Abd al-Mumin (calife)
| Calife almohade | |
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Ali ben Makhluf al-Kumi |
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Ta'lu bint Atiyya ben al-Khayr |
| Conjoint |
Safiya bint Abi Imran |
| Enfant |
| Maître |
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Abdul-Mu'min ben Ali ou Abdelmoumen, en arabe : عبد المؤمن بن علي الكومي, né entre 1094 et 1106 près de Nedroma (Algérie actuelle), dans le massif des Trara, et décédé en 1163 à Salé, est le premier calife almohade. Sous son règne, l’empire connaît une grande extension de son territoire et une profonde restructuration politique, administrative et militaire, ainsi que d’importants développements urbains. Il fonde plusieurs villes portuaires, dont la plus connue est Rabat, et érige plusieurs monuments comme la Koutoubia ou la mosquée de Tinmel.
Disciple d'Ibn Tûmart, il ne succède que deux ans après la mort de ce dernier. Il poursuit les objectifs de la doctrine almohade et provoque la chute des Almoravides en 1147. Après avoir poursuivi les conquêtes au Maghreb central et en Ifriqyia, il consolide son autorité et transforme l’organisation almohade en monarchie héréditaire califale afin d'écarter les prétention de la famille d'Ibn Tûmart et de légitimer la dynastie muminide. Il débute ensuite la conquête almohade de l'al-Andalus.
Sur le point de lancer une nouvelle campagne militaire en al-Andalus, il meurt en 1163. Son corps est transporté à Tinmel, capitale spirituelle almohade, afin d'être inhumé aux côtés d'Ibn Tumart. Son successeur désigné, Abu Abd Allah Mohammed, est écarté au profit d'Abu Yaqub Yusuf.
Biographie
Jeunesse
ʿAbd al-Mumin appartient à la tribu des Koumia[2] qui fait partie de la confédération des Beni Faten. Il est né entre 1094 et 1106 au pied du mont Tejra, entre Honaïne et Nedroma, dans le pays des Trara[3], dans l'Algérie actuelle[4]. Tout comme Ibn Toumert, il revendique une ascendance idrisside pour légitimer son pouvoir[5]
Il est le fils d'un potier Ali ben Makhluf al-Kumi et de son épouse Ta'lu bint Atiyya ben al-Khayr[6]. Durant sa jeunesse, il étudie à l'école du village, puis dans une mosquée de Tlemcen. « Il était, dit el-Baïdaq, doué d'une vive intelligence ; pendant le temps qu'il faut à un homme pour saisir une question, il en comprenait dix ». Le jeune étudiant veut perfectionner ses qualités à l'école des maîtres réputés, aussi se décide-t-il à se rendre en Orient, vers Bagdad, sous la conduite de son oncle. Il ne dépasse cependant pas Bejaïa, la capitale hammadide[7].

Dans l'historiographie traditionnelle
L'historiographie locale donne volontiers à la rencontre entre Ibn Toumert et d'Abd al-Mumin un caractère « miraculeux ». Ibn Toumert est hanté par des songes, dont la signification l'inquiète ; il voit en Abd el Mumin l'homme prédestiné. « Voici, prophétisa Ibn Tûmart, qu'est venu le temps de la victoire. Et il n'est point de victoire sans l'assistance d'Allah, le puissant, le sage [Coran]. Demain viendra près de vous un homme en quête de science : bonheur à qui le reconnaîtra, malheur à qui le désavouera[8] ! » À son entrée, Ibn Toumert prononce le nom du père et du village du nouveau venu et l'invite à ne pas poursuivre en Orient une science qu'il pourrait trouver sur place.
Quand le soir tombe, Ibn Toumert prit par la main Abd al-Mumin et ils s'en allèrent. Au milieu de la nuit, Ibn Toumert l'appela : « « Abu Bakr [el-Baïdaq], donne-moi le livre qui se trouve dans l'étui rouge ! » Je le lui remis et il ajouta : « Allume-nous une lampe ! » Il se mit à lire ce livre à celui qui devait être le Calife après lui, et tandis que je tenais la lampe, je l'entendais qui disait : « La mission sur quoi repose la vie de la religion ne triomphera que par Abd al-Mumin, le flambeau des Almohades ! » Le futur Calife, entendant ces paroles, se mit à pleurer et dit : « Ô fakîh, je n'étais nullement qualifié pour ce rôle ; je ne suis qu'un homme qui recherche ce qui pourra le purifier de ses péchés. Ce qui te purifiera de tes péchés, repartit l'Impeccable [Ibn Toumert], ce sera le rôle que tu joueras dans la réforme de ce bas monde. » Et il lui remit le livre en lui disant : « Heureux les peuples dont tu seras chef, et malheur à ceux qui s'opposeront à toi, du premier au dernier »[8] ». Selon al-Marrākus̲h̲ī, ʿAbd al-Muʾmin fut en 517 (1123) pour la première fois gratifié du titre d'Amīr al-Muʾminīn, qu'Ibn Toumert lui conféra lorsqu'il le mit à la tête d'une expédition contre Marrakech. C'est à partir de ce moment-là, qu'il fut considéré comme le commandant en chef de l'armée almohade. Jusqu'à la mort du Mahdī, ʿAbd al-Muʾmin était le bénéficiaire de toute sorte de gentillesse et de considération de ce dernier, qui lui ordonnait souvent de diriger à sa place la prière du vendredi[9].
Ascension au pouvoir
En mourant, Ibn Toumert laisse à ses disciples dont Abd-al Mumin un État constitué[10] et doté d'une puissante armée formée de plusieurs tribus masmoudiennes du Haut Atlas[11]. Cependant, sa mort est dissimulée durant deux ans car la succession n'est pas assurée. Durant cette période, Abd al-Mumin cherche à asseoir son autorité politique au sein des Masmoudas. Il épouse Safiya bint Abi Imran puisqu'il avait grièvement besoin du support de la population de Tinmel pour assoir son pouvoir[12]. Il est également allégué qu'il épousa une fille du cheikh Abou-Hafs, émir de la tribu des Hintata et chef des Almohades[12],[13]. Cependant les registres Almohades ne citant qu’il n’eut qu’un seul beau-père dont l’identité est confondue et qu'il fut monogame[12] produit de ses origines berbère[14], les autres femmes de son ménage furent des concubines[12].
En 1132, il est proclamé amîr al-mu'mimin au sein de la tribu et revendique le titre de calife du mahdi, à l'instar d'Abou Bakr qui avait pris le titre de calife du prophète de l'islam, Mahomet[15],[16],[17]. Ce Berbère zénète, surnommé le « flambeau des Almohades » par Ibn Toumert[18], succède alors à ce dernier[2]. Il transforme la structure politique en monarchie héréditaire et s'appuie sur sa tribu d'origine les Koumya de la région de Nedroma et les Hilaliens qu'il intègre dans l'armée régulière[19].
Conquêtes
Guerre contre les almoravides
Les premières années sont occupée à la conquête du Haut Atlas et du Moyen Atlas. Le choix est stratégique car l'armée d'Abd al-Mumin repose sur de l'infanterie tandis que l'armée almoravide possède une importante cavalerie. En évitant les plaines, les conquêtes remontent jusque dans le nord oriental du Rif[20],[15]. Ce n'est qu'à partir de là qu'il entreprend une première conquête hors des montagnes afin de prendre le contrôle du corridor de Taza, divisant en deux les territoires almoravides. Une grande partie des Sanhadjas et de la population locale fait défection et rejoint les forces almohades[21]. Pour l'ordre de bataille, les tribus étaient classées selon un ordre hiérarchique minutieux. Abd al-Mumin fait partie de la tribu en première ligne[22]. La mort d'Ali ben Youssef en janvier 1143 et son successeur Tachfine ben Ali. En mai 1144, Abd al -Mumin laisse volontairement traverser l'armée almoravide par la vallée de la Moulouya afin de l'attaquer par surprise près de Tlemcen. L'armée almoravide est défaite et force Tachfine ben Ali à se retirer vers Oran. Poursuivi par les Almohade, il y trouve la mort le , laissant le pouvoir almoravide dans une situation de crise extrême[20],[23]. Dans ce contexte, il avance et capture Oujda, Guercif et Meknès avant de capturer Fès à la suite d'un siège de neuf mois. Il redescend alors sur Salé puis Marrakech qu'il capture en mars 1147[24]. Il y fait massacrer les princes et prétendants almoravides parmi lesquels le jeune Ishaq ben Ali qui venait de succéder à son neveu Ibrahim Ben Tachfin mettant fin à la dynastie almoravide[25].
« On le traîna devant l’émir [‘Abd al-Mu’min] qui fut pris de compassion et eut pitié de son jeune âge [il n’avait que seize ans] ; il allait lui pardonner et le faire mettre en prison, mais des cheikhs almohades le décidèrent à le faire périr. Et ils lui portèrent à la nuque un coup mortel – qu’Allah très Haut lui fasse miséricorde. La puissance des émirs “voilés” prit alors fin »
- Michel Abitbol citant E. Lévi-Provençal[25]
Après la capture de Marrakech, les villes sous contrôle des fuqaha et oulémas malékites se soumettent aux almohades. Ce tissu urbain reste toutefois défavorable à l'idéologie almohade et constitue des noyaux d'instabilités. Le soulèvement mahdiste mené par al-Massatî qui se déclenche en 1148 gagne rapidement la faveur des groupes tribaux et des centres urbains. Il s'étend dans tous le territoire et gagne en 1149 et 1150 Sijilmassa et les régions méridionales du pays et les territoires des Berghouata[25],[20],[26]. Abd al-Mumin mène avec Abou Hafs Omar El Hintati une campagne très répressive qui consiste en une purge religieuse et faisant plus de 30.000 morts. Le plan est conçu par al-Mumin et exige à chaque Cheikhs de restaurer l'ordre dans leurs ville, sans quoi s'en suivrait une intervention militaire[25],[20].
Conquête du Maghreb Central et de l'Ifriqiya
En Ifriqiya, une autre menace se profile, chrétienne cette fois, puisque le pouvoir de Kairouan et Béjaïa se trouve sous le joug des Normands de Sicile du roi Guillaume le Mauvais[27]. En 1151-1152, Abd al-Mumin conduit l'armée et reprend le contrôle des territoires hammadides. Puis il pénètre en Kabylie en 1153 et se dirige vers Constantine après s'être confrontés à des hilaliens qui nomadisent dans la région. Il ne se montre pas sévère à leur égard, leur rendant des prisonniers, afin de les convaincre de le rejoindre dans ses campagnes militaires[28],[20].
Cependant, des tensions internes menacent la stabilité puisque les masmouda contestent encore l'accession au pouvoir d'Abd al-Mumin. En effet, la succession complexe à la suite de la mort d'Ibn Tumârt avait provoqué l'émergence d'une faction hostile, en particulier au sein de la famille d'ibn Tumârt. Lorsqu'Abd al-Mumin rentre des conquêtes, une émeute grandit à Marrakech. Il réprime celle-ci, fait exécuter les complice et disgracie la famille d'Ibn Tûmart qu'il place en résidence surveillée à Fès[29],[30]. Se faisant, il évince définitivement la parentèle d'Ibn Tûmart de tout droit de succession et désigne ses fils comme légitimes successeurs du mahdi, fondant la dynastie muminide[31],[32],[33],[34]. Il restructure les pouvoirs dirigeants afin de donner plus de pouvoirs aux tribus arabes, notamment les Goumiya dont il est originaire, plutôt que la tribu masmouda. Il pose également les fondations d'une structure dans laquelle sa dynastie se trouve au sommet[35]. Cette consolidation du pouvoir s'étend jusqu'en 1156, date à laquelle les préparatifs pour une nouvelle campagne reprennent[36].
En 1159, la seconde campagne pour l'Ifriqiya débute et l'armée d'Abd al-Mumin part depuis Salé en direction de l'est afin de reprendre le contrôle des villes du littoral sous domination normande. En parallèle de sa marche, il fait partir une flotte de 70 bateaux en direction de Mahdia. Il envoie son fils Abd-Allah à la tête d'un contingent pour capturer Gabès et Gafsa tandis qu'il prend possession de Sfax et Tripoli. L'intérieur du territoire ne tarde pas à se soumettre. Cependant, Mahdia résiste durant neuf mois à un siège terrestre et un blocus naval. Le territoire Almohade s'étend alors jusqu'à Barqa en Cyrénaïque[37],[38].
Conquête en al-Andalus et décès

En Al-Andalus, la situation est complexe depuis la chute des Almoravides. L'Algarve est en proie depuis 1144 à un soulèvement mahdiste des Muridûn depuis Mértola et parvenant à fédérer d'autres villes comme Silves et Béja. Le cadi de Cordoue, Ibn Hamdin, est quant à lui indépendant depuis 1145. Les dernières positions almoravides se soumettent un temps aux almohades puis font sécession en 1150 lors de la révolte mahdiste d'al-Massati[26]. Après la défaite de ce dernier, des troupes almohades sont envoyées pour intervenir en al-Andalus, sans parvenir à reconstituer l'autorité. Durant cette période, Abd al-Mumin dirige la conquête du Maghreb central avec succès[39]. En 1157, Grenade, soumise aux almohades, est menacée par les offensives d'Alphonse VII, poussant Abd al-Mumin à intervenir en al-Andalus. Il parvient à capturer Almería et pousse à la retraite Alphonse VII qui meurt le [33]. L'offensive ne s'étend pas, car l'attention d'Abd al-Mumin se redirige vers l'Ifriqiya dont il achève la conquête vers 1160[40]. À ceci s'ajoute une forte dégradation de la situation causée par la capture, par Muhammad ibn Mardanis, roi de Valence et de Murcie, de territoires almohade dès 1158[40].
En réaction, Abd al-Mumin renforce la flotte constituée à Ifriqiya, l'élevant à plus de 500 bateaux, et les disperse dans les ports du royaume en vue de soutenir le passage de son armée. Il organise les préparatifs depuis un campement militaire, Ribât al-Fathi (Camp de la victoire), future ville de Rabat. En 1160, il passe le Détroit de Gibraltar et fonde en 1161 la ville de Gibraltar[41],[42]. Ses premières interventions l'amènent à déloger Ibn Mardanish de Grenade en 1162. Ses troupes écrasent celles du roi de Valence et de Murcie et reprennent les villes almohades capturées. Lorsqu'il envisage d'engager une campagne militaire d'envergure en al-Andalus en 1163, celle-ci est interrompue par son décès en mai-juin 1163 à Rabat[41],[42]. Son corps est transporté à Tinmel, capitale spirituelle almohade, afin d'être inhumé aux côtés d'Ibn Tumart[42].
Succession
Son fils aîné, Abu Abd Allah Mohammed, est initialement désigné par Abd al-Mumin à sa succession. Cependant, il n'est pas certain si sa conduite indigne l'en a dépossédé ou s'il a accédé au trône durant quelques semaines après le décès de son père. C'est en tout cas Abu Yaqub Yusuf I qui est désigné en 1163 pour succéder, en remplacement de son frère écarté. On ne lui accordera le titre de calife qu'en 1168. Cette situation d'interrègne bénéficie au royaume du Portugal qui reprend plusieurs villes de l'Algarve[43].
Structuration de l'Empire

Abd al-Mumin est généralement valorisé dans l'historiographie traditionnelle pour ses actions militaires et ses conquêtes, mais il est aussi à l'initiative de la structuration du pouvoir impérial sur lequel repose la dynastie mouminide. Il remplace l'oligarchie théocratique initiée par Ibn Tûmart par une monarchie héréditaire dans laquelle le calife désigne son héritier présomptif[41]. Il divise le pouvoir en deux institutions, les sayyid qui sont les membres de la famille princière et les shuyukh qui sont les hauts dignitaires de l'ordre almohade fondé à Tinmel. Cettre structuration présente un double circuit du pouvoir, l'un portant sur les aspects politiques et militaires, l'autre portant sur les aspects religieux et spirituels[41].
Il réforme également le fonctionnement de l'armée afin que les différents groupes et clans se voient attribuer des tâches. Les hilaliens endossent notamment des fonctions de perception d'impôt et de police. Des mercenaires sont également intégrés, renouant avec la pratique almoravide[41]. La flotte qu'il constitue durant son règne, atteignant les 500 navires, constitue un important changement stratégique de la gouvernance des territoires, reposant également sur le contrôle des voies commerciales maritimes[44].
Sur le plan administratif, il instaure un mode de gouvernement centralisé qui tranche avec les prédécesseurs almoravides. Le vizir fait office de secrétaire et conseiller. Le chambellan régit la court. Il nomme un préposé à la levée de l'impôt (sâhib al-ashghâl) et un chef de la police (hakim). C'est durant son règne que l'usage du terme Makhzen commence à se répandre[44]. Durant son règne, il est appuyé par cinq vizirs : Omar Aznag, Abû Ja`far (1146-1157), Abû as-Salâm (1157-1158), Abû Hafs (1158-1160) et Abû al-`Alâ (1160-1163).
Sur le plan fiscal, il met en place un impôt en Ifriqiya, sur base de celui en place dans le reste du Maghreb. Il prévoit également de cadastrer l'ensemble du territoire afin de mettre en place le kharâj[44]. Cependant, ce projet semble abandonné au profit de la formule de l'iqtâ pour administrer les parties les plus orientales du territoire[45].
Sur le plan urbain, Abd al-Mumin fait bâtir la Mosquée de Tinmel car la ville est considérée comme la capitale spirituelle de l'empire. Cependant, ses principaux investissements s'effectuent à Marrakech. Il fait bâtir la Mosquée Koutoubia en deux temps, en 1147 puis en 1158. Le bâtiment est l'un des emblèmes de l'art almohade associant des influences hispaniques, maghrébines et orientales[42].
Postérité
Abd al-Mumin est considéré comme le principal architecte de l'empire almohade, permettant à ce dernier de dépasser le cadre du mouvement religieux limité à sa doctrine. En instaurant le Califat, il légitime un pouvoir politique dynastique qui gouverne ce mouvement religieux. La dynastie muminide qu'il fonde se distingue sur le plan politique du mouvement almohade initial[32],[46],[47],[48].
Abd Al-Mumin est revendiqué comme un héros national par l'Algérie nouvelle [2]. A Nedroma, la tradition populaire en a fait le « héros fondateur » de la cité[49]. Sur le plan maghrébin, il parvient à ajouter à l'unité économique et culturelle établie une unité politique qui romp avec la tradition almoravide. Celle-ci s'inspire de l'organisation politique des Omeyyades de Cordoue et parvient à instaurer les premières règles qui subsistent encore dans le Makhzen moderne[50].
Notes et références
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- ↑ L. Golvin, « Abd al-Mu'min fils de 'Alī, fils de 'Alwī, fils de Ya'lā al-Kūmī Abū Muḥammad », dans Encyclopédie berbère, (lire en ligne). Les historiens almohades affirment que la grand-mère paternelle de Ya'lâ ne serait autre que la princesse idrisside Gannûna, fille d'Idriss II émir du Maroc. C'est principalement par cette filiation que les Almohades revendiquent descendre des Alides et de Mahomet.
- ↑ Elizabeth Fentress et Hassan Limane, Volubilis après Rome: Les fouilles UCL/INSAP, 2000-2005, BRILL, (ISBN 978-90-04-37158-3, lire en ligne)
- ↑ (en) Maribel Fierro, 'Abd al-Mu'min: Mahdism and Caliphate in the Islamic West, Simon and Schuster, (ISBN 978-0-86154-192-8, lire en ligne), p. 69
- ↑ Julien 1994, p. 439.
- Traduction de Lévi-Provençal, citée par Julien 1994, Abd al-Moumin, p. 439.
- ↑ (en) M. Th. Houtsma, T.W. Arnold, R. Basset, R. Hartmann, « “ʿAbd al-Muʾmin”, in: Encyclopaedia of Islam, First Edition (1913-1936) », Bel, A., (1913-1936) (lire en ligne).
- ↑ Almohades, Encyclopédie Larousse, Paragraphe: Abd al-mumin et la formation de la dynastie almohade[1].
- ↑ Piesse 1862, p. 148.
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- ↑ (en) E.J. Brill's First Encyclopaedia of Islam 1913-1936, BRILL, (ISBN 978-90-04-08265-6, lire en ligne), p. 702
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- ↑ Rivet 2012, p. 125.
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- ↑ Collectif coordonné par Hassan Ramaoun, L'Algérie : histoire, société et culture, Casbah Éditions, , 351 p. (ISBN 9961-64-189-2), p. 21.
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Voir aussi
Bibliographie
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- Ibn Khaldoun (trad. William MacGuckin Slane), Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, vol. II, Alger, Imprimerie du Gouvernement, , 635 p. (présentation en ligne).
- Charles-André Julien, Histoire de l'Afrique du Nord. Des origines à 1830, Paris, Payot, coll. « Grande Bibliothèque Payot », , 868 p. (ISBN 978-2-228-88789-2).
- Louis Piesse, Itinéraire historique et descriptif de l'Algérie : comprenant le Tell et le Sahara, Paris, Hachette, coll. « Guides-Joanne », , 511 p. (présentation en ligne).
- Michel Abitbol, Histoire du Maroc, Éditions Perrin, (ISBN 978-2-262-03816-8, lire en ligne).

- Daniel Rivet, Histoire du Maroc, Fayard, (ISBN 978-2-213-67465-0, lire en ligne).

- D.T. Niane, Histoire générale de l’Afrique: L'Afrique du XIIe au XVIe siècle, UNESCO Publishing, (ISBN 978-92-3-201710-9, lire en ligne)
- Pierre Guichard, « Chapitre VII - Les Almohades », dans États, sociétés et cultures du Monde musulman médiéval, Presses Universitaires de France, , 205–232 p. (lire en ligne).

- Pascal Buresi et Mehdi Ghouirgate, « Histoire du Maghreb médiéval. XIe-XVe siècle », shs.cairn.info, (DOI 10.3917/arco.bures.2021.01, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :