Christophe Rauck

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Christophe Rauck
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Christophe Rauck (1996)

Naissance
Drapeau de la France France
Activité principale Metteur en scène, directeur de théâtre
Style
Lieux d'activité Théâtre du Peuple (2003-2005)
Théâtre Gérard-Philipe (2008-2012)
Théâtre du Nord (2013-2019)
Théâtre Nanterre-Amandiers (2020-)

Christophe Rauck (né en 1963) est un homme de théâtre, metteur en scène et directeur de théâtre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Christophe Rauck suit d'abord une formation de comédien. En 1991, il intègre la troupe du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, période durant laquelle il joue dans Les Atrides ainsi que dans la pièce d’Hélène Cixous, La Ville parjure ou le Réveil des Erinyes. Puis il travaille encore en tant que comédien, sous la direction de Silviu Purcarete, dans Orestie.

En 1995, il crée la « Compagnie Terrain vague (titre-provisoire) ». L'année suivante, la première création de la compagnie, Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht, pièce interprétée par une équipe de comédiens dont la plupart ont été formés par Ariane Mnouchkine, est jouée au Théâtre du Soleil à la Cartoucherie de Vincennes. La pièce sera reprise en tournée, accueillie dans de nombreuses salles de spectacles, dont le Berliner Ensemble en 1998, à l'occasion de la célébration du centenaire de la naissance de Brecht.

En 1998-1999, Christophe Rauck séjourne à Saint-Pétersbourg où il suit un stage de mise en scène avec Lev Dodine.

De 2003 jusqu'au début 2006, il dirige le Théâtre du Peuple de Bussang, théâtre dans la nature fondé au XIXe siècle par Maurice Pottecher[1].

En 2007, il met en scène Le Mariage de Figaro de Beaumarchais à la Comédie-Française[2],[N 1].

Il prend en janvier 2008 la direction d'un centre dramatique national, le théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où il succède à Alain Ollivier[3],[4].

Il anime également divers ateliers, entre autres au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, au Théâtre national de Strasbourg (TNS) et à l'École supérieure d'art dramatique de Paris.

En juin 2013, il est nommé directeur du Théâtre du Nord et de l'école rattachée, l'École professionnelle supérieure d'art dramatique (EPSAD), à Lille, prenant ainsi la suite de Stuart Seide[5], à partir du 1er janvier 2014[6]. En 2017, il crée à Moscou Amphitryon de Molière, avec huit anciens élèves de Piotr Fomenko et les élèves comédiens de l'École du Nord présentent Les Démons d'après Dostoïevski[7].

En 2020, Christophe Rauck prend la direction du théâtre des Amandiers à Nanterre[8],[9].

Comédien[modifier | modifier le code]

Mises en scène[modifier | modifier le code]

Théâtre
Opéra

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le spectacle, filmé en octobre 2008, sera diffusé le soir du 24 décembre 2008 sur la chaîne de télévision franco-allemande Arte.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Pierre Thibaudat, « Bussang sur la voie Rauck », Libération,‎ (lire en ligne).
  2. Martine Silber, « Un air de liberté et tout le plaisir du texte dans Le Mariage de Figaro », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Fabienne Darge, « Christophe Rauck à Saint-Denis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. « Initiatives du TGP. Un théâtre bien dans sa ville », Le Journal de Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  5. Jean-Marie Duhamel, « Le temps des successions dans le spectacle vivant », Nord Éclair,‎ (lire en ligne).
  6. Communiqué officiel du ministère de la Culture et de la communication, 10 juin 2013.
  7. Frédérique Roussel, « Molière sous l’œil de Moscou », Libération,‎ (lire en ligne).
  8. Brigitte Salino, « Christophe Rauck nommé à la direction du Théâtre Nanterre-Amandiers », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Christophe Rauck, un metteur en scène "serein" malgré "la tempête" Covid-19 », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  10. « Le dragon à mille têtes empoisonne la cité », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. « Brecht dissèque la négation de la vérité par le révolutionnaire Galilée », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  12. Fabienne Darge, « La mécanique en folie du Revizor de Gogol », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. Marie-Pierre Genecand, « Nougaro, histoires de soleil et de sanglots », Le Temps,‎ (lire en ligne).
  14. « NougaRauck, éternel Nougaro », Ouest-France,‎ .
  15. René Solis, « Palpitant Cœur ardent », Libération,‎ (lire en ligne).
  16. « Cœur ardent brûle les planches », Le Journal de Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  17. René Solis, « Cassé, des déclassés cuisinés à l’étouffée », Libération,‎ (lire en ligne).
  18. Brigitte Salino, « Avec Christophe Rauck, marivaudons à Saint-Denis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. René Solis, « Phèdre, les nerfs de la guerre », Libération,‎ (lire en ligne).
  20. Frédérique Roussel, « Figaro, ce petit bourgeois », Libération,‎ (lire en ligne).
  21. Fabienne Darge, « Avec Shakespeare, dans la forêt des désirs », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  22. Fabienne Darge, « Ce Pays lointain qui rend hommage à la grâce de Lagarce : Christophe Rauck propose, avec les élèves de l’Ecole du Théâtre du Nord, une adaptation bouleversante de la dernière pièce de l’auteur », Le Monde,‎ , p. 16 (lire en ligne).
  23. Ève Beauvallet, « «La Faculté des rêves, rencontre avec une Amazone de conflit », Libération,‎ (lire en ligne).
  24. Jean-Pierre Thibaudat, « La faculté des rêves : le spectacle fascinant d’une double fascination », Médiapart,‎ (lire en ligne).
  25. Fabienne Darge, « Théâtre : Cécile Garcia-Fogel, en corps-à-corps avec Valerie Solanas », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  26. Anne Diatkine, « Dissection d’une chute de neige par Christophe Rauck, une princesse fort marrie », Libération,‎ (lire en ligne).
  27. Fabienne Darge, « À Avignon, Shakespeare, perdu dans La Tempesta, retrouve son âme avec Richard II », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  28. Marie-Aude Roux, « Monteverdi dans le "neuf-trois" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  29. Caroline Mounier-Vehier, « Le Retour d’Ulysse dans sa patrie. Monteverdi vu par Christophe Rauck », Agôn,‎ (lire en ligne).
  30. Armelle Héliot, « Les prix du syndicat de la critique », Le Figaro,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]