Histoire philatélique et postale de l'Allemagne

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Premier timbre de Bavière (1849)

Les origines[modifier | modifier le code]

Coursier annonçant son arrivée avec un cor postal

La Poste Metzger[modifier | modifier le code]

La Poste Metzger est parfois considérée comme le premier service postal international du Moyen Âge[1] La confrérie des bouchers (en allemand : Metzger) avait organisé un ensemble de service de courriers à cheval. Quand le coursier arrivait à destination il annonçait son arrivée en utilisant un cor postal. Cette coutume a mis en valeur le cor postal comme un emblème quasi universel pour symboliser les services postaux. La poste Metzger fut créée au XIIe siècle et perdura jusqu'en 1637, période du monopole des Tours et Taxis[1].

La famille Thurn und Taxis[2][modifier | modifier le code]

En 1490, sous l'impulsion de Maximilien Ier du Saint-Empire, empereur du Saint-Empire romain germanique, Francesco Tasso, membre de la future maison princière Thurn und Taxis établit un service postal qui remplace les systèmes ad-hoc de courriers officiels[3]. Il repose sur un ensemble de relais postaux (pour chevaux) qui diminue les délais d'acheminement et qui, surtout, rend les temps de transport prévisibles.

Par la suite la maison Thurn und Taxis, caractérisée notamment par le port d'une livrée impériale jaune et noire, a conservé le privilège postal pendant des siècles. Cette famille perd en 1806 son monopole quand Napoléon autorise la confédération du Rhin à mettre en place d'autres services postaux. Ils continuent cependant à exercer leur activité jusqu'en 1867 et émettent même quelques timbres avant de revendre leurs privilèges au moment où la Prusse crée la confédération de l'Allemagne du Nord.

Les premières marques postales[modifier | modifier le code]

Lettre de 1834 avec la marque postale Wittingen en Basse-Saxe

Divers types de marques postales furent utilisés en fonction des diverses administrations postales, et en particulier des marques postales linéaires.

L'influence française[modifier | modifier le code]

Une partie de l'Allemagne a été occupée par la France peu après la révolution et sous l'Empire. Cette région a été découpée en départements (voir Liste des 130 départements de 1811. L'administration postale a donc mis en place des marques postales linéaires sur le même modèle que celui de la France[4].

Ainsi Trèves était le chef-lieu du département de la Sarre et avait comme numéro de département 101. Voici une table des émissions de telles marques.


Numéro Département Chef-lieu Autres villes ayant émis des marques postales
100 Mont-Tonnerre Mayence Alzey, Bingen, Deux-Ponts, Frankenthal, Hombourg, Kaiserslautern, Neustadt an der Weinstraße, Spire, Worms.
101 Sarre Trèves Birkenfeld, Prüm, Sarrebruck.
102 Rhin-et-Moselle Coblence Andernach, Bonn, Bad Kreuznach, Simmern, Trarbach
103 Roër Aix-la-Chapelle
122 Frise Leeuwarden
123 Ems-Occidental Groningue[5] Assen[5], Delfzijl[5] (orthographié DELFZYL), Meppel[5], Weener, Winschoten[5]
124 Ems-Oriental Aurich
128 Bouches-de-l'Elbe Hambourg
129 Bouches-du-Weser Brême
130 Ems-Supérieur Osnabruck
131 Lippe Münster

Quelques départements (Ems-Oriental) sont à cheval entre l'Allemagne et les Pays-Bas.

Confédération germanique[modifier | modifier le code]

La Confédération germanique est une confédération d’États allemands de 1815 à 1866. Elle marque l’un des stades préliminaires de l’union nationale de l'Allemagne. La confédération ne possède pas de service de poste inter-étatique[6]; le vieux service postal de la famille de Thurn und Taxis continue de jouer un rôle non négligeable, émettant à partir de 1852 des timbres pour le Nord en Silbergroschen (30 Sgr valent un Thaler) et le Sud de l'Allemagne en Kreuzer (60 kr valent 1 florin). Le privilège postal de cette famille, accordé par l'empereur Maximilien Ier en 1489, est révoqué de manière définitive à compter du .

Cette période se traduit par une grande variété d'histoires postales. En effet, avant l'Unité allemande de 1871, chaque état allemand et diverses entités commencent à émettre leur propres timbres en commençant par la Bavière le . Ceux qui procèdent de façon analogue sont les suivants : Bade (1851), Bergedorf (1861), Brunswick (1852), Brême (1855), Hambourg (1859), Hanovre (1850), Heligoland (1867), Lubeck (1859), Mecklenburg-Schwerin (1856), Mecklembourg-Strelitz (1864), Oldenbourg (1852), Prusse (1850), Saxe (1850), Schleswig-Holstein (1850) et Wurtemberg (1851).

À compter de 1868, un certain nombre d'États allemands doivent confier leurs émissions philatélique au service postal de la confédération d'Allemagne du Nord; à partir de ce moment seules subsistent les émissions autonomes de la Bavière et du Wurtemberg, qui émettent des timbres jusqu'en 1920.

Le Royaume de Bavière[modifier | modifier le code]

Le , la Bavière émet son premier timbre, le un kreuzer noir, premier timbre émis dans les États germaniques.

En 1867 est émis le premier exemplaire du type aux armes de Bavière. D'abord avec des valeurs en Kreuzer, puis en pfennig et mark, il est utilisé jusqu'à la suppression de la poste bavaroise le . En 1911, une émission marque le 25e anniversaire de la régence, puis en 1914, est émise la première série à l'effigie du roi Louis III, valable jusqu'au .

En 1918, le renversement de la monarchie ne remet pas en cause l'exemption postale de l'État libre de Bavière.

Le Royaume de Saxe[modifier | modifier le code]

premier timbre de Saxe bloc de 6

Le [7], le Royaume de Saxe émet son premier timbre d'une valeur de 3 pfennigs. Il servait surtout à affranchir des imprimés.

La première série « à usages multiples » fut émise en 1851 à l'effigie de Frédéric-Auguste II. Plusieurs séries sont émises, aux effigies des rois Frédéric-Auguste II et Jean Ier, ou aux armes du royaume.

En 1867, le Royaume cesse des émissions, qui sont confiées à compter du au service postale de la nouvelle confédération d'Allemagne du Nord, instituée après la paix de Prague, qui dissout la Confédération germanique.

Le Grand-duché de Bade[modifier | modifier le code]

Sur le modèle bavarois, le grand-duché fait émettre ses premiers timbres en 1851. Ces timbres ont cours jusqu'au .

L'empire Allemand[modifier | modifier le code]

Le , la poste de l'Empire allemand est créée[8].

Les premières émissions dans le Reich[modifier | modifier le code]

Le , l'empire allemand est proclamé à Versailles, ce qui ne change pas la nature des accords postaux passés dans le cadre de la confédération d'Allemagne du Nord, mais les modifie de manière à intégrer la nouvelle situation juridique: les timbres émis par cette structure continuent de circuler jusqu'en fin 1871, pour être remplacées par les nouvelles émissions. À partir de ce moment, les timbres du Reich portent la mention DEUTSCHE REICHS-POST, ont des valeurs faciales en Kreuzer ou Groschen, jusqu'à la réforme monétaire de 1875. À partir de cette date, les timbres sont libellés en Pfennig et en mark.

Des séries sont émises avec des aigles ou les armes impériales; elles ont cours non seulement dans le Reich, mais aussi dans des pays où le Reich dispose d'un privilège postale, dans l'empire ottoman ou en Chine.

Le type "Germania" (1900-1922)[modifier | modifier le code]

Type Germania

Ce timbre à l'effigie de l'Allemagne fut adopté par le kaiser Guillaume II après concours, pour remplacer l'ancien type à l'"Aigle". La première série de 1900 se caractérise par la légende "Reichspost" (poste impériale). Les années suivantes et jusqu'au retrait de ce type (en 1922), la légende devient "Deutsches Reich" (empire allemand).

La série légendée Deutsches Reich connaît plusieurs émissions: les trois premières en 1902, en 1905 et en 1915, sont identiques (les timbres sont apparemment identiques et les valeurs faciales sont les mêmes), en 1916-1917, 4 nouveaux timbres sont émis, avec un fond blanc derrière Germania, puis en 1918-1919, une trois autres, prenant en compte les évolutions du coût de l'envoi du courrier. En 1920, enfin, 14 timbres sont émis: pour la première fois, des valeurs en RM sont portés sur les timbres. Tous ces timbres ont été démonétisés le [9].

LES VALEURS DES EMISSIONS DE 1902-1905-1915

valeur faciale (en Pfennig) 2 3 5 10 20 25 30 40 50 60 80
couleurs gris marron vert rouge bleu bordure jaune
Germania Noire
bordure orange
Germania Noire
bordure rouge
Germania Noire
bordure violette
Germania Noire
violet bordure rose-rouge
Germania Noire

En 1916-1917, une nouvelle émission est réalisée, complétée en 1918-1919:

valeur faciale (en Pfennig) 2 21/2 71/2 15 15 35 75
Date d'émission 1/10/1918 01/08/1916 01/08/1916 01/08/1916 05/1917 1/10/1918 20/2/1919
couleur olive olive clair jaune-orange marron olive violet brun bordure vert foncé
Germania Noire

Il a été utilisé en Chine, entre 1905 et 1919, surchargé China avec une valeur en dollar, au Maroc, en 1905 surcharge Marocco, puis en 1911, surcharge Marokko, puis en Turquie, surcharge en piastres.

Il a aussi été utilisé pour les services postaux dans les territoires occupés, avec des surcharges spécifiques: à l'Ouest, en Belgique (surcharge: valeur en Francs Belges et Belgien, dans les territoires occupés en France (surcharge valeur en Francs), dans les territoires de la compétences du haut-commandement à l'Est (Pays Baltes, surchargé Postgebiet / Ob. Ost (Ob: Oberbefehlshaber), en Pologne (surchargée en 1915 Russisch-/Polen, puis Gen-Gouv/Warschau), en Roumanie (1917: valeur en Lei; 1918: surcharge Roumänien / valeur en Lei; Gültig 9.Armee).

À la fin de la Grande Guerre, les territoires du Reich soumis à plébiscite voient des timbres de type Germania surchargés circuler dans les bureaux de poste. En outre, les villes de Dantzig et Memel voient circuler des timbres Germania avec des surcharges adéquates.

La république de Weimar[modifier | modifier le code]

Survivance en Allemagne du type "Germania" (jusqu'en 1922)[modifier | modifier le code]

La Guerre ne met pas fin à l'usage de la série, ni même à l'arrêt des émissions; en effet, en 1920, un dernière série est émise par la Reichspost; cette série prend en compte les variations monétaires. Pour la première fois, des titres de ce type se voient dotés de valeur en Marks et non plus uniquement en Pfennig.

valeur faciale (en Pfennig, si non précisé) 5 10 20 30 40 50 60 75 80 1 Mark 11/4 Mark 2 Mark 4 Mark
Date d'émission 01/1920 01/1920 01/1920 01/1920 01/1920 01/1920 01/1920 01/1920 01/1920 12/1920 12/1920 12/1920 12/1920
couleur Marron Jaune-orange Vert Bleu-vert Rouge Violet-rouge Vert-olive violet-pourpre bleu marine bordure violet
Germania vert foncé
bordure marron-rouge
Germania violet clair
bordure rouge
Germania bleu
bordure noire
Germania carmin

Le timbre Germania fut utilisé aussi bien dans l'empire, que dans les bureaux à l'étranger et dans les territoires occupés pendant la première guerre mondiale, au moyen de surcharges ou de tampons spécifiques. Tout d'abord, dans le Reich, en 1921, une série de surcharges est apposée sur 4 timbres de la série de 1920:

valeur faciale date de l'émission
du timbre non surchargé
montant de la surcharge
5 Pfennig 01/1920 1.60 Reichsmark
1 1/4 Reichsmark 12/1920 3 Reichsmark
75 Pfennig 01/1920 5 Reichsmark
75 Pfennig 01/1920 10 Reichsmark

Il existe divers types caractérisés par leurs surcharges (au profit des victimes de guerre, inflation, concernant les villes auxquelles les traités de paix confèrent des statuts particuliers: Dantzig, Memel; territoires soumis à plébiscite: province d'Allenstein, Marienwerder..., ou encore des mandats d'occupation : Sarre...).

L'inflation de 1919-1923[modifier | modifier le code]

En 1919, continue un processus inflationniste débuté durant la Grande Guerre. Les timbres constituent une illustration de ce processus monétaire, jusqu'au début de l'année 1923, les valeurs faciales augmentent: en 1919-1920 exprimées en Pfennig, en 1921-1922, exprimées en Marks, exprimées en centaines de Marks, au début 1923, exprimées en milliers de Marks en août, ces valeurs faciales atteignent les centaines de milliers de Marks en septembre, puis des millions en octobre, des milliards en .

Cout d'envoi d'une lettre de moins de 25 g. en Marks, entre le 1er juillet et le :

date 01/07 01/08 01/09 20/09 01/10 10/10 20/10 01/11 05/11 12/11 20/11 26/11 30/11 01/12
unité marks marks milliers de marks milliers de marks milliers de marks millions de marks millions de marks millions de marks millions de marks milliards de marks milliards de marks milliards de marks milliards de marks Rentenpfennig
cout de l'envoi 120 400 15 50 400 1 2 20 200 2 4 16 30 3

Pour faire face à cette évolution des prix du courrier, les timbres en circulation sont systématiquement surchargés entre le 24 aout et le , donnant au timbre des valeurs sans commune mesure avec la valeur faciale. En outre, à partir du , les timbres émis sont imprimés sans valeur faciale, envoyés tel que dans les bureaux de poste, et monétisés au jour le jour. À partir du 16 novembre, les postiers se mettent à surcharger ces timbres, avec des valeurs en milliards, si une valeur faciale en millions a déjà été apposée.

Le , une nouvelle monnaie apparaît, le Rentenmark, pour retirer le Reichsmark déprécié. Le taux de change est de 1 Rentenmark pour 1000 milliards de marks, ce qui divise par mille milliards la masse monétaire en circulation. Dans un premier temps, les timbres de la période précédente, imprimés sans valeur faciale, sont utilisés, les surcharges de valeur prenant en compte la nouvelle monnaie; à partir du , des émissions de timbres de la poste allemande reprennent leur cours normal.

La fin de la République de Weimar (1924-1933)[modifier | modifier le code]

À partir du , l'administration postale émet à nouveau des timbres non surchargés, avec différents sujets : des Allemands célèbres, des armoiries des États allemands, des portraits des présidents Ebert et Hindebourg, des monuments.

Troisième Reich[modifier | modifier le code]

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D'un point de vue philatélique, l’avènement du nouveau régime constitue non seulement une rupture par certains égards, mais aussi un non-évènement: en effet, les timbres de la période précédente continuent d'être utilisés, en outre, la mention Deutsches Reich est maintenue jusqu'en 1943. Pour la première fois, le , la croix gammée est présente sur un timbre allemand: en effet, la série destinée au financement de l'aide aux nécessiteux, reprenant cette année-là des thèmes wagnériens (en 1932, elle rappelait le souvenir de lieux ayant marqué l'histoire allemande) possède un filigrane constitué de croix gammées. Ce n'est qu'après la mort du Président du Reich Paul von Hindenburg, que les premières croix gammées apparaissent visible dans le motif représenté sur le timbre, à l'occasion du plébiscite sarrois de 1934, puis du congrès du NSDAP, la même année (émission d'un timbre commémoratif par an jusqu'en 1939).

Mais l'arrivée au pouvoir du nazisme constitue une rupture en terme quantitatif : alors que dans les années 1924-1932, est émise en moyenne une vingtaine de timbres par an, dans la période 1933-1938, est émise une quarantaine de timbres par an. puis, pendant les années de guerre (1940-1944), est émise une trentaine de timbres par année, tous avec une surtaxe, destinée au financement de la guerre, à l'exception de la série courante de 1941 (Adolf Hitler). En outre, à partir de 1937 (et jusqu'en 1944 inclus), au mois d'avril, sont émis des timbres commémoratif de l'anniversaire de Hitler.

De plus, dans certains territoires occupés, le Protectorat et le Gouvernement Général, l'émission de timbres est confiée à la poste allemande, avec des timbres bilingues (allemand et tchèque) dans le protectorat et en Allemand uniquement dans le Gouvernement Général[10]. Dans ces deux territoires occupés, les timbres portent la mention Deutsches Reich, à partir du dans le Gouvernement Général, et du dans le protectorat; de plus, la mention Grossdeutsches Reich (Reich Grand-Allemand) fait son apparition en Pologne le 13 aout 1943 et dans le protectorat le [11]

Occupation alliée[modifier | modifier le code]

Dès la fin de la guerre, les services postaux reprennent leur activité, dans un contexte marqué par le partage du Reich en plusieurs zones: les zones annexées par la Pologne, la Tchécoslovaquie, le Danemark, l'Italie, la Yougoslavie, la France et la Belgique (sur ces territoires, les timbres émis par ces états circulent normalement), l'Autriche, restaurée, qui reprend son activité philatélique normale dès le mois de et les zones d'occupation alliées en Allemagne.

Dans ces zones, des services postaux sont rapidement mis en place dans chaque zone par les puissances occupantes: jusqu'au , les zones américaines, britanniques et soviétiques partagent les mêmes émissions[12].
Dans les zones d'occupation françaises, en Autriche comme en Allemagne, les services d'occupation français réalisent leurs propres émissions, tant en Sarre qu'ailleurs. Ces émissions renseignent sur leur zone d'émission (pays de Bade, Palatinat rhénan, Wurtemberg-Hohenzollern)[13].

République démocratique allemande[modifier | modifier le code]

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Allemagne fédérale[modifier | modifier le code]

La construction européenne[modifier | modifier le code]

En 1956, l'Allemagne participe à la première émission des timbres Europa avec 5 autres pays : la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas.

La réunification[modifier | modifier le code]

Les colonies allemandes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Références connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Mackay 1988, p. 9
  2. Ce paragraphe est une traduction partielle de la version anglaise
  3. auteur inconnu, « Our National Post-Office », The New York Quarterly, vol. 3,‎ , p. 4[1]
  4. Voir l'ouvrage de E. H. de Beaufond (1957)
  5. a b c d et e Ville actuellement rattachée aux Pays-Bas.
  6. Michel Spezial Deutschland, p. 139.
  7. Michel Deutschland spezial Katalog 1995
  8. Michel Deutschland-Spezial 1984-85, Norddeutscher Postbezirk.
  9. Michel Spezial Deutschland 1993, p. 177-192.
  10. Michel Spézial Deutschland (1993), p. 515-528, et 539-545.
  11. Michel Spézial Deutschland (1993), p. 524 et 526, p. 541 et 543.
  12. Michel Spézial Deutschland (1993), p. 675.
  13. Michel Spézial Deutschland (1993), p. 690-733.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • E.H. de Beaufond, Les marques postales des départements conquis, Paris, Les éditions E. H. de Beaufond,
  • James A. Mackay, The Guinness Book of Stamps. Facts and Feats, Enfield, England, Guinness Publishing Ltd, , 225 p. (ISBN 0-85112-351-1)

Liens externes[modifier | modifier le code]

chapitre Allemagne la reproduction et l'analyse de nombreuses lettres et timbres anciens des différents états allemands.