Hôtel de ville de Valenciennes
Type | |
---|---|
Destination actuelle |
Mairie de Valenciennes |
Architecte | |
Propriétaire |
Ville de Valenciennes (d) |
Gestionnaire |
Ville de Valenciennes (d) |
Patrimonialité |
Pays |
France |
---|---|
Commune |
Coordonnées |
---|
L'hôtel de ville de Valenciennes héberge les institutions municipales de cette ville depuis le Moyen Âge. Il est situé sur la place d'Armes et est inscrit aux monuments historiques[1].
Historique[modifier | modifier le code]
En 1611, le prévôt de la ville, Jean Roisin, décide de faire reconstruire la maison échevinale. Les travaux durent trois ans et absorbent un cinquième du budget de la ville[2], remplaçant l'édifice précédent par une nouvelle bâtisse d'architecture gothique typique des Pays-Bas espagnols et du nord de la France.
L'hôtel de ville ne subit pas de destructions notoires au cours de la période révolutionnaire. Bien que la chapelle Saint-Pierre ait été désacralisée et transformée en marché aux grains, elle fut démolie plus tardivement, en 1828[2].
Une majeure partie du centre-ville de Valenciennes est détruite par un incendie en 1940, quelques semaines avant l'arrivée des armées allemandes. L'hôtel de ville ne sera pas épargné, et seule la façade lui survit : le beffroi s'effondra dans la catastrophe, emportant l'horloge et la sculpture Valenciennes défendant ses remparts dans sa chute[2].
Références[modifier | modifier le code]
- Notice no PA59000073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture consulté le 4 aout 2018.
- Jean-Claude Poinsignon, « Le décor sculpté de l’hôtel de ville de Valenciennes », dans Hôtels de ville : Architecture publique à la Renaissance, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Renaissance », (ISBN 9782869065406, lire en ligne), p. 367–377.