Joigny-sur-Meuse
Joigny-sur-Meuse | |
Panorama depuis le rocher des grands ducs. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | CC Vallées et Plateau d'Ardenne |
Maire Mandat |
Richard Depoix 2022-2026 |
Code postal | 08700 |
Code commune | 08237 |
Démographie | |
Gentilé | Jovigniens, Jovigniennes[1] |
Population municipale |
637 hab. (2021 ) |
Densité | 165 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 50′ 18″ nord, 4° 45′ 41″ est |
Superficie | 3,86 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Bogny-sur-Meuse (banlieue) |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bogny-sur-Meuse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.joigny-sur-meuse.fr/ |
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Joigny-sur-Meuse est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Le village se situe dans la vallée de la Meuse entre les villes de Nouzonville (à 2,5 km) et Bogny-sur-Meuse (à 4 km). Charleville-Mézières, la préfecture, est accessible par la route départementale no 1 et se situe à 12 kilomètres.
Joigny-sur-Meuse a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [2].
Il est desservi par la gare de Joigny-sur-Meuse, une halte située sur la ligne de Soissons à Givet et où s'arrêtent les trains des trains des réseaux TER Grand Est qui circulent entre les gares de Charleville-Mézières et Givet, via Revin.
La voie verte Trans-Ardennes passe sur l'une des berges de la Meuse.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bogny-sur-Meuse et Nouzonville.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse et le canal de l'Est Branche-Nord[3],[Carte 1].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[4]. Le bourg est situé dans un méandre en rive droite de la Meuse, qui s'écoule du sud vers le nord sur une longueur d'environ 2,3 km.
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relie Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin[5]. Il se superpose, dans la commune, à la Meusesur une longueur d'environ 0,6 km.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 924 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Joigny-sur-Meuse est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bogny-sur-Meuse, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[14],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), zones urbanisées (15,8 %), prairies (13,6 %), eaux continentales[Note 3] (8,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 337, alors qu'il était de 327 en 2013 et de 304 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 86,3 % étaient des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Joigny-sur-Meuse en 2018 en comparaison avec celle des Ardennes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,7 %) supérieure à celle du département (3,5 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2013), contre 60,5 % pour les Ardennes et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Joigny-sur-Meuse[I 2] | Ardennes[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 86,3 | 85,1 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,7 | 3,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8 | 11,4 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom du village était "Jogny" ou plutôt "Logny", suivant une carte peu exacte de 1772 puis vers 1889, Joigny-devant-Nouzon et enfin Joigny-sur-Meuse[réf. nécessaire].
La Meuse est un fleuve européen qui prend sa source en France et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas, Le bourg est situé dans un méandre en rive droite de la Meuse, qui s'écoule du sud vers le nord sur une longueur d'environ 2,3 km.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'existence de Joigny remonterait au XIIe ou au XIIIe siècle, ce qui est récent par rapport aux autres cités avoisinantes[réf. nécessaire].
-
Le "Givet-Tourisme" dans l'écluse de Joigny.
-
Les Roches.
-
Rochers du Grand-Duc ou Rochers de Joigny.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Charleville-Mézières du département des Ardennes
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Charleville, année où elle intègre le canton de Nouzonville[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bogny-sur-Meuse
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Ardennes.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Joigny-sur-Meuse était membre depuis 2007 de la communauté de communes Meuse et Semoy, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 t auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelage
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune relève de l'académie de Reims (zone B).
Le village possède un groupe scolaire regroupant une école maternelle et une école élémentaire. Le collège public du secteur est à Nouzonville (collège Jean-Rogissart). Les lycées les plus proches sont à Charleville-Mézières.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 637 habitants[Note 4], en évolution de −7,01 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le taux de chômage en 2005 était de 9,5 % et le taux d'activité de 72,1 %.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale dédiée à sainte Anne, construite par l'architecte Labarre.
- La vallée de la Meuse et les Roches.
-
L'église Sainte-Anne...
-
... son clocher...
-
... et son autel.
-
Le monument aux morts.
-
La Meuse, la voie verte et le barrage.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules au hibou d'or posé sur une passerelle voûtée d'argent, à la plaine ondée du même, à la bordure d'or chargée de huit clous de gueules. |
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Détails |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Joigny-sur-Meuse (08237) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Joigny-sur-Meuse » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Joigny-sur-Meuse » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Joigny-sur-Meuse - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Joigny-sur-Meuse - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans les Ardennes - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- Création du PNR des Ardennes
- « Fiche communale de Joigny-sur-Meuse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meuse »
- Sandre, « le canal de l'Est Branche-Nord »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Joigny-sur-Meuse et Charleville-Mézières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bogny-sur-Meuse », sur insee.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Joigny-sur-Meuse », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Didier Bigorgne, « FUZELLIER Jules, Jean-Baptiste : Né le 12 juillet 1901 à Joigny-sur-Meuse (Ardennes), fusillé comme otage le 14 février 1942 à Caen (Calvados) ; ouvrier métallurgiste ; syndicaliste CGT puis CGTU et militant communiste, secrétaire général de l’UD-CGTU (1934-1936), puis secrétaire adjoint de l’UD-CGT (1936-1939) des Ardennes, membre du bureau de la Région communiste des Ardennes (1933-1939) ; résistant ; maire de Joigny-sur-Meuse (1935-1940), conseiller d’arrondissement (1937-1940) », Le Maitron en ligne, 28/12/2008 mis à jour le 19 février 2022 (consulté le ).
- [PDF]« www.ardennes.pref.gouv.fr »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « À Joigny-sur-Meuse, ils refusent de perdre le bénéfice du premier tour : À deux voix près, la liste de Jean-Pierre Colinet trouverait injuste de devoir refaire toute l’élection si jamais le second tour n’a pas lieu fin juin », L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ) « En attendant le verdict du gouvernement, le maire sortant Daniel Blaise (dont Jean-Pierre Colinet est un adjoint) continue de faire du rab ».
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Lylian Casier, « Jean-Pierre Colinet, maire de Joigny, a démissionné : Le maire démissionnaire a notamment adressé un courrier à tous les habitants du village afin de les informer », L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).
- « Richard Depoix est élu maire Joigny-sur-Meuse : 12/9/2022 », L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).
- Yves Allain, « La seule ville française jumelle de la commune a sa rue », L'Yonne républicaine, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.