Prisons et centres de détention en Syrie
En Syrie, le régime baasiste utilise de nombreux prisons et lieux de détention pour réprimer la contestation politique, qui se multiplient davantage encore pendant la guerre civile syrienne[1]. On estime à 128 000 le nombre de personnes disparues et détenues par le régime actuellement. Les conditions de détention très dures, privations de soin, de nourriture et d'hygiène, la torture, les violences, humiliations, viols, décès et exécutions extrajudiciaires y sont systématiques.
Lieux de détention en Syrie
La Syrie est connue pour l'omniprésence de services de renseignement (ou services de sécurité) nommés les mukhabarats, le nombre important de disparitions forcées et arrestations arbitraires, notamment de dissidents politiques ou personnes soupçonnées de l'être. Le nombre de personnes emprisonnées et portées disparues en Syrie est particulièrement élevé, notamment de détenus d'opinion, et est inconnu. Il existe, dans les différents gouvernorats du pays, des lieux de détentions dirigés par différents services, et dans lesquels transitent les détenus. Une partie de ce réseau, publié en par Human Rights Watch, avec une carte des prisons et noms des dirigeants, est surnommé par l'ONG « archipel de la torture »[2],[3]. Certains de ces lieux de détention sont tristement célèbres, en particulier la prison de Saidnaya, décrite comme un abattoir humain par Amnesty international. Parmi les détenus, les soukhra sont des travailleurs forcés, chargés de nettoyer les prisons, distribuer la nourriture et transporter les cadavres des détenus décédés[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[2],[12],[13],[14],[15].
Conditions de détention
Les conditions de détention, décrites comme particulièrement inhumaines et dégradantes, avec une surpopulation aiguë, les privations de nourriture, expositions aux températures extrêmes, d'accès aux soins et à l'hygiène, la pratique systématique de la torture, la violence sexuelle et les viols de masse qui y sont commis, engendrant un nombre de décès important, ajoutés aux exécutions extra-judiciaires, ont fait l'objet de nombreux rapports et condamnations internationales. L'accès à un procès équitable et à une défense sont à peu près inexistants, les « confessions forcées » sous la menace et la torture (y compris faire signer une feuille blanche remplie par la suite, ou « témoigner et se repentir » devant une caméra), sont la règle. Le régime est accusé d'y mener une politique d'extermination constituant un crime contre l'humanité par l'ONU, qui déclare « les hommes, les femmes et les enfants détenus en Syrie par les divers protagonistes du conflit sont arbitrairement tués, gravement torturés et maltraités. Nulle part ailleurs ces violations ne sont plus répandues et systématiques que dans les centres de détention du Gouvernement syrien ».
Justice internationale
Plusieurs dirigeants de branches de sécurité et directeurs de centre de détention font l'objet de sanctions internationales, certains sont sous mandat d'arrêt à l'étranger ou recherchés, comme Khaled al-Halabi ; un ancien colonel, Anwar Raslan, a été arrêté en Allemagne en 2019[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33],[34].
De 2020 à 2021 se tient le procès de Coblence en Allemagne. C'est le premier procès au monde pour des exactions commises dans des prisons syriennes : deux anciens agents des services de renseignements, Eyad el-Gharib et Anwar Raslan, sont reconnus coupables respectivement de complicité de crime contre l'humanité, et de crimes contre l'humanité, torture, viol et le meurtre de 27 détenus. Sous la direction de Raslan, au sein de la branche d'interrogatoire al-Khatib, plus de 4 000 détenus ont été torturés, 58 sont morts sous la torture, viols et sévices sexuels sont également survenus sous sa supervision. Pendant le procès, des témoignages d'anciens détenus et anciens employés, ainsi que des documents officiels exfiltrés de Syrie font état de l'existence de fosses communes où seraient enterrés des milliers de détenus morts dans les prisons et hôpitaux militaires du régime de la région de Damas, de l'emploi systématique de la torture et de violences sexuelles, qui constituent des crimes contre l'humanité.
En 2020, un ancien médecin et tortionnaire, Alaa Mousa, est également arrêté en Allemagne et mis en examen pour torture et crime contre l'humanité[35],[36],[37],[38],[39],[40],[41].
Des procédures judiciaires sont également en cours en France, en Autriche, aux Pays-Bas, en Suède et e Norvège.
Données : décomptes et estimations chiffrées
Sous Hafez el-Assad, il y a environ 17 000 prisonniers politiques[42]. Entre 2011 et 2016, entre 150 000 et 200 000 personnes auraient disparu dans les geôles du régime syrien. Début 2018, le Réseau syrien pour les droits de l'homme a recensé le nom de 104 029 personnes disparues ou toujours détenues dans les prisons officielles et les centres de détention informels du régime syrien. Début 2020, il estime qu'au moins 215 000 personnes ont été détenues en Syrie depuis le début du conflit, dont près de 90% par le régime. Le rapporteur des États-Unis auprès de l'ONU estime, en que près de 128 000 personnes sont détenues par le régime syrien, « dont des médecins, des travailleurs humanitaires, des défenseurs des droits de l'homme, des journalistes et d'autres, dont des femmes et des enfants »[43]. Le SNHR estime également à 128 000 le nombre de personnes toujours détenues ou qui ont disparu dans les prisons du régime après une disparition forcée[44].
Entre et , on a pu établir l'identité de 14 751 civils morts dans les prisons du régime[45],[46],[47],[48],[49]. En avril 20189, l'ONG Groupe d'action pour la Palestine décompte, en 2019, qu'au moins 548 Palestiniens de Syrie ont été tués sous la torture et que 1 748 d'entre eux sont détenus[50]. Uniquement dans les prisons des moukhabarat, près 14 300 hommes, femmes et enfants sont morts sous la torture entre et , selon le SNHR. En , l'observatoire syrien des droits de l'homme compte 104 000 civils y ayant trouvé la mort depuis le début de la révolution[51].
Les condamnations à mort et exécutions sont fréquentes, le nombre est cependant impossible à établir, les condamnations à la prison ou aux travaux forcés à perpétuité, y compris pour les mineurs, sont également fréquentes[52].
Les libérations et amnisties de prisonniers sont instrumentalisées par le régime, qui les utilise selon ses intérêts. Le régime peut, notamment, libérer des détenus de droits communs, criminels ou djihadistes condamnés, mais garder emprisonnés des opposants et militants sans acte d'accusation ni procès, ou emprisonner des civils pour service de monnaie d'échange ou s'enrichir. Le régime est également accusé de libérer, au compte-goutte, des rescapés de la torture, souvent contre de fortes sommes d'argent, afin de maintenir la terreur (les détenus libérés pouvant témoigner des sévices observés et subis)[53],[54],[55],[56].
Liste des principaux lieux de détention par gouvernorat
Les lieux de détentions sont essentiellement dirigés par les différentes branches des services de renseignement syriens, notamment, la « sécurité d'État » (Amn al-Dawla), la « sécurité politique » (Amn al-Siyasi), la « sécurité militaire » (Amn al-Askari) et les renseignements de l'armée de l'air[1].
Outre les lieux connus de détention, durant le soulèvement révolutionnaire de 2011 puis la guerre civile syrienne, des hôpitaux, des hangars et des écoles sont transformés « en camps de concentration où règnent la torture et la famine organisée »[48],[14].
Gouvernorat | Ville | Ministère | Service | Lieu de détention |
---|---|---|---|---|
Alep | Alep | Ministère de l'intérieur | Direction générale de la sécurité | Sécurité générale, branche d'Alep[57],[3] |
Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche d'Alep[23] | |||
Division des prisons | Prison centrale d'Alep[58] | |||
Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 235[3] | ||
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche d'Alep[57] | |||
Damas | Damas | Ministère de la défense | Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements de l'armée de l'air, branche de Damas, Bab Tuma[59],[57],[3] |
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 235, dite branche Palestine[17],[19],[60],[57],[61],[3] | |||
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 215[14],[62],[63],[64],[19],[65],[17],[66],[67] | |||
Direction de la sécurité militaire | Quartier général de la sécurité militaire, branche 291[68],[60],[57],[3] | |||
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 227 (al-mantaqa)[14],[17],[19],[64],[69],[3] | |||
Direction de la sécurité militaire | Branche 293, direction de la sécurité des officiers ou de l'interrogatoire des officiers[63] | |||
Direction de la sécurité militaire | Branche 294[63] | |||
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche de Damas, Al Fehar[23] | |||
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche d'investigation 248[70],[19],[57],[3],[71] | |||
Ministère de l'intérieur | Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche d'investigation 285[64],[72],[65],[57],[35],[3] | ||
Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche 279[73],[74] | |||
Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche 251 ou branche al-Khateeb (al-Khatib)[74],[57],[75],[76],[77],[3] | |||
Police syrienne | Division criminelle, branche de Damas[23] | |||
Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Damas[17] | |||
Qaboun | Ministère de la défense | Armée syrienne | Quartier général de la police militaire[14] | |
Seidnaya | Ministère de la défense | Armée syrienne | Prison militaire de Saidnaya[78],[14],[79],[80],[62],[17] | |
Mezzeh | Ministère de la défense | Services de renseignement de l'armée de l'air | Centre d'investigation du renseignement de l'armée de l'air de l'aéroport de Mezzeh[14],[81],[17],[57],[82],[3] | |
Armée syrienne | Quartier général des gardes républicains[23] | |||
Armée syrienne | Hôpital militaire 601[83],[18],[14],[82] | |||
Armée syrienne | Prison militaire de Mezzeh | |||
Ministère de l'intérieur | Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Mezzeh[57],[3] | ||
Barzeh | Ministère de la défense | Armée syrienne | Hôpital militaire de Tichrine, 607[14],[19] | |
Kafr Sousa
(ou Kafar Sousse) |
Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 227[23],[57] | |
Direction de la sécurité militaire | Branche 215[84],[57],[85],[3],[71] | |||
Ministère de l'intérieur | Direction générale de la sécurité |
Sécurité d’État, branche 285 ou branche de Kafr Sousa[23],[86] | ||
Rif Dimachq | Adra | Ministère de l'intérieur | Division des prisons | Prison centrale d'Adra[14],[87] |
Douma | Ministère de l'intérieur | Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche de Douma[23] | |
Harasta | Ministère de la défense | Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements de l'armée de l'air, branche de Harasta[23],[17] | |
Armée syrienne | Hôpital militaire[19],[17] | |||
Ministère de l'intérieur | Division des prisons | Prison centrale d'Harasta[23] | ||
Moadamiyeh | Quatrième division d'élite[88],[89] | |||
Sasa | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 220[19] | |
Deraa | Deraa | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche de Deraa, 245[90],[57],[3] |
Sécurité militaire, branche de Deraa, 265[14] | ||||
Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements de l'armée de l'air, branche de Deraa[90],[57],[3] | |||
Ministère de l'intérieur | Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Deraa[90],[57],[3] | ||
Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche de Deraa[23] | |||
Police syrienne | Division criminelle, branche de Deraa[23] | |||
Izra | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche d'Izra[23] | |
Armée syrienne | 38ème brigade[23] | |||
Gharaz | Ministère de l'intérieur | Division des prisons | Prison centrale de Gharaz[91] | |
Hama | Hama | Ministère de l'intérieur | Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche de Hama[90] |
Division des prisons | Prison centrale de Hama[90],[87] | |||
Ministère de la défense | Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements de l'armée de l'air, branche de Hama[90] | ||
Services de renseignement de l'armée de l'air | Aéroport militaire de Hama[92],[93] | |||
Direction de la sécurité militaire | Branche 219[63] | |||
Hassaké | Qamichli | Ministère de l'intérieur | Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche de Hassaké[94] |
Ministère de la défense | Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements de l'armée de l'air, branche de Qamichli[95] | ||
Homs | Homs | Ministère de l'intérieur | Division des prisons | Prison centrale de Homs[96] |
Direction générale de la sécurité | Branche 318[90],[57],[3] | |||
Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Homs[90],[3] | |||
Ministère de la défense | Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements de l'armée de l'air, branche de Homs, Bab Tuma[90],[57],[3] | ||
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 261 de Homs[97],[98] | |||
Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 235[90] | |||
Armée syrienne | Prison militaire de Homs[23] | |||
Tadmor | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Prison militaire de Palmyre[99],[100] | |
Idleb | Idleb | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche 271[90],[57],[3] |
Ministère de l'intérieur | Division des prisons | Prison centrale d'Idleb[57],[3] | ||
Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche d'Idleb[57],[3] | |||
Direction générale de la sécurité | Sécurité générale, branche d'Idleb[57],[3] | |||
Jisr al-Choghour | Ministère de l'intérieur | Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Jisr al-Chogour[90] | |
Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche de Jisr al-Chogour[90] | ||
Lattaquié | Lattaquié | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche de Lattaquié[90],[57],[3] |
Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements de l'armée de l'air, branche de Lattaquié[57],[3] | |||
Ministère de l'intérieur | Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Lattaquié[23],[57],[3] | ||
Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État[90],[1],[3] | |||
Qouneitra | Qouneitra | Services de renseignement | Siège de la Sécurité de Qouneitra[101] | |
Raqqa | Raqqa | Ministère de l'intérieur | Direction générale de la sécurité | Sécurité d'État, branche 335[102],[103],[104] |
Tartous | Banias | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche de Banias[90] |
Ministère de l'intérieur | Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Banias[23] | ||
Tartous | Ministère de la défense | Direction de la sécurité militaire | Sécurité militaire, branche de Tartous[105] | |
Services de renseignement de l'armée de l'air | Renseignements aériens[90] | |||
Ministère de l'intérieur | Direction de la sécurité politique | Sécurité politique, branche de Tartous[23] | ||
Direction générale de la sécurité | Sécurité d’État, branche de Tartous[90] |
Voir aussi
Violations des droits de l'homme pendant la guerre civile syrienne
Prisons syriennes notables
- Prison de Saidnaya
- Prison d'Adra
- Prison de Palmyre
- Prison de Mezzeh
- Aéroport militaire de Mezzeh
- Branche 235, dite branche Palestine
- Branche 215
- Branche 251, dite branche al-Khatib
Services de renseignement syriens
Les services de renseignement syriens sont divisés en 4 branches :
- Idarat al-Amn al-Amm, Direction générale de la Sécurité
- Idarat al-Amn al-Siyasi, Direction de la sécurité politique
- Shu'bat al-Mukhabarat al-'Askariyya, Direction de l'Intelligence militaire
- Idarat al-Mukhabarat al-Jawiyya, Service de renseignement de l'armée de l'air
Témoignages d'anciens détenus
- Lucile Wassermann, « À Saydnaya, les gardiens torturent pour le plaisir, sans but, juste pour se distraire », OLJ, .
- Louise Audibert, J'ai survécu à Saidnaya, la pire prison de Syrie, VICE, .
- Omar Alshogre, How one man survived Syria's Gulag, the Nation, .
- Mansour al-Omari, On Cloth Scraps, Syrian Names Are Immortalized in Rust and Blood
- Manon Loizeau, Le cri étouffé
- Mohammed Berro, Syrie : le « piano » de la mort de la prison de Palmyre, par Jean-Pierre Perrin
- Ahmed Al-Riz, “Sejien”, le rap d’un ex-détenu sur le calvaire des prisonniers en Syrie, Enab Baladi
- Une vingtaine d'anciens détenus témoignent dans le film documentaire Palmyre (film) (2016) réalisé par Lokman Slim et Monika Borgmann.
Bibliographie
- Garance Le Caisne, Opération César : Au cœur de la machine de mort syrienne, Paris, Stock, , 224 p. (ISBN 978-2-234-07984-7).
- Moustafa Khalifé, La Coquille : Prisonnier politique en Syrie, Actes Sud
- Aram Karabet, Treize ans dans les prisons syriennes. : Voyage vers l’inconnu, Actes Sud,
- Yassin al-Haj Saleh, Récits d'une Syrie oubliée : Sortir la mémoire des prisons. : Voyage vers l’inconnu, Les Prairies Ordinaires,
Notes et références
- Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Syrie : Les services de sécurité et de renseignement ont arrêté et torturé de nombreux manifestants », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Syrie : Révélations sur des centres de torture », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- (en) « Interactive Map: Syria's Torture Centers », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- « L'horrible prison de Saidnayaundefined », sur Amnesty France (consulté le )
- (en) « Document », sur www.amnesty.org (consulté le )
- Delphine Minoui, « Syrie : mémoires de sang », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- (en) Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Lost in Syria's Black Hole for Doing Their Jobs », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- « Syrie: Des centaines de milliers de détenus dans les centres de torture du régime », sur www.aa.com.tr (consulté le )
- « Dans l'horreur des prisons syriennes », sur RFI, (consulté le )
- « La prison de Palmyre, emblème de la répression du régime syrien », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Prisons syriennes: les registres de la mort », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Syrie, la grande prison - Ép. 1/4 - Syrie, Colombie, quand l'état devient assassin », sur France Culture (consulté le )
- Le Figaro, « Un Belge témoigne de l'horreur des prisons syriennes », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- Garance Le Caisne, Opération César, Au cœur de la machine de mort syrienne, Stock
- Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Disparitions forcées, lutte contre la torture et détentions arbitraires », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )
- (en) Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Syria: Sexual Assault in Detention », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « La torture dans les centres de détention du régime syrien », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )
- Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Syrie : Témoignages sur les photos des détenus tués », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- (en) Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « If the Dead Could Speak | Mass Deaths and Torture in Syria’s Detention Facilities », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- « Les prisonniers et disparus, angle mort des négociations de paix intersyriennes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- La Libre.be, « L'enfer des prisons syriennes : des détenus humiliés, torturés, violés », sur www.lalibre.be, (consulté le )
- « Allemagne : deux Syriens accusés de crimes contre l’humanité », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Principaux centres de détention du régime dans lesquels la Commission d’enquête a documenté le recours à la torture (lire en ligne)
- (en) « Torture under the Assad regime – ECCHR », sur www.ecchr.eu (consulté le )
- Patrick ANGEVIN, « Neuf hauts responsables du régime Assad visés par la justice espagnole », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- (en) « Sweden: Criminal complaint against torture in Syria – ECCHR », sur www.ecchr.eu (consulté le )
- « Sortie de l'enfer des prisons syriennes, une mère aspire à une «nouvelle vie» », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- syrie, « La détention, l’instrumentalisation et la torture des enfants, pratiques courantes dans la Syrie du « docteur » Bachar al-Assad (2/2) », sur Un oeil sur la Syrie, (consulté le )
- « « En Syrie, le viol était le maître mot » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Tortures dans les prisons syriennes: "Ils m'ont battu jusqu'à l'évanouissement" (témoignage) », sur www.aa.com.tr (consulté le )
- « Syrie : les opposants racontent l'horreur », Europe 1, (lire en ligne)
- « Syrie: les horreurs de la prison de Saidnaya », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Par Christophe Bourdoiseau et correspondant à BerlinLe 24 avril 2020 à 17h11, « Electrochocs, viols, douche glacée... ce que révèle le procès des bourreaux du régime syrien », sur leparisien.fr, (consulté le )
- (en) Louisa Loveluck closeLouisa LoveluckBaghdad Bureau ChiefEmailEmailBioBioFollowFollow, « Syrian forces use widespread sexual violence to humiliate and silence male prisoners, new report says », sur Washington Post (consulté le )
- « À la recherche d’Anwar Raslan, tortionnaire syrien », sur Les Jours, (consulté le )
- « La traque », sur Les Jours (consulté le )
- « Allemagne : Début du procès de deux Syriens accusés de torture », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- « Syrie : coup de projecteur sur une bureaucratie du crime de masse », sur www.justiceinfo.net (consulté le )
- (en) The New Arab Staff, « Syrian gravedigger gives German court horrific testimony on 'Nazi-like' regime mass killings », sur alaraby (consulté le )
- « Dans les geôles syriennes, les crimes que l’on tait », sur Les Jours, (consulté le )
- « Procès syrien en Allemagne : le rôle des médecins et des hôpitaux dans le système carcéral du régime Assad », sur JusticeInfo.net, (consulté le )
- « Syrie : documenter dix ans de guerre. Avec Jean-Pierre Perrin, Garance Le Caisne et Jean-Philippe Rémy. », sur France Culture (consulté le )
- (en-US) « Remarks at a UN Security Council Briefing on Detainees and Missing Persons in Syria », sur United States Mission to the United Nations, (consulté le )
- Le JDD, « ENQUETE. En Allemagne, à la poursuite des bourreaux syriens », sur lejdd.fr (consulté le )
- « Un ex-détenu syrien sonne l’alarme sur 150000 disparus aux mains du régime Assad », sur Franceinfo, (consulté le )
- (en) « Since 2011, more than 100,000 persons have been forcibly disappeared or abducted in Syria. | Tens Of Thousand », sur tensofthousands.amnesty.org (consulté le )
- Philippine de Clermont-Tonnerre, « Guerre en Syrie: who is the biggest killer? », sur Slate.fr, (consulté le )
- « Les disparitions forcées, arme de guerre de Bachar Al-Assad », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Syria », sur United States Department of State (consulté le )
- « Syrie : 548 palestiniens tués sous la torture par le régime d'al-Assad », sur www.aa.com.tr (consulté le )
- (en) The New Arab Staff, « White Helmets offer assistance in fighting fires in Syrian regime areas, if workers' safety guaranteed », sur alaraby (consulté le )
- LIBERATION et AFP, « Le régime syrien exécute 24 personnes pour des incendies criminels », sur Libération (consulté le )
- (en-GB) « New Publication WPCS | Manipulating National Trauma: The Assad Regime’s Wartime Instrumentalisation of Presidential Amnesties | Pieter Both », sur Middle East Directions, (consulté le )
- syrie, « Syrie. Les amères leçons d’un échange de prisonniers », sur Un oeil sur la Syrie, (consulté le )
- Samar Yazbek (trad. de l'arabe), 19 femmes, Les Syriennes racontent, Paris/impr. en Italie, Stock, , 426 p. (ISBN 978-2-234-08604-3), p. 232 à 237
- « En Syrie, des escrocs profitent du désespoir de familles de prisonniers », sur LExpress.fr, (consulté le )
- (en) Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Torture Archipelago | Arbitrary Arrests, Torture, and Enforced Disappearances in Syria’s Underground Prisons since March 2011 », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- (ar) « صور لسجناء تحت التعذيب كشفها منشق تنكأ جروح ملف قيصر ... سجن حلب », sur www.zamanalwsl.net (consulté le )
- « Modification des mesures restrictives à l'encontre de la Syrie », sur www.senat.fr (consulté le )
- (en-US) Syrian Network For Human Rights, « Security Branches and Its Most Notable Commanders », sur Syrian Network for Human Rights, (consulté le )
- (en-US) « The Syrian detainee that saved a German journalist: The dangers of being a foreign correspondent in Syria », sur Atlantic Council, (consulté le )
- (en-US) Hisham Aidi, « How One Man Survived Syria’s Gulag », The Nation, (ISSN 0027-8378, lire en ligne, consulté le )
- « Center for Documentation of Violations in Syria - A Report on Branch 215, Raid Brigade Military Intelligence Division - Damascus », sur www.vdc-sy.info (consulté le )
- « « J’ai vu la mort six fois » : un survivant des prisons syriennes raconte », sur Middle East Eye édition française (consulté le )
- (en) Sam Dagher, Assad or We Burn the Country : How One Family's Lust for Power Destroyed Syria, Little, Brown, , 592 p. (ISBN 978-0-316-55670-5, lire en ligne).
- « « En Syrie, le viol était le maître mot » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Lizzie Porter, « 'How I'm still alive': Surviving Assad's prison cells », sur www.aljazeera.com (consulté le ).
- (en) Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Syria: Torture Centers Revealed », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- « Le cri de familles syriennes en exil pour libérer leurs proches des prisons du régime », sur France 24, (consulté le )
- « Who’s Who: Major-General Kifah al-Milhem », sur The Syrian Observer, (consulté le )
- Manon Loizeau, « Syrie, Le cri étouffé » (consulté le )
- (en) « Khalil Maatouk », sur Tom Lantos Human Rights Commission, (consulté le )
- « Syria: Release Student Blogger Held Incommunicado », Human Rights Watch, (lire en ligne).
- « Center for Documentation of Violations in Syria - Report on Khateeb Branch- State Security », sur www.vdc-sy.info (consulté le ).
- « La torture et les détentions "inhumaines" en Syrie en procès en Allemagne », sur www.lamanchelibre.fr (consulté le )
- Hala Kodmani, « Procès historique en Allemagne de deux tortionnaires du régime syrien », sur Libération.fr, (consulté le )
- « À la recherche d’Anwar Raslan, tortionnaire syrien », sur Les Jours, (consulté le )
- Dephine Minoui, Les Passeurs de ivres de Daraya, Seuil, p. 37,38
- Louise Audibert, « J'ai survécu à Saidnaya, la pire prison de Syrie », sur Vice, (consulté le )
- « La routine de l'horreur du régime syrien: l'histoire des photos macabres de "César" », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Accueil > Partout dans le monde > Maghreb-Moyen-Orient > Trois hauts responsables du régime syrien visés par la justice française, « Trois hauts responsables du régime syrien visés par la justice française », sur Ligue des droits de l’Homme, (consulté le )
- (en) The New Arab, « Fears for Syrian opposition activist after 'detention' on return to Damascus 'under mysterious circumstances' », sur alaraby (consulté le )
- Garance Le Caisne, Opération César, Stock, , 224 p. (ISBN 978-2-234-07997-7, lire en ligne)
- « Branch 215. A Slaughterhouse in Syria. », sur The Syrian Observer, (consulté le )
- Samar Yazbek, 19 femmes, Stock, p. 392-393
- « Document », sur www.amnesty.org (consulté le )
- (en-GB) Yara Bader, « Mazen Darwish is imprisoned in Syria for speaking a language of freedom | Yara Bader », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Detained Syrian human rights defenders report torture », sur www.amnesty.org (consulté le )
- (en-US) Anne Barnard, « Inside Syria’s Secret Torture Prisons: How Bashar al-Assad Crushed Dissent », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Syrian security branches and Persons in charge », Syrian Network For Human Rights, (sn4hr.org/public_html/wp-content/pdf/english/Syrian_security_branches_and_Persons_in_charge_en.pdf)
- (en) « Syrian rebels seize prison near Jordan and free inmates: activists », Reuters, (lire en ligne)
- Le Point magazine, « Syrie : l'aéroport militaire de Hama, prison la plus redoutée du pays », sur Le Point, (consulté le )
- « L’aéroport militaire de Hama, une prison redoutée », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Who's who: Gabriel Moshe Kourieh », sur The Syrian Observer, (consulté le )
- (en) « Stories from Syria: released Kurdish activist tells PEN International about his prison experiences », PEN, (lire en ligne)
- « VIDEO. Syrie: répression à huis clos dans une prison de Homs », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Center for Documentation of Violations in Syria - A Special Report on Military Security Branch 261 Division of Military Intelligence - Homs », sur www.vdc-sy.info (consulté le )
- (en-US) Johnny Dwyer et Ryan Gallagher, « Target: Journalist: How the Assad Regime Tracked and Killed Marie Colvin for Reporting on War Crimes in Syria », sur The Intercept, (consulté le )
- (en) « Document », sur www.amnesty.org (consulté le )
- « Aram le Fou », sur L'Orient Litteraire (consulté le )
- Samar Yazbek (trad. de l'arabe), 19 femmes, Les Syriennes racontent, Paris, Stock, , 426 p. (ISBN 978-2-234-08604-3), p. 380 à 384
- « Why Did Austria Protect An Assad Regime Torture Chief? », sur www.amnesty.org.uk (consulté le )
- « "Complément d'enquête" : sur la trace du général syrien soupçonné de torture », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Autriche : enquêtes à haut potentiel sur les crimes commis en Syrie », sur JusticeInfo.net, (consulté le )
- « How this Syrian escaped imprisonment and torture for a new life in Sweden », sur www.thelocal.se (consulté le )