Asnières-sur-Blour
Asnières-sur-Blour | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Maryse Legrand 2020-2026 |
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Code postal | 86430 | ||||
Code commune | 86011 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
184 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 54″ nord, 0° 48′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 163 m Max. 232 m |
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Superficie | 32,49 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lussac-les-Châteaux | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Asnières-sur-Blour est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Communes limitrophes
Géologie et relief
La région d'Asnières-sur-Blour présente un paysage de bocages et de vallées. Le terroir se compose[2] :
- de vallées étroites et encaissées (pour 3 %) ;
- de sols limoneux sur altérite sur les plateaux du Seuil du Poitou (pour 38 %) ;
- de sols sur granite rose (pour 22 %), de diorites (pour 21 %) et de leucogranite (pour 16 %) sur les collines et les plateaux des massifs anciens.
Hydrographie
La commune est traversée par 15 km de cours d'eau dont la rivière principale est la Blourde sur une longueur de 5 km.
Climat
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
D’une manière générale[3], le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des froids peu rigoureux.
La température moyenne est de 11 °C. Juillet est le mois le plus chaud (maximale absolue 40,8 °C en 1947). Janvier est le mois le plus froid (minimale absolue –17,9 °C en 1985). 9 °C à peine sépare les moyennes minimales des moyennes maximales (cette séparation est de 6 °C en hiver et de 11 °C en été). L’amplitude thermique est de 15 °C.
Toponymie
Le nom du village provient du latin asinus qui signifie âne, suivi du suffixe "-aria" qui signifie le domaine des ânes ou le lieu des ânes. Cette appellation serait en rapport avec la présence de moulins qui étaient mus par un nombre important d'ânes[4].
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8].
En 2021, la commune comptait 184 habitants[Note 1], en augmentation de 3,37 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 6 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Économie
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[11], il n'y a plus que 21 exploitations agricoles en 2010 contre 22 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté paradoxalement de 29 % et sont passées de 2 006 hectares en 2000 à 2 590 hectares en 2010[11]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[12].
20 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et orges), 50 % pour le fourrage et 23 % reste en herbes[11].
L'activité agricole de la commune est surtout centrée sur l'élevage. En effet, six exploitations en 2010 (comme en 2000) abritent un élevage de bovins en expansion: 1 732 têtes en 2010 contre 942 têtes en 2000, soit une hausse de 84 % du cheptel[11]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[13].
14 exploitations en 2010 (contre 16 en 2000) abritent un élevage d'ovins qui a connu une baisse importante: 7 614 têtes en 2010 contre 9 128 têtes en 2000[11]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[13].
L'élevage de volailles a disparu en 2010 (256 têtes en 2000 répartis sur 12)[11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- En 1965, un arbre de la liberté est planté aux confins des départements de la Charente et de la Haute-Vienne[14].
- Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[15], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un chêne pédonculé.
- La directive habitats protèges les étangs d'Asniéres[16]. Par ailleurs, les étangs de Villedon, des Ecluseaux et du moulin d'Asnières constituent un site qui est classé comme zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [17].
Ce site est constitué d’une zone humide dans la vallée du Blour qui est un petit affluent de la Blourde. Il s’agit d’une chaîne de trois étangs. Ils sont connectés entre eux par un ruisseau dont les eaux sont relativement pauvres en substances nutritives. Son débit étant variable, ses berges peu pentues ont favorisé le développement d’une végétation amphibie riche et bien structurée. Ces étangs sont actuellement gérés pour la pêche, notamment les deux plus grands. La transformation des étangs en réserve de pêches impliquent un nettoyage de la végétation aquatique, un alevinage et l’introduction d’espèces non endémiques ou encore la modification des niveaux d’eau. Cette activité pourrait être préjudiciable à terme à l’équilibre de ces fragiles écosystèmes aquatiques.
Les étangs sont d’une grande richesse botanique : sur les 69 espèces végétales recensées, 12 présentent en effet un intérêt patrimonial pour la région Poitou-Charentes, et trois bénéficient d’une protection officielle sur l’ensemble du territoire national du fait de leur rareté:
- Achillée sternutatoire,
- Campanule à corolle étalée,
- Châtaigne d’eau,
- Epilobe des marais,
- Gratiole officinale,
- Gypsophile des murailles,
- Leersie faux-riz,
- Marsilée à quatre feuilles, est une curieuse fougère aquatique aux feuilles flottantes divisées comme celles d’un trèfle à quatre feuilles. Cette plante est menacée de disparition dans toute l’Europe de l’Ouest.
- Petite Utriculaire : c’est une espèce carnivore dont les feuilles capturent de petits invertébrés aquatiques au moyen de pièges aspirants.
- Pulicaire commune,
- Rubanier nain,
- Souchet jaunâtre.
La faune, plus commune, abrite toutefois des oiseaux qui nichent dans les ceintures de végétation palustre riveraines des étangs comme le Bruant des roseaux ou le Grèbe castagneux. Ce dernier fait l’objet d’une protection nationale.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Asnières-sur-Blour sur le site de l'Institut géographique national
- Asnières-sur-Blour sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Livret simplifié de la carte des pédopaysages de la Vienne – Novembre 2012, édité par la Chambre d’Agriculture de Poitou-Charentes
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7)
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- Annuaire des maires de France, consulté le 31 juillet 2013
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
- Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 219
- Poitou-Charentes Nature, 2000
- DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011