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Cessez-le-feu (film, 2016)

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Cessez-le-feu

Réalisation Emmanuel Courcol
Scénario Emmanuel Courcol
Acteurs principaux
Sociétés de production Le Pacte
Umedia Production
Fontana Production
Adhésion Production
Appaloosa Production
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Drame historique
Durée 103 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Cessez-le-feu est un film dramatique historique franco-belge écrit et réalisé par Emmanuel Courcol, sorti en 2016.

Il est sélectionné « Piazza Grande » et projeté en avant-première mondiale au Festival international du film de Locarno en [1].

De retour d'Afrique, où il s'était réfugié pour fuir les mauvais souvenirs de la Première Guerre mondiale, Georges, ancien soldat, retrouve la France, sa mère et son frère, Marcel. Ce dernier est invalide de guerre ; il est mutique, à la suite d'un traumatisme.
Petit à petit, Georges se reconstruit grâce à Hélène, professeur de langue des signes

Fiche technique

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Distribution

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Développement

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Le film est produit par la société Polaris Film Production et Finance, représentée par Christophe Mazodier.

Attribution des rôles

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Dès , dans un article sur la sortie du film Geronimo de Tony Gatlif, où Céline Sallette interprète le rôle principal, Le Journal du dimanche révèle que cette « comédienne à suivre » sera aux côtés de Romain Duris dans Cessez-le-feu[3].

Sud Ouest annonce, en novembre de la même année, la présence à l'affiche de Grégory Gadebois et de Julie-Marie Parmentier[4].

Sur les lieux du tournage, le réalisateur Emmanuel Courcol recherche des figurants : sourds connaissant la langue des signes, personnes présentant des particularités physiques pouvant correspondre à des traumatismes de guerre, danseurs de java et de bal musette[5], hommes parlant l'italien, ainsi que des personnes d'origine asiatique parlant le chinois[6].

L'équipe ayant déjà tourné les scènes africaines au Burkina Faso et au Sénégal en trois semaines en mi- et trois jours à Paris au début de [7], le premier tournage, en France, a lieu le en Ribéracois, au nord-ouest de la Dordogne qu'a choisi le producteur de Polaris Film Production et Finance Christophe Mazodier[8]. Après un passage pour deux semaines en fin janvier à Aubeterre-sur-Dronne en Charente[7],[9], elle retrouve le département dordognot pour trois semaines à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert et à l'hôpital Vauclaire de Montpon-Ménestérol, du au [10].

Premier jour du tournage à Nantes, sur la place Roger-Salengro avec une vue de l'hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique.

Elle monte en Loire-Atlantique pour filmer les scènes entre Nantes et Angers[5]. Tout d'abord, les prises de vues ont lieu en centre-ville de Nantes entre le et [11], dont le sur la place Roger-Salengro avec une vue de l'hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique sans oublier la rue du Général-Leclerc-de-Hauteclocque avec la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul[12], le sur le pont Saint-Mihiel ainsi que les quais alentour[13], le au cours Cambronne[14] et le au cimetière Miséricorde[15].

Place à la Pointe à Bouchemaine.

Subséquemment, elle se déplace en Maine-et-Loire[16] pour joindre les villes Anjou, Saumur, Chanzeaux et la petite place Ruzebouc à La Pointe à Bouchemaine en fin [17]. Au début de , elle gagne la commune de Marigné où elle plante les tranchées de 1914-18 pour servir « les souvenirs de guerre du capitaine Georges Laffont, des images qui vont longtemps hanter ses nuits », explique le réalisateur, et se trouve une énorme grue de quinze mètre de haut fixant une caméra qui permet de la plonger dans une des tranchées pour s'approcher de quelques poilus[18].

La page officiel de Cessez-le-feu sur Facebook annonce, le , que le film est désormais « dans la boîte ! Le tournage s'est achevé en apothéose avec deux jours particulièrement intenses et spectaculaires dans les tranchées »[19].

Festivals et sorties

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Cessez-le-feu est sélectionné « Piazza Grande » et projeté en avant-première mondiale au Festival international du film de Locarno en [1], ainsi qu'« Avant-première » au Festival du film francophone d'Angoulême en fin du même mois[2]. Sa sortie nationale s'annonce le .

Accueil critique

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Distinctions

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Nominations et sélections

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Notes et références

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  1. a b c d et e (en) « The Big Piazza of Cinema », sur Pardolive, (consulté le )
  2. a b et c « Cessez-le-feu », sur Festival du film francophone d'Angoulême, (consulté le )
  3. Alexis Campion, « Geronimo, pure héroïne », sur Le Journal du dimanche, (consulté le )
  4. H. C., « Un film avec Romain Duris en préparation en Dordogne », sur Sud Ouest, (consulté le )
  5. a et b « Nantes : Casting jeudi pour le prochain long-métrage d'Emmanuel Courcol », sur Presse-Océan, (consulté le )
  6. « Le cinéaste Emmanuel Courcol cherche des figurants », sur Ouest-France, (consulté le )
  7. a et b Jacques Hesault, « Le tournage d’un long-métrage », sur Sud Ouest, (consulté le )
  8. Marie-Sylvie Prudhomme, « Tournage en Dordogne : Romain Duris interprète un soldat traumatisé de la Première Guerre mondiale », sur France Bleu Périgord, (consulté le )
  9. Julien Prigent, « Cinéma: la Charente, les producteurs l'adorent ! », sur Charente libre, (consulté le )
  10. Pierre-Manuel Réault, « Dordogne : le casting de "Cessez-le-feu", avec Romain Duris, a fait un carton », sur Sud Ouest, (consulté le )
  11. « L'acteur Romain Duris en tournage à Nantes à partir de lundi », sur Presse-Océan, (consulté le )
  12. Lucie Beaupérin, « Ça tourne à Nantes : ambiance rétro et premières photos », sur Presse-Océan, (consulté le )
  13. Guillaume Frouin, « Romain Duris en tournage la semaine prochaine dans le centre-ville de Nantes », sur Twitter, (consulté le )
  14. « Le tournage Cessez-le-feu cours Cambronne à Nantes continue », sur Ouest-France, (consulté le )
  15. Stéphane Pajot, « Cimetière Miséricorde à Nantes, Romain Duris en mort-vivant ? », sur Twitter, (consulté le )
  16. « Un tournage avec Duris à Nantes et ce week-end à Bouchemaine », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  17. « L'Angevin Emmanuel Courcol fait tourner Romain Duris dans tout l'Anjou », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  18. G.Y., « Marigné : Romain Duris sous le feu des projecteurs », sur Haut-Anjou, (consulté le )
  19. « Cessez-le-feu », sur Facebook, (consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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Documentation

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Liens externes

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