Festival interceltique de Lorient 2019
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| Festival interceltique de Lorient 2019 | ||||||||
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| 49e Festival interceltique de Lorient | ||||||||
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| Détails | ||||||||
| Dates | Du 2 au | |||||||
| Lieu | Lorient, France | |||||||
| Président | Jean Peeters | |||||||
| Directeur artistique | Lisardo Lombardía | |||||||
| Site web | www.festival-interceltique.bzh | |||||||
| Chronologie | ||||||||
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La 49e édition du Festival interceltique de Lorient se déroule du 2 au , en France. La Galice est la nation invitée.
Préparation[modifier | modifier le code]
Pays invité[modifier | modifier le code]
L'invité d'honneur de la 49e édition du Festival interceltique de Lorient : La Galice, a été dévoilé en août 2018[1],[2].
Un visuel très coloré, reprenant des codes culturels de cette nation historique, est dévoilé le . Le « vrai Finistère » est représenté par les falaises de la côte galicienne et une coquille évoque le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Une nouvelle présidence[modifier | modifier le code]
Le président du festival Guy Gestin, dont le mandat court jusqu'en , annonce le qu'il démissionne de son poste de président « pour raison de santé », tout en restant administrateur de la structure. Son vice-président Bruno Jaouën, avec qui il travaille en tandem depuis 5 ans, assure l'intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau président par le conseil d'administration le . Ce dernier indique être candidat au poste de président, et précise qu'en cas d'élection il mettrait fin à son mandat comme conseiller municipal de Lorient, et à ses engagements dans les instances nationale, régionale et départementale du Parti socialiste[3]. Seul candidat au poste, il est élu président pour 6 mois jusqu'à l'assemblée générale de qui doit renouveler le conseil d'administration[4].
Pour la première fois de l'histoire du festival, deux candidats se présentent au poste de président avant l'assemblée générale de . Bruno Jaouën, président intérimaire sortant, doit faire face à la candidature de Jean Peeters, alors président de l'université de Bretagne-Sud, et ancien secrétaire général de l'association[4],[5]. Bruno Jaouën se repose sur « l'ambition d'un collectif (…) qui porte le Fil depuis cinq ans et demi », et le bilan de cette équipe sortante qu'il juge bon[6]. Jean Peeters met lui en avant son intention de « bâtir pour l'avenir, de créer les conditions d'une dynamique [pour la] période 2020-2030 »[7].
Lors de l'assemblée générale du , et alors que le nombre de bénévoles présents pour participer aux élections est plus élevé qu'à l'accoutumée, Bruno Jaouën ne parvient pas à se faire élire au conseil d'administration. Il finit à la sixième place de l'élection, alors que seuls les cinq premiers candidats sont élus au CA. Il ne peut donc présenter sa candidature au poste de président[8]. Seul candidat encore en lice, Jean Peeters est élu président du festival interceltique par le conseil d'administration le [9].
Programmation[modifier | modifier le code]
Le programme est dévoilé le à 18 h 30 au Théâtre de Lorient. Le festival accueille cette année, entre autres, Carlos Núñez, Nolwenn Leroy, Goran Bregović et l'Orchestre symphonique de Bretagne, 3 Daft Monkeys, Soldat Louis, Pascal Jaouen, Soïg Sibéril et Jean-Félix Lalanne, Red Cardell et le Bagad Kemper, Skolvan, Arvest, Clarisse Lavanant, Fred Morrison, Cécile Corbel et Milladoiro[1].
Sites et infrastructures[modifier | modifier le code]
Données financières[modifier | modifier le code]
Sécurité[modifier | modifier le code]
Déroulé[modifier | modifier le code]
Couverture médiatique[modifier | modifier le code]
Le , la chaîne de télévision française France 3 diffuse en première partie de soirée Le grand spectacle du Festival interceltique de Lorient, animé par Cyril Féraud, attirant 2 740 000 téléspectateurs (no 1 des audiences de la soirée) avec une part de marché de 18,4 %[10].
Le dimanche après-midi, France 3 diffuse aussi les meilleurs moments de la Grande Parade des Nations Celtes, présenté également par Cyril Féraud, devant 1 390 000 téléspectateurs, soit 15,9% de parts de marché (no 1 à la fin du programme)[11]. De nombreuses autres manifestations sont retransmises en direct sur le site de France 3 Bretagne et leur page facebook, ou sur le compte twitter du FIL[12].
Grande parade[modifier | modifier le code]
3 500 musiciens et danseurs, répartis en 70 groupes et ensembles, défilent dans les rues de la ville le dimanche pour la « Grande parade des nations celtes ». Le nombre de spectateurs est estimé à 75 000, dont 10 000 à 11 000 entrées payantes à l'arrivée dans le stade du Moustoir[13].
Concours[modifier | modifier le code]
Le Trophée Mac Crimmon de Highland Bagpipe est remporté par Fred Morrison, suivi sur les autres marches du podium par Stuart Liddell et Andy Carlisle[14].
Le Concours International de Pibroc’h est remporté par Fred Morrisson, Nick Hudson en 2e position, et Stuart Lidell[14].
Le Trophée Mac Crimmon de Gaïta est remporté par María López Carballo, suivi de Fernando Vasquez Carcaba et Xesús Rodriguez Callejon[14].
Le Trophée Botuha (pour les sonneurs de moins de 20 ans) est remporté par Tristan Jarry, suivi de Matthieu Le Compagnon et Gwendal Prigent[14].
L'insolite concours Kitchen Music est remporté par Yann-Tudi Ruaud, Luc Maillard et Martin Tilly[14].
Le Trophée de musique celtique Loïc Raison pour les nouveaux talents récompense NoGood Boyo (Pays de Galles), Kraf Gang (Bretagne), Esling (Bretagne et Irlande) et Tiruleque (Galice)[14].
Kevin Le Pennec remporte le 12e Trophée de Harpe Celtique ainsi que le Prix du public. Il est suivi de Christophe Guillemot, Mera Royle et Émeline Bellamy[14]. Violaine Mayor reçoit quant à elle le « coup de cœur » du jury[15].
Audrey Guégan remporte le 14e Trophée d'accordéon diatonique[16] ainsi que le Prix du public. Elle est suivie de Timothé Le Net en 2e position, et Elouan Le Bras et Brewen Le Guellec, troisièmes ex-æquo[14].
Concerts[modifier | modifier le code]
Espace Marine[modifier | modifier le code]
Chaque soir, l'Espace Marine propose un concert différent devant une salle presque toujours comble.
Soldat Louis ouvre le bal le en fêtant ses 30 ans d’existence devant 4 000 spectateurs[17].
Clarisse Lavanant et Nolwenn Leroy enchaînent le lendemain, cette dernière pour présenter son album Folk[18].
Le spectacle La Grande Nuit de la Galice, nation invitée d’honneur du festival, présente 150 musiciens, dont Abraham Cupeiro, Xosé Lois Romero, José Manuel López et autres banda de gaitas.
Goran Bregović et l’Orchestre symphonique de Bretagne offrent Trois lettres de Sarajevo[19].
Carlos Núñez, enflamme la scène, accompagné, entre autres d'Alan Stivell ou du Bagad Cap Caval[20].
Pour ses 70 ans, le Bagad Kemper présente le spectacle Nerzh (« force » en breton) en compagnie du groupe de rock Red Cardell, précédés du groupe australien Claymore en première partie[21].
Peatbog Faeries, Mercedes Peón et NOON ferment la marche avec une soirée Celtic Electro qui attire 1500 personnes[22].
Autres scènes[modifier | modifier le code]
Quatre Nuits interceltiques sont programmées au Stade du Moustoir lors de cette édition, présentant des orchestres et groupes de danse venus de toutes les nations celtes, notamment le Bagad de Lann-Bihoué, le Bagad Melinerion, plusieurs Bandas de Gaitas, Pipe bands, etc. La dernière Nuit celtique du se déroule sous de fortes pluies, occasionnant l'annulation des prestations du Bagad de Lann Bihoué, de danseurs galiciens ou du défilé de Pascal Jaouen[23].
Sur la scène du Théâtre de Lorient se produit Breton Blend, formation regroupant d'anciens musiciens de Kornog et Pennoù Skoulm, entre autres, Jacky Molard, Jamie McMenemy, Ronan Le Bars et Nicolas Quemener[24]. À la suite d'une chute d’Alain Pennec, le spectacle Castelão #2 Sempre est remplacé par Itron Perrine, du Trio Kermabon et Sofi Le Hunsec et Embruns de lune - Spraeàla dé lua, de Dominique Molard et Malvina Mandin[25]. Jean-Félix Lalanne et Soïg Sibéril y accordent leurs guitares le lendemain[26].
Le palais des congrès accueille les Master Class des différents instruments celtiques le matin. Un défilé des collections de Pascal Jaouen sur le thème du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle[27] y est mis en musique par Cécile Corbel, qui présente par ailleurs le concert Enfant du vent pour le jeune public.
Le Quai de Bretagne reçoit de nombreux concerts dont ceux du groupe Skolvan, qui célèbre ses 35 ans, un grand fest-noz avec Fleuves[28], Djiboudjep[29], Gwendal, le Nolwenn Korbell's Band, Arvest, Harmonica Creams...
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La chanteuse et sonneuse galicienne Mercedes Peón. -
Le groupe japonais Harmonica Creams. -
Djiboudjep pour la soirée de clôture, Kenavo An Distro.
Bilan[modifier | modifier le code]
Fréquentation[modifier | modifier le code]
Lisardo Lombardia, le directeur du festival, qualifie cette édition de « grand millésime »[30]. Avec 800 000 festivaliers sur dix jours, le record de fréquentation du festival est battu. 75 000 personnes ont assisté à la grande parade le 4 août[31]. Plus de 83 000 badges de soutien sont vendus, 7 concerts sont joués à guichet fermé et les représentations des Nuits celtiques accueillent autour de 7000 personnes chacune[32].
Données économiques[modifier | modifier le code]
Le bilan comptable de l'édition 2019 est annoncé lors de l'assemblée générale du au centre culturel d'Amzer Nevez à Ploemeur[33]. Il est alors annoncé que, selon des comptes provisoires, le FIL a réalisé un bénéfice de près de 88 000 euros[33]. Le trésorier espère même, quand les chiffres seront définitifs, « dépasser les 100 000 euros et avoir ainsi une réserve, ce qui n'était jamais arrivé jusqu'ici »[33]. Par ailleurs, les espaces bars et restauration ont généré près de deux millions d'euros de bénéfices[33].
Lors de l'assemblée générale, le président du festival, Jean Peeters, revient sur la décision prise début novembre par les dirigeants de Pros-Consulte, aussi fondateurs du Club Kilt, de cesser leur mécénat avec le FIL, après s'être fait interdire de défiler à la Grande parade en 2020[33]. La société larmorienne versait 15 000 € par an au festival depuis sept ans et prévoyait 25 000 € en 2019[34]. Peeters rappelle alors que « quand on est mécène, on donne sans contrepartie car on ne peut prétendre à une exonération fiscale de 60 % et vouloir acheter des places de défilé ; ce n'est pas dans l'esprit du FIL, d'autant que chaque année, il n'est pas possible de faire défiler tout le monde »[33].
Discographie[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Pierre Pichard, Le Festival Interceltique de Lorient - Une grande aventure humaine, Spézet, Coop Breizh, , 192 p. (EAN 9782843466663).
Références[modifier | modifier le code]
- Loïc Tissot, « Festival interceltique de Lorient : la programmation de la 49e édition », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- AFP, « La 48e édition du Festival interceltique de Lorient a accueilli 750.000 personnes », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- Loïc Tissot, « Interceltique : une présidence bouleversée », sur Ouest-France, (consulté le )
- « Lorient. Festival interceltique : Bruno Jaouen président », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
- Katell Brélivet, « Interceltique. Quel président pour le prochain festival ? », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- « Festival interceltique. Bruno Jaouen ou « l’ambition d’un collectif » », dans Le Télégramme, le 24 avril 2019, consulté sur www.letelegramme.fr le 23 juillet 2019
- Régis Nescop, « Festival interceltique. Pourquoi Jean Peeters brigue la présidence », dans Le Télégramme, le 16 avril 2019, consulté sur www.letelegramme.fr le 23 juillet 2020
- Yvan Duvivier, Loïc Tissot, « Festival interceltique. Bruno Jaouen écarté, la voie royale pour Jean Peeters », dans Ouest-France, le 12 mai 2019, consulté sur lorient.maville.com le 23 juillet 2020
- Stanislas du Guerny, « Jean Peeters déroulera le FIL à Lorient », dans Les Echos, le 21 juin 2019, consulté sur www.lesechos.fr le 23 juillet 2020
- Marie Poussel, « Audiences TV : le festival interceltique de Lorient fait recette », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Jérôme Roulet, « Vivement Dimanche : Michel Drucker terrassé par Cyril Féraud et la grande parade des nations celtes », sur Toutelatele.com, (consulté le )
- « Suivez le FIL : tout le dispositif live, retransmission TV », sur FIL, (consulté le )
- « En images. Revivez la Grande parade des nations celtes du Festival interceltique », sur Ouest-France, (consulté le )
- « Les résultats des trophées et concours pendant le FIL », sur F.I.L., (consulté le )
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- Nadine Boursier, « Festival Interceltique. Soldat Louis a fêté ses 30 ans en grande pompe ! », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Maïté Charles, « Festival interceltique. Le public de Nolwenn Leroy, plus breton que folk », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Loïc Tissot, « Interceltique. Comme le festival, Bregović construit des ponts », sur Ouest-France, (consulté le ).
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- Maïté Charles, « Une Nuit Interceltique sous le déluge », sur Ouest-France, (consulté le ).
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- « Festival interceltique. « Itron Perrine » et « Embruns de lune - Spraeàla dé lua » remplacent Castelão #2 « Sempre » », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- Victoria Geffard, « J.-F. Lalanne : « L’Interceltique, vision intelligente entre programme populaire et découvertes » », sur Ouest-France, (consulté le ).
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- Maïté Charles, « Festival interceltique. Djiboudjep : « le chant de marin est celte, même si certains en doutent » », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Paul Boulben, « Festival interceltique. Un grand « Merci » », sur Ouest-France, (consulté le ).
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- Christine Le Moing, « Lorient. Fil : les voyants au vert, cap sur le 50e anniversaire », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- Katell Brélivet, « Festival interceltique. Un mécène claque la porte », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
