosport.com, (consulté le )
  113. a et b Medhi Casaurang-Vergez, « 12 Heures de Bathurst - Triomphe pour Bentley et Gounon-Soulet-Pepper », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  114. « Jules Gounon s'offre une première historique en Australie ! », sur ledauphine.com, (consulté le )
  115. John Dagys, « Gounon: “Racing Gods” Were With Bentley in Wild Final Hour », sur sportscar365.com, (consulté le )
  116. (en) Michael Eubanks, « Bentley scores maiden Bathurst 12 Hour win », sur nbcsports.com, (consulté le )
  117. a et b Laurent Mercier, « Jules Gounon (Bentley Team M-Sport) : “Une course de dingue !” », sur endurance-info.com, (consulté le )
  118. Martin Businaro, « Course de leur vie #36 Jean-Marc Gounon, France 1994 », sur f1i.fr, (consulté le ).
  119. Florian Defet, « Jules Gounon (Risi Competizione) : « respecter le circuit et la légende du Mans » », sur endurance24.fr, (consulté le )
  120. « 24 H Golf 2019: Jules Gounon sur le green du Mans », sur lemans.org, (consulté le )

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :