Bourdons-sur-Rognon
Bourdons-sur-Rognon | |||||
![]() Mairie école au début du XXe siècle. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Canton | Bologne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Meuse Rognon | ||||
Maire Mandat |
Gilles Berthet 2014-2020 |
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Code postal | 52700 | ||||
Code commune | 52061 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourdonnais - Bourdonnaises | ||||
Population municipale |
279 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 7,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 10′ 03″ nord, 5° 21′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 310 m Max. 360 m |
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Superficie | 39,45 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Bourdons-sur-Rognon est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est. Elle se situe dans la vallée du Rognon.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Bourdons est issu du germanique bordel, bordeau (vieux) : diminutif du francique (gaulois) borda, « cabane en planche »[réf. nécessaire] ; selon une étymologie populaire, le mot serait venu du Moyen Âge lorsque Saint Louis cachait des « femmes de petite vertu » (surnommées les bordelières) au bord de la Seine dans des maisons appelées bordeaux (bord d'eau)[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Un tumulus a été fouillé en 1858 au lieu-dit l'Etroite-place avec plus de huit squelettes, des poteries et torques de la Tène ancienne. La voie romaine Nasium/Andemantunnum franchissait le Rognon au territoire du village, cette voie fut ensuite nommée haut chemin à la grange de Suizy. Un trésor de vingt et une pièces romaines fut découvert à Le Gros feu. Avec l'arrivée de l'armée américaine en France en 1917 et l’installation du quartier général à Chaumont, le village va accueillir et loger à l'ancienne une unité. Quarante officier avec mille trois cent cinquante homme et soixante cinq chevaux vont être logés chez l'habitant. Nombreux sont ceux qui logent dans les granges même si l’intendance avait construit une baraque pour les cuisines et une autre pour les douches.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].
En 2016, la commune comptait 279 habitants[Note 1], en augmentation de 4,49 % par rapport à 2011 (Haute-Marne : -2,35 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Lacrète se blasonnent ainsi : D'or au mont de 3 coupeaux de sinople surmonté d'une croix de gueules.
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Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Abbaye de la Crête, cistercienne, fondée au XIIe siècle à l'écart du village.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Claude Duchesne : né le 26 janvier 1674 à Bar-sur-Aube, paroisse Sainte-Madeleine, fils de Pierre Henry sieur du Chesne, avocat en parlement, maire de Bar-sur-Aube et de Pierrette Perrotte, fut prieur de l'abbaye de la Crête pendant près de 40 ans pendant la première moitié du XVIIIe siècle. Il mourut après 1748.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- André Guillerme, Le testament de la Seine, Revue de géographie de Lyon, Volume 65, N° 65-4 , 1990, pp. 242-243
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.