Henri Lemaire

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Henri Lemaire
Félix Auvray, Portrait d'Henri Lemaire (1818)
musée des Beaux-Arts de Valenciennes.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
Distinction
Compléments

Henri Lemaire
Illustration.
Mayer et Pierson, Henri Lemaire (entre 1852-1857),
Paris, BnF.
Fonctions
Député de la 3e Circonscription du Nord

(11 ans, 2 mois et 8 jours)
Prédécesseur Alexandre Loiset (Républicain)
Successeur Alphonse de Cardevac d'Havrincourt (Majorité dynastique)
Biographie
Parti politique Majorité dynastique
Profession homme politique

Philippe Joseph Henri Lemaire né le à Valenciennes (Nord) et mort le à Paris est un sculpteur et homme politique français.

Biographie

Henri Lemaire suit une formation artistique à l'Académie des beaux-arts de Valenciennes et subvient à ses besoins en effectuant différents travaux de bureau, chez un notaire, puis dans un bureau de loterie. Ayant obtenu une bourse pour poursuivre ses études à Paris, il entre dans l'atelier du sculpteur Pierre Cartellier à l'École des beaux-arts de Paris en 1816, et en gardera une tardive influence néoclassique. En 1819, il obtient un second prix de Rome pour Énée blessé, guéri par Vénus, puis il est lauréat du premier grand prix de Rome de 1821 en sculpture pour son bas-relief Alexandre dans la ville des Oxydraques[1]. Il débute au Salon de 1827.

Lemaire sculpte le bas-relief Le Jugement dernier pour le fronton de l'église de la Madeleine à Paris. Il est l'auteur du Monument à La Tour d'Auvergne pour la ville de Quimper, dont le bronze fut envoyé à la fonte par le régime de Vichy.

Il est élu à l'Académie des beaux-arts en 1845[2] et nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris le , en remplacement de David d'Angers[3].

Il est élu député de la 3e circonscription du Nord de 1852 à 1863, siégeant dans la majorité soutenant le Second Empire.

Il est inhumé à Valenciennes au cimetière Saint-Roch[4].

Collections publiques

Salons

  • 1823 : Saint-Sébastien d'après Michel-Ange[8].
  • 1827 : La Vierge, L'Enfant Jésus et Saint Jean-Baptiste ; Le Laboureur de Virgile ou Le Laboureur des géorgiques ; Le Duc de Bordeaux ; Jeune fille jouant avec un papillon, marbre d'après Canova[9].
  • 1831 : La Jeune Fille au serpent ; Louis-Philippe.
  • 1846 : Tête de Vierge.
  • 1847 : Archimadas se préparant à lancer le disque ; Apollodore Callet.
  • 1857 : Tête de Christ.

Récompenses et distinctions

  • 1819 : second prix de Rome pour Enée blessé, guéri par Vénus.
  • 1821 : grand prix de Rome pour Alexandre dans la ville des Oxydraques, bas-relief.
  • 1834 : chevalier de la Légion d'honneur.
  • 1843 : officier de la Légion d'honneur.
  • 1845 : membre de l'Académie des beaux-arts.
  • 1852-1862 : élu député de Valenciennes.

Élèves

Notes et références

  1. Bouvier, p. 61.
  2. Granger, p. 306.
  3. Il ne sera pas remplacé à son décès (Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », Romantisme, 1996, no 93. pp. 95-101).
  4. Martine Kaczmarek, La Voix du Nord, , p. 44.
  5. « Monument à François de Chevert », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
  6. Henri IV, statue au musée Carnavalet sur patrimap.paris.fr.
  7. Statue de Strasbourg sur le site paris1900.lartnouveau.com.
  8. Le Globe, 1824, p. 80.
  9. Le Globe, Paris, 1824, p. 80.

Annexes

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Bibliographie

Liens externes